Wikiversité frwikiversity https://fr.wikiversity.org/wiki/Wikiversit%C3%A9:Accueil MediaWiki 1.39.0-wmf.23 first-letter Média Spécial Discussion Utilisateur Discussion utilisateur Wikiversité Discussion Wikiversité Fichier Discussion fichier MediaWiki Discussion MediaWiki Modèle Discussion modèle Aide Discussion aide Catégorie Discussion catégorie Projet Discussion Projet Recherche Discussion Recherche Faculté Discussion Faculté Département Discussion Département Transwiki Discussion Transwiki TimedText TimedText talk Module Discussion module Gadget Discussion gadget Définition de gadget Discussion définition de gadget Sujet Département:Programmation informatique/Présentation du département 108 1078 881231 700619 2022-08-12T01:27:13Z 41.140.15.25 wikitext text/x-wiki [[Fichier:Gnome-terminal.svg|175px|left]]La programmation dans le domaine informatique est l’ensemble des activités qui permettent l'écriture des programmes informatiques. C’est une étape importante de la conception de logiciel (voire de matériel). Pour écrire le résultat de cette activité, on utilise un langage de programmation. programmation représente usuellement le codage, c'est-à-dire la rédaction du code source d’un logiciel. On utilise plutôt le terme développement pour dénoter l’ensemble des activités lié à la création d’un logiciel. Attention, cela est difficil Il faut étudier ce département intensivement et souvent. {{Autocat}} 6jhtqw1ec0qgfi4q4maz4887wlixvwf 881232 881231 2022-08-12T01:27:59Z 41.140.15.25 Yas wikitext text/x-wiki [[Fichier:Gnome-terminal.svg|175px|left]]La programmation dans le domaine informatique est l’ensemble des activités qui permettent l'écriture des programmes informatiques. C’est une étape importante de la conception de logiciel (voire de matériel). Pour écrire le résultat de cette activité, on utilise un langage de programmation. programmation . {{Autocat}} tpoun6gdko45f8jeyxhwkr5kx894rai Architectures classique et baroque/Architecture classique 0 20417 881233 834789 2022-08-12T04:01:40Z CommonsDelinker 472 Replacing Poussin_Inspiration_of_the_poet_Louvre.jpg with [[File:L'Inspiration_du_poète_-_circa_1629_-_Nicolas_Poussin_-_Louvre_-_RF_1774.jpg]] (by [[:c:User:CommonsDelinker|CommonsDelinker]] because: [[:c:COM:FR|File renamed]]: [[:c:COM:FR#FR4|Criterion wikitext text/x-wiki {{Chapitre | idfaculté = urbanisme | numéro = 1 | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Architecture baroque/]] | niveau = 15 }} == Introduction == Ce courant artistique se développera pendant près d'un siècle (du XVIIe au XVIIIe siècles). Il débuta lors des trente années de travaux du château de Versailles. Il est protégé par les académies de musique et de théâtre dans un seul but: faire rayonner la monarchie française. L'architecture Classique privilégie les lignes horizontales, et l'unité des volumes, on peut d'ailleurs citer ''L'église des Invalides'' qui met en exemple ces principales caractéristiques. Dans l'ornementation des édifices il y a une profusion et richesse de la matière, citons ''Le Château de Versailles''. Cependant il y a profusion de la matière, mais les édifices sont de tous de même uniformes dans leur composition, citons cette fois-ci ''La colonnade du Louvre. == Architecture == En France, elle est introduite par '''LeVau'''. Les bâtiments sont en pierre nue et nette. Chaque élément doit être en ligne droit qui forme un rythme discret par des colonnes centrales. Tout est symétrique. Cela reflète le bon goût français. <gallery> Fichier:Versailles_Petit_Trianon.jpg|Petit Trianon Fichier:Paris_pantheon_face.jpg|Panthéon de Paris Fichier:DSC_7353-Hotel-Crillon-Pari.jpg|Hôtel Crillon Fichier:Palace_of_versailles,_part.JPG|Château de Versailles </gallery> == Décorations == Le décorateur de Versailles est '''LeBrun'''. Les décorations font preuves de simplicité et de mesure. Les meubles, les pièces et les miroirs sont en lignes droites. Les couleurs donnent une impression de grandeur solennelle, d'un cadre majestueux de la Monarchie. <gallery> Fichier:Versailles_Queen's_Chamber.jpg|Chambre de la Reine </gallery> == La peinture == Les grands peintres de Versailles sont : '''Poussin, LeLorrain et LeBrun'''. Comme dans tout le classique, la peinture est en lignes verticales et symétriques. L'atmosphère des scènes est paisible et les couleurs assez froides. L'homme pose figé dans la grandeur de son rang/travail. Souvent, les tableaux représentent des scènes antiques. <gallery> Image:Charles Le Brun - Pierre Séguier, chancelier de France (1655-1661).JPG|Le chancelier Séguier Image:Louis-xiv-lebrunl.jpg|Louis XIV Image:Louis XIV (1666) Charles le Brun.jpg|Louis XIV et Colbert Image:Louis14-z2.jpg|Louis XIV. Image:Le Brun, Alexander and Porus.jpg|Alexandre et Porus Image:MarieMadeleinedAubray.jpg|Marie Madeleine Marguerite d'Aubray Image:Henri-turenne.jpg|Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne Image:Lebrun Louis1668.jpg|Louis XIV Image:L'Inspiration du poète - circa 1629 - Nicolas Poussin - Louvre - RF 1774.jpg|L'inspiration du poète Image:Claude_Lorrain_Landscape_With_Dancing_Satyrs_and_Nymphs.jpg Image:Claude_Lorrain_028.jpg Image:Claude_Lorrain_026.jpg </gallery> == La sculpture == Art illustré par '''Puget''', les statues sont pour la plupart équestres et les personnages mythologiques. La pose est élégante et figée : héritage de la renaissance ; dans un seul but : figer l'homme dans sa grandeur et sa dignité. <gallery> Image:Puget1.jpg Image:Perseus Andromeda Puget Louvre MR2076.jpg|Persée et Andromède Image:PugetHercule.jpg|Hercule Image:Puget - Diogenes Alexander Louvre.jpg|La rencontre d'Alexandre et de Diogène de Sinope </gallery> {{Bas de page | idfaculté = urbanisme | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Architecture baroque/]] }} jkm6bxrcdz3skznxakt3w0v847ceghy Théorie physique des distributions/Espaces fondamentaux 0 57252 881213 845623 2022-08-11T12:37:29Z Bécassin 19721 /* Espace des fonctions physiques */ wikitext text/x-wiki {{Chapitre | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] | page_liée = Exercices/Espaces de base | numéro = 1 | niveau = 15 }} La théorie des distributions établie par [[w:Laurent Schwartz (mathématicien)|Laurent Schwartz]] entre 1945 et 1950 généralise le concept de fonctions pour permettre notamment de résoudre une plus grande classe d'équations différentielles. La théorie complète considère la totalité des fonctions d'une variable réelle, ce qui nécessite l’introduction d’outils mathématiques plus élaborés comme la théorie de la mesure et l'intégrale de Lebesgue. Ce chapitre définit un sous-ensemble de l’ensemble des fonctions d'une variable réelle qui, tout en étant un sous-espace vectoriel de l’ensemble des fonctions, sera suffisant pour décrire la plupart des phénomènes physiques. Nous définirons ensuite quelques ensembles de fonctions qui nous seront utiles dans les chapitres suivants. Nous définirons ces ensembles dans un ordre tel que le suivant sera un sous-espace vectoriel du précédent. Tous ces ensembles de fonctions sont définis sur ℝ pour des raisons de simplification. Dans une théorie des distributions plus élaborée, on considère des espaces aux propriétés similaires décris sur un ensemble de définition différent.__TOC__ {{Clr}} == Espace des fonctions physiques == Nous donnerons une première définition : {{Définition | titre =Définition : continuité à droite en un point | contenu = Soit <math>a</math> un réel. Une [[Fonctions d'une variable réelle|fonction d'une variable réelle]] sera dite "''continue à droite en <math>a</math>''" si : <math>\quad \lim_{x \to a,\ x>a} f(x) = f(a)</math>. }} Par exemple, la [[w:Fonction de Heaviside|fonction de Heaviside]] H définie par : <math>\forall x \in \R\quad H(x)=\left\{\begin{matrix} 0 & \mathrm{si} & x < 0 \\ 1 & \mathrm{si} & x \geqslant 0. \end{matrix}\right. </math> est continue à droite en 0. En effet : <math>\lim_{x \to 0,\ x>0} H(x) = 1 =H(0)</math>. {{Définition | titre = Définition : fonctions physiques | contenu = Dans cette leçon, nous appellerons "''fonction physique''", une fonction qui vérifie les trois propriétés suivantes : *elle est définie sur l’ensemble des nombres réels ℝ ; *elle est continue à droite en tout réel ; *elle est intégrable sur tout intervalle borné [''a'', ''b'']. Dans cette leçon, nous noterons ℘ l'ensemble des fonctions physiques }} {{Encart | symbole = exemple | contenu = '''Exemple''' * Nous voyons, par exemple, que la fonction de Heaviside est une fonction physique. * La fonction ''f'' définie par ''f''(''x'') = 1/''x'' n'est pas une fonction physique (bien qu'étant continue à droite en tout point de son ensemble de définition) car elle n'est pas définie en 0. * La fonction <math>f</math> définie par :<br><math>\forall t \in \R\quad f(t)=\begin{cases}\frac1x &\text{si } & t < 0 \\ 0 & \mathrm{si} & t \geqslant 0\end{cases}</math><br>n'est pas une fonction physique (bien qu'étant définie et continue à droite en tout point) car elle n'est pas intégrable sur [–1, 1] par exemple. }} {{Encart | symbole = attention | contenu = '''Remarque''' Les fonctions physiques seront, dans notre leçon, des fonctions d'une variable réelle, mais son ensemble d'arrivée ne sera pas nécessairement l’ensemble des nombres réels. Il se peut que ce soit l’ensemble des nombres complexes. Ce sera le cas, par exemple, lorsque nous étudierons la transformée de Fourier. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble ℘ des fonctions physiques est un [[espace vectoriel]] sur ℝ. }} {{démonstration déroulante | contenu = Nous savons que l’ensemble ℱ des fonctions d'une variable réelle est un espace vectoriel sur ℝ. Il nous suffit donc de montrer que ℘ est un [[Espace vectoriel/Définitions#Sous-espace vectoriel|sous-espace vectoriel]] de ℱ. <u>'''Non-vacuité.'''</u> La fonction constante nulle est une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi interne.'''</u> Soit f et g deux fonctions de ℘. Montrons que f + g est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f et g étant des fonctions de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math> ; <math>\lim_{x\to a,\ x>a}g(x) = g(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(f+g)(x) = \lim_{x \to a,\ x>a} [f(x)+g(x)]=\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) + \lim_{x\to a,\ x>a}g(x)= f(a) + g(a) = (f+g)(a) </math>. f + g est donc une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi externe.'''</u> Soit f un fonctions de ℘ et α un scalaire. Montrons que αf est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f étant une fonction de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(\alpha f)(x) =\lim_{x\to a,\ x>a}\alpha f(x) = \alpha\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = \alpha f(a) = (\alpha f)(a) </math>. αf est donc une fonction de ℘. ℘ est donc bien un sous-espace vectoriel de ℱ et, par conséquent, c’est un espace vectoriel. }} {{Encart | largeur = mince | marge = moyen | contenu = Pourquoi avoir introduit l’ensemble ℘ ? Cet ensemble, comme son nom l'indique, représente bien l’ensemble des fonctions rencontrées dans le monde physique. Si l’on considère, par exemple, l'électronique, les tensions aux bornes des composants ou les intensités traversant les composants sont des fonctions qui, la plupart du temps, sont continues, mais peuvent avoir des points de discontinuité. L'intensité peut avoir des points de discontinuité dans un condensateur et la tension peut avoir des points de discontinuité aux bornes d'une bobine. Lorsque l’on ferme un interrupteur à l'instant t, on fait apparaître brusquement aux bornes d'un circuit une tension non nulle à cet instant. La tension, qui était nulle avant l'instant t, devient non nulle à partir de cet instant. Nous voyons alors que cette tension peut se représenter par une fonction qui présente un point de discontinuité en t, tout en étant continue à droite en t. On considérera que les phénomènes commencent à un instant t et se poursuivent dans le futur, ce qui signifie qu'en tout point de discontinuité la fonction considérée sera continue à droite. La continuité à droite traduit donc l'écoulement du temps pour les fonctions du temps (flèche du temps). Une autre raison d'avoir introduit les fonctions physiques est de simplifier considérablement la théorie des distributions. La plupart des tracasseries que l'on rencontre en considérant la totalité de l'ensemble des fonctions réelles n'existent plus et le lecteur peut ainsi disposer d'une théorie des distributions bien suffisante dans la plupart des applications en physique. L'entrainement acquis avec cette théorie simplifiée lui permettra d'aborder plus sereinement une théorie des distributions plus complète si le besoin se fait sentir. }} == Espace des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ | contenu = Une fonction est dite indéfiniment dérivable sur ℝ si elle admet une dérivée à tout ordre sur ℝ. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ est noté <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math display="inline">\mathcal E</math> des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l’espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de la dérivation. De plus, une fonction dérivable est continue et ''a fortiori'' continue à droite. }} L'espace vectoriel <math display="inline">\mathcal E</math> nous permettra de définir, par dualité, l’espace des distributions à support compact. == Espace de Schwartz == Avant de définir l'espace de Schwartz, nous définirons un autre espace utile à cette définition : === Espace des fonctions à décroissance rapide === <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions à décroissance rapide | contenu = Une fonction est dite à décroissance rapide si son produit par n'importe quel polynôme a pour limite 0 en ±∞ ou, ce qui est équivalent : si son produit par n'importe quelle puissance de la variable est borné. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions à décroissance rapide forme un sous-espace vectoriel de ℱ. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Cet ensemble est l'intersection, sur tous les entiers naturels <math>n</math>, des sous-espaces vectoriels <math>M_n^{-1}(\mathcal F_0)</math>, où <math>\mathcal F_0</math> désigne ici le sous-espace des fonctions nulles à l'infini et <math>M_n:\mathcal F\to\mathcal F</math> l'[[Application linéaire|application (linéaire)]] de multiplication par <math>x^n</math> des fonctions de la variable <math>x</math>. }} === Définition de l'espace de Schwartz === <br> {{Définition | titre =Définition : espace de Schwartz | contenu ={{Wikipédia|Espace de Schwartz}} L'espace de Schwartz est l’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables dont les dérivées à tout ordre sont à décroissance rapide. Cet ensemble est noté <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{Théorème | contenu = L'espace de Schwartz <math>\mathcal S</math> forme un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Notons <math>\mathcal E_{rap}</math> l'intersection de <math>\mathcal E</math> et de l'espace des fonctions à décroissance rapide. C'est donc un sous-espace vectoriel de <math>\mathcal E</math>. L'application de dérivation, <math>D:\mathcal E\to\mathcal E</math>, est linéaire, et <math>\mathcal S=\cap_{n\in\N}D^{-n}\left(\mathcal E_{rap}\right)</math>. }} == Espace des fonctions sommables == <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions sommables sur ℝ | contenu = Une fonction physique sera dite sommable sur ℝ si [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées|son intégrale de -∞ à +∞]] converge. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions physiques sommables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l'espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de l'intégration sur un segment et de celle du passage à la limite (en -∞ et +∞). }} Toute fonction physique à décroissance rapide — en particulier toute fonction de Schwartz — est évidemment [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées#Convergence absolue|absolument sommable]]. == Espace des fonctions indéfiniment dérivables et à support compact == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions à support compact | contenu = Une fonction <math>f:\R\to\R</math> est dite à support compact s'il existe un intervalle réel borné <math>[a,b]</math> tel que : <math> \forall x \not\in [a,b] \quad f(x) = 0 </math>. }} {{Définition | titre = Fonctions indéfiniment dérivables à support compact | contenu = Une fonction est dite indéfiniment dérivable à support compact si elle est de classe C{{exp|∞}} et à support compact. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est noté <math display="inline">\mathcal D</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math>\mathcal D</math> des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{démonstration déroulante | contenu = L'ensemble des fonctions à support compact est un sous-espace vectoriel de ℱ, comme union d'une suite ''croissante'' de sous-espaces vectoriels : les espaces de fonctions définies sur <math>[-n,n]</math> et complétés par 0 en dehors. <math>\mathcal D</math> est l'intersection de ce sous-espace et de <math>\mathcal E</math>. C'est donc également un sous-espace vectoriel de ℱ. De plus, <math>\mathcal D\subset\mathcal S</math>. }} Nous montrerons en exercice que cet espace vectoriel n'est pas réduit à la fonction nulle. {{Bas de page | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] }} 1s1lnoc0c7d2ydqsngcopoyknwtiqio 881214 881213 2022-08-11T12:43:53Z Bécassin 19721 /* Espace des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ */ wikitext text/x-wiki {{Chapitre | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] | page_liée = Exercices/Espaces de base | numéro = 1 | niveau = 15 }} La théorie des distributions établie par [[w:Laurent Schwartz (mathématicien)|Laurent Schwartz]] entre 1945 et 1950 généralise le concept de fonctions pour permettre notamment de résoudre une plus grande classe d'équations différentielles. La théorie complète considère la totalité des fonctions d'une variable réelle, ce qui nécessite l’introduction d’outils mathématiques plus élaborés comme la théorie de la mesure et l'intégrale de Lebesgue. Ce chapitre définit un sous-ensemble de l’ensemble des fonctions d'une variable réelle qui, tout en étant un sous-espace vectoriel de l’ensemble des fonctions, sera suffisant pour décrire la plupart des phénomènes physiques. Nous définirons ensuite quelques ensembles de fonctions qui nous seront utiles dans les chapitres suivants. Nous définirons ces ensembles dans un ordre tel que le suivant sera un sous-espace vectoriel du précédent. Tous ces ensembles de fonctions sont définis sur ℝ pour des raisons de simplification. Dans une théorie des distributions plus élaborée, on considère des espaces aux propriétés similaires décris sur un ensemble de définition différent.__TOC__ {{Clr}} == Espace des fonctions physiques == Nous donnerons une première définition : {{Définition | titre =Définition : continuité à droite en un point | contenu = Soit <math>a</math> un réel. Une [[Fonctions d'une variable réelle|fonction d'une variable réelle]] sera dite "''continue à droite en <math>a</math>''" si : <math>\quad \lim_{x \to a,\ x>a} f(x) = f(a)</math>. }} Par exemple, la [[w:Fonction de Heaviside|fonction de Heaviside]] H définie par : <math>\forall x \in \R\quad H(x)=\left\{\begin{matrix} 0 & \mathrm{si} & x < 0 \\ 1 & \mathrm{si} & x \geqslant 0. \end{matrix}\right. </math> est continue à droite en 0. En effet : <math>\lim_{x \to 0,\ x>0} H(x) = 1 =H(0)</math>. {{Définition | titre = Définition : fonctions physiques | contenu = Dans cette leçon, nous appellerons "''fonction physique''", une fonction qui vérifie les trois propriétés suivantes : *elle est définie sur l’ensemble des nombres réels ℝ ; *elle est continue à droite en tout réel ; *elle est intégrable sur tout intervalle borné [''a'', ''b'']. Dans cette leçon, nous noterons ℘ l'ensemble des fonctions physiques }} {{Encart | symbole = exemple | contenu = '''Exemple''' * Nous voyons, par exemple, que la fonction de Heaviside est une fonction physique. * La fonction ''f'' définie par ''f''(''x'') = 1/''x'' n'est pas une fonction physique (bien qu'étant continue à droite en tout point de son ensemble de définition) car elle n'est pas définie en 0. * La fonction <math>f</math> définie par :<br><math>\forall t \in \R\quad f(t)=\begin{cases}\frac1x &\text{si } & t < 0 \\ 0 & \mathrm{si} & t \geqslant 0\end{cases}</math><br>n'est pas une fonction physique (bien qu'étant définie et continue à droite en tout point) car elle n'est pas intégrable sur [–1, 1] par exemple. }} {{Encart | symbole = attention | contenu = '''Remarque''' Les fonctions physiques seront, dans notre leçon, des fonctions d'une variable réelle, mais son ensemble d'arrivée ne sera pas nécessairement l’ensemble des nombres réels. Il se peut que ce soit l’ensemble des nombres complexes. Ce sera le cas, par exemple, lorsque nous étudierons la transformée de Fourier. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble ℘ des fonctions physiques est un [[espace vectoriel]] sur ℝ. }} {{démonstration déroulante | contenu = Nous savons que l’ensemble ℱ des fonctions d'une variable réelle est un espace vectoriel sur ℝ. Il nous suffit donc de montrer que ℘ est un [[Espace vectoriel/Définitions#Sous-espace vectoriel|sous-espace vectoriel]] de ℱ. <u>'''Non-vacuité.'''</u> La fonction constante nulle est une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi interne.'''</u> Soit f et g deux fonctions de ℘. Montrons que f + g est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f et g étant des fonctions de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math> ; <math>\lim_{x\to a,\ x>a}g(x) = g(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(f+g)(x) = \lim_{x \to a,\ x>a} [f(x)+g(x)]=\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) + \lim_{x\to a,\ x>a}g(x)= f(a) + g(a) = (f+g)(a) </math>. f + g est donc une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi externe.'''</u> Soit f un fonctions de ℘ et α un scalaire. Montrons que αf est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f étant une fonction de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(\alpha f)(x) =\lim_{x\to a,\ x>a}\alpha f(x) = \alpha\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = \alpha f(a) = (\alpha f)(a) </math>. αf est donc une fonction de ℘. ℘ est donc bien un sous-espace vectoriel de ℱ et, par conséquent, c’est un espace vectoriel. }} {{Encart | largeur = mince | marge = moyen | contenu = Pourquoi avoir introduit l’ensemble ℘ ? Cet ensemble, comme son nom l'indique, représente bien l’ensemble des fonctions rencontrées dans le monde physique. Si l’on considère, par exemple, l'électronique, les tensions aux bornes des composants ou les intensités traversant les composants sont des fonctions qui, la plupart du temps, sont continues, mais peuvent avoir des points de discontinuité. L'intensité peut avoir des points de discontinuité dans un condensateur et la tension peut avoir des points de discontinuité aux bornes d'une bobine. Lorsque l’on ferme un interrupteur à l'instant t, on fait apparaître brusquement aux bornes d'un circuit une tension non nulle à cet instant. La tension, qui était nulle avant l'instant t, devient non nulle à partir de cet instant. Nous voyons alors que cette tension peut se représenter par une fonction qui présente un point de discontinuité en t, tout en étant continue à droite en t. On considérera que les phénomènes commencent à un instant t et se poursuivent dans le futur, ce qui signifie qu'en tout point de discontinuité la fonction considérée sera continue à droite. La continuité à droite traduit donc l'écoulement du temps pour les fonctions du temps (flèche du temps). Une autre raison d'avoir introduit les fonctions physiques est de simplifier considérablement la théorie des distributions. La plupart des tracasseries que l'on rencontre en considérant la totalité de l'ensemble des fonctions réelles n'existent plus et le lecteur peut ainsi disposer d'une théorie des distributions bien suffisante dans la plupart des applications en physique. L'entrainement acquis avec cette théorie simplifiée lui permettra d'aborder plus sereinement une théorie des distributions plus complète si le besoin se fait sentir. }} == Espace des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ | contenu = Une fonction est dite "''indéfiniment dérivable sur ℝ''" si elle admet une dérivée à tout ordre sur ℝ. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ est noté <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math display="inline">\mathcal E</math> des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l’espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de la dérivation. De plus, une fonction dérivable est continue et ''a fortiori'' continue à droite. }} L'espace vectoriel <math display="inline">\mathcal E</math> nous permettra de définir, par dualité, l’espace des distributions à support compact. == Espace de Schwartz == Avant de définir l'espace de Schwartz, nous définirons un autre espace utile à cette définition : === Espace des fonctions à décroissance rapide === <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions à décroissance rapide | contenu = Une fonction est dite à décroissance rapide si son produit par n'importe quel polynôme a pour limite 0 en ±∞ ou, ce qui est équivalent : si son produit par n'importe quelle puissance de la variable est borné. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions à décroissance rapide forme un sous-espace vectoriel de ℱ. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Cet ensemble est l'intersection, sur tous les entiers naturels <math>n</math>, des sous-espaces vectoriels <math>M_n^{-1}(\mathcal F_0)</math>, où <math>\mathcal F_0</math> désigne ici le sous-espace des fonctions nulles à l'infini et <math>M_n:\mathcal F\to\mathcal F</math> l'[[Application linéaire|application (linéaire)]] de multiplication par <math>x^n</math> des fonctions de la variable <math>x</math>. }} === Définition de l'espace de Schwartz === <br> {{Définition | titre =Définition : espace de Schwartz | contenu ={{Wikipédia|Espace de Schwartz}} L'espace de Schwartz est l’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables dont les dérivées à tout ordre sont à décroissance rapide. Cet ensemble est noté <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{Théorème | contenu = L'espace de Schwartz <math>\mathcal S</math> forme un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Notons <math>\mathcal E_{rap}</math> l'intersection de <math>\mathcal E</math> et de l'espace des fonctions à décroissance rapide. C'est donc un sous-espace vectoriel de <math>\mathcal E</math>. L'application de dérivation, <math>D:\mathcal E\to\mathcal E</math>, est linéaire, et <math>\mathcal S=\cap_{n\in\N}D^{-n}\left(\mathcal E_{rap}\right)</math>. }} == Espace des fonctions sommables == <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions sommables sur ℝ | contenu = Une fonction physique sera dite sommable sur ℝ si [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées|son intégrale de -∞ à +∞]] converge. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions physiques sommables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l'espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de l'intégration sur un segment et de celle du passage à la limite (en -∞ et +∞). }} Toute fonction physique à décroissance rapide — en particulier toute fonction de Schwartz — est évidemment [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées#Convergence absolue|absolument sommable]]. == Espace des fonctions indéfiniment dérivables et à support compact == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions à support compact | contenu = Une fonction <math>f:\R\to\R</math> est dite à support compact s'il existe un intervalle réel borné <math>[a,b]</math> tel que : <math> \forall x \not\in [a,b] \quad f(x) = 0 </math>. }} {{Définition | titre = Fonctions indéfiniment dérivables à support compact | contenu = Une fonction est dite indéfiniment dérivable à support compact si elle est de classe C{{exp|∞}} et à support compact. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est noté <math display="inline">\mathcal D</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math>\mathcal D</math> des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{démonstration déroulante | contenu = L'ensemble des fonctions à support compact est un sous-espace vectoriel de ℱ, comme union d'une suite ''croissante'' de sous-espaces vectoriels : les espaces de fonctions définies sur <math>[-n,n]</math> et complétés par 0 en dehors. <math>\mathcal D</math> est l'intersection de ce sous-espace et de <math>\mathcal E</math>. C'est donc également un sous-espace vectoriel de ℱ. De plus, <math>\mathcal D\subset\mathcal S</math>. }} Nous montrerons en exercice que cet espace vectoriel n'est pas réduit à la fonction nulle. {{Bas de page | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] }} jxsniyxzkynmg7jgnh2v4hvzd2q2e1v 881215 881214 2022-08-11T12:44:55Z Bécassin 19721 /* Espace de Schwartz */ wikitext text/x-wiki {{Chapitre | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] | page_liée = Exercices/Espaces de base | numéro = 1 | niveau = 15 }} La théorie des distributions établie par [[w:Laurent Schwartz (mathématicien)|Laurent Schwartz]] entre 1945 et 1950 généralise le concept de fonctions pour permettre notamment de résoudre une plus grande classe d'équations différentielles. La théorie complète considère la totalité des fonctions d'une variable réelle, ce qui nécessite l’introduction d’outils mathématiques plus élaborés comme la théorie de la mesure et l'intégrale de Lebesgue. Ce chapitre définit un sous-ensemble de l’ensemble des fonctions d'une variable réelle qui, tout en étant un sous-espace vectoriel de l’ensemble des fonctions, sera suffisant pour décrire la plupart des phénomènes physiques. Nous définirons ensuite quelques ensembles de fonctions qui nous seront utiles dans les chapitres suivants. Nous définirons ces ensembles dans un ordre tel que le suivant sera un sous-espace vectoriel du précédent. Tous ces ensembles de fonctions sont définis sur ℝ pour des raisons de simplification. Dans une théorie des distributions plus élaborée, on considère des espaces aux propriétés similaires décris sur un ensemble de définition différent.__TOC__ {{Clr}} == Espace des fonctions physiques == Nous donnerons une première définition : {{Définition | titre =Définition : continuité à droite en un point | contenu = Soit <math>a</math> un réel. Une [[Fonctions d'une variable réelle|fonction d'une variable réelle]] sera dite "''continue à droite en <math>a</math>''" si : <math>\quad \lim_{x \to a,\ x>a} f(x) = f(a)</math>. }} Par exemple, la [[w:Fonction de Heaviside|fonction de Heaviside]] H définie par : <math>\forall x \in \R\quad H(x)=\left\{\begin{matrix} 0 & \mathrm{si} & x < 0 \\ 1 & \mathrm{si} & x \geqslant 0. \end{matrix}\right. </math> est continue à droite en 0. En effet : <math>\lim_{x \to 0,\ x>0} H(x) = 1 =H(0)</math>. {{Définition | titre = Définition : fonctions physiques | contenu = Dans cette leçon, nous appellerons "''fonction physique''", une fonction qui vérifie les trois propriétés suivantes : *elle est définie sur l’ensemble des nombres réels ℝ ; *elle est continue à droite en tout réel ; *elle est intégrable sur tout intervalle borné [''a'', ''b'']. Dans cette leçon, nous noterons ℘ l'ensemble des fonctions physiques }} {{Encart | symbole = exemple | contenu = '''Exemple''' * Nous voyons, par exemple, que la fonction de Heaviside est une fonction physique. * La fonction ''f'' définie par ''f''(''x'') = 1/''x'' n'est pas une fonction physique (bien qu'étant continue à droite en tout point de son ensemble de définition) car elle n'est pas définie en 0. * La fonction <math>f</math> définie par :<br><math>\forall t \in \R\quad f(t)=\begin{cases}\frac1x &\text{si } & t < 0 \\ 0 & \mathrm{si} & t \geqslant 0\end{cases}</math><br>n'est pas une fonction physique (bien qu'étant définie et continue à droite en tout point) car elle n'est pas intégrable sur [–1, 1] par exemple. }} {{Encart | symbole = attention | contenu = '''Remarque''' Les fonctions physiques seront, dans notre leçon, des fonctions d'une variable réelle, mais son ensemble d'arrivée ne sera pas nécessairement l’ensemble des nombres réels. Il se peut que ce soit l’ensemble des nombres complexes. Ce sera le cas, par exemple, lorsque nous étudierons la transformée de Fourier. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble ℘ des fonctions physiques est un [[espace vectoriel]] sur ℝ. }} {{démonstration déroulante | contenu = Nous savons que l’ensemble ℱ des fonctions d'une variable réelle est un espace vectoriel sur ℝ. Il nous suffit donc de montrer que ℘ est un [[Espace vectoriel/Définitions#Sous-espace vectoriel|sous-espace vectoriel]] de ℱ. <u>'''Non-vacuité.'''</u> La fonction constante nulle est une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi interne.'''</u> Soit f et g deux fonctions de ℘. Montrons que f + g est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f et g étant des fonctions de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math> ; <math>\lim_{x\to a,\ x>a}g(x) = g(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(f+g)(x) = \lim_{x \to a,\ x>a} [f(x)+g(x)]=\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) + \lim_{x\to a,\ x>a}g(x)= f(a) + g(a) = (f+g)(a) </math>. f + g est donc une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi externe.'''</u> Soit f un fonctions de ℘ et α un scalaire. Montrons que αf est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f étant une fonction de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(\alpha f)(x) =\lim_{x\to a,\ x>a}\alpha f(x) = \alpha\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = \alpha f(a) = (\alpha f)(a) </math>. αf est donc une fonction de ℘. ℘ est donc bien un sous-espace vectoriel de ℱ et, par conséquent, c’est un espace vectoriel. }} {{Encart | largeur = mince | marge = moyen | contenu = Pourquoi avoir introduit l’ensemble ℘ ? Cet ensemble, comme son nom l'indique, représente bien l’ensemble des fonctions rencontrées dans le monde physique. Si l’on considère, par exemple, l'électronique, les tensions aux bornes des composants ou les intensités traversant les composants sont des fonctions qui, la plupart du temps, sont continues, mais peuvent avoir des points de discontinuité. L'intensité peut avoir des points de discontinuité dans un condensateur et la tension peut avoir des points de discontinuité aux bornes d'une bobine. Lorsque l’on ferme un interrupteur à l'instant t, on fait apparaître brusquement aux bornes d'un circuit une tension non nulle à cet instant. La tension, qui était nulle avant l'instant t, devient non nulle à partir de cet instant. Nous voyons alors que cette tension peut se représenter par une fonction qui présente un point de discontinuité en t, tout en étant continue à droite en t. On considérera que les phénomènes commencent à un instant t et se poursuivent dans le futur, ce qui signifie qu'en tout point de discontinuité la fonction considérée sera continue à droite. La continuité à droite traduit donc l'écoulement du temps pour les fonctions du temps (flèche du temps). Une autre raison d'avoir introduit les fonctions physiques est de simplifier considérablement la théorie des distributions. La plupart des tracasseries que l'on rencontre en considérant la totalité de l'ensemble des fonctions réelles n'existent plus et le lecteur peut ainsi disposer d'une théorie des distributions bien suffisante dans la plupart des applications en physique. L'entrainement acquis avec cette théorie simplifiée lui permettra d'aborder plus sereinement une théorie des distributions plus complète si le besoin se fait sentir. }} == Espace des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ | contenu = Une fonction est dite "''indéfiniment dérivable sur ℝ''" si elle admet une dérivée à tout ordre sur ℝ. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ est noté <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math display="inline">\mathcal E</math> des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l’espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de la dérivation. De plus, une fonction dérivable est continue et ''a fortiori'' continue à droite. }} L'espace vectoriel <math display="inline">\mathcal E</math> nous permettra de définir, par dualité, l’espace des distributions à support compact. == Espace de Schwartz == Avant de définir l'espace de Schwartz, nous définirons un autre espace utile à cette définition : === Espace des fonctions à décroissance rapide === <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions à décroissance rapide | contenu = Une fonction est dite "''à décroissance rapide''" si son produit par n'importe quel polynôme a pour limite 0 en ±∞ ou, ce qui est équivalent : si son produit par n'importe quelle puissance de la variable est borné. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions à décroissance rapide forme un sous-espace vectoriel de ℱ. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Cet ensemble est l'intersection, sur tous les entiers naturels <math>n</math>, des sous-espaces vectoriels <math>M_n^{-1}(\mathcal F_0)</math>, où <math>\mathcal F_0</math> désigne ici le sous-espace des fonctions nulles à l'infini et <math>M_n:\mathcal F\to\mathcal F</math> l'[[Application linéaire|application (linéaire)]] de multiplication par <math>x^n</math> des fonctions de la variable <math>x</math>. }} === Définition de l'espace de Schwartz === <br> {{Définition | titre =Définition : espace de Schwartz | contenu ={{Wikipédia|Espace de Schwartz}} L'espace de Schwartz est l’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables dont les dérivées à tout ordre sont à décroissance rapide. Cet ensemble est noté <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{Théorème | contenu = L'espace de Schwartz <math>\mathcal S</math> forme un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Notons <math>\mathcal E_{rap}</math> l'intersection de <math>\mathcal E</math> et de l'espace des fonctions à décroissance rapide. C'est donc un sous-espace vectoriel de <math>\mathcal E</math>. L'application de dérivation, <math>D:\mathcal E\to\mathcal E</math>, est linéaire, et <math>\mathcal S=\cap_{n\in\N}D^{-n}\left(\mathcal E_{rap}\right)</math>. }} == Espace des fonctions sommables == <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions sommables sur ℝ | contenu = Une fonction physique sera dite sommable sur ℝ si [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées|son intégrale de -∞ à +∞]] converge. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions physiques sommables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l'espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de l'intégration sur un segment et de celle du passage à la limite (en -∞ et +∞). }} Toute fonction physique à décroissance rapide — en particulier toute fonction de Schwartz — est évidemment [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées#Convergence absolue|absolument sommable]]. == Espace des fonctions indéfiniment dérivables et à support compact == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions à support compact | contenu = Une fonction <math>f:\R\to\R</math> est dite à support compact s'il existe un intervalle réel borné <math>[a,b]</math> tel que : <math> \forall x \not\in [a,b] \quad f(x) = 0 </math>. }} {{Définition | titre = Fonctions indéfiniment dérivables à support compact | contenu = Une fonction est dite indéfiniment dérivable à support compact si elle est de classe C{{exp|∞}} et à support compact. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est noté <math display="inline">\mathcal D</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math>\mathcal D</math> des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{démonstration déroulante | contenu = L'ensemble des fonctions à support compact est un sous-espace vectoriel de ℱ, comme union d'une suite ''croissante'' de sous-espaces vectoriels : les espaces de fonctions définies sur <math>[-n,n]</math> et complétés par 0 en dehors. <math>\mathcal D</math> est l'intersection de ce sous-espace et de <math>\mathcal E</math>. C'est donc également un sous-espace vectoriel de ℱ. De plus, <math>\mathcal D\subset\mathcal S</math>. }} Nous montrerons en exercice que cet espace vectoriel n'est pas réduit à la fonction nulle. {{Bas de page | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] }} qmle4f2i9ij0oe5gzgg2nppp1pt54t0 881216 881215 2022-08-11T12:49:06Z Bécassin 19721 /* Espace des fonctions sommables */ wikitext text/x-wiki {{Chapitre | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] | page_liée = Exercices/Espaces de base | numéro = 1 | niveau = 15 }} La théorie des distributions établie par [[w:Laurent Schwartz (mathématicien)|Laurent Schwartz]] entre 1945 et 1950 généralise le concept de fonctions pour permettre notamment de résoudre une plus grande classe d'équations différentielles. La théorie complète considère la totalité des fonctions d'une variable réelle, ce qui nécessite l’introduction d’outils mathématiques plus élaborés comme la théorie de la mesure et l'intégrale de Lebesgue. Ce chapitre définit un sous-ensemble de l’ensemble des fonctions d'une variable réelle qui, tout en étant un sous-espace vectoriel de l’ensemble des fonctions, sera suffisant pour décrire la plupart des phénomènes physiques. Nous définirons ensuite quelques ensembles de fonctions qui nous seront utiles dans les chapitres suivants. Nous définirons ces ensembles dans un ordre tel que le suivant sera un sous-espace vectoriel du précédent. Tous ces ensembles de fonctions sont définis sur ℝ pour des raisons de simplification. Dans une théorie des distributions plus élaborée, on considère des espaces aux propriétés similaires décris sur un ensemble de définition différent.__TOC__ {{Clr}} == Espace des fonctions physiques == Nous donnerons une première définition : {{Définition | titre =Définition : continuité à droite en un point | contenu = Soit <math>a</math> un réel. Une [[Fonctions d'une variable réelle|fonction d'une variable réelle]] sera dite "''continue à droite en <math>a</math>''" si : <math>\quad \lim_{x \to a,\ x>a} f(x) = f(a)</math>. }} Par exemple, la [[w:Fonction de Heaviside|fonction de Heaviside]] H définie par : <math>\forall x \in \R\quad H(x)=\left\{\begin{matrix} 0 & \mathrm{si} & x < 0 \\ 1 & \mathrm{si} & x \geqslant 0. \end{matrix}\right. </math> est continue à droite en 0. En effet : <math>\lim_{x \to 0,\ x>0} H(x) = 1 =H(0)</math>. {{Définition | titre = Définition : fonctions physiques | contenu = Dans cette leçon, nous appellerons "''fonction physique''", une fonction qui vérifie les trois propriétés suivantes : *elle est définie sur l’ensemble des nombres réels ℝ ; *elle est continue à droite en tout réel ; *elle est intégrable sur tout intervalle borné [''a'', ''b'']. Dans cette leçon, nous noterons ℘ l'ensemble des fonctions physiques }} {{Encart | symbole = exemple | contenu = '''Exemple''' * Nous voyons, par exemple, que la fonction de Heaviside est une fonction physique. * La fonction ''f'' définie par ''f''(''x'') = 1/''x'' n'est pas une fonction physique (bien qu'étant continue à droite en tout point de son ensemble de définition) car elle n'est pas définie en 0. * La fonction <math>f</math> définie par :<br><math>\forall t \in \R\quad f(t)=\begin{cases}\frac1x &\text{si } & t < 0 \\ 0 & \mathrm{si} & t \geqslant 0\end{cases}</math><br>n'est pas une fonction physique (bien qu'étant définie et continue à droite en tout point) car elle n'est pas intégrable sur [–1, 1] par exemple. }} {{Encart | symbole = attention | contenu = '''Remarque''' Les fonctions physiques seront, dans notre leçon, des fonctions d'une variable réelle, mais son ensemble d'arrivée ne sera pas nécessairement l’ensemble des nombres réels. Il se peut que ce soit l’ensemble des nombres complexes. Ce sera le cas, par exemple, lorsque nous étudierons la transformée de Fourier. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble ℘ des fonctions physiques est un [[espace vectoriel]] sur ℝ. }} {{démonstration déroulante | contenu = Nous savons que l’ensemble ℱ des fonctions d'une variable réelle est un espace vectoriel sur ℝ. Il nous suffit donc de montrer que ℘ est un [[Espace vectoriel/Définitions#Sous-espace vectoriel|sous-espace vectoriel]] de ℱ. <u>'''Non-vacuité.'''</u> La fonction constante nulle est une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi interne.'''</u> Soit f et g deux fonctions de ℘. Montrons que f + g est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f et g étant des fonctions de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math> ; <math>\lim_{x\to a,\ x>a}g(x) = g(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(f+g)(x) = \lim_{x \to a,\ x>a} [f(x)+g(x)]=\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) + \lim_{x\to a,\ x>a}g(x)= f(a) + g(a) = (f+g)(a) </math>. f + g est donc une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi externe.'''</u> Soit f un fonctions de ℘ et α un scalaire. Montrons que αf est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f étant une fonction de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(\alpha f)(x) =\lim_{x\to a,\ x>a}\alpha f(x) = \alpha\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = \alpha f(a) = (\alpha f)(a) </math>. αf est donc une fonction de ℘. ℘ est donc bien un sous-espace vectoriel de ℱ et, par conséquent, c’est un espace vectoriel. }} {{Encart | largeur = mince | marge = moyen | contenu = Pourquoi avoir introduit l’ensemble ℘ ? Cet ensemble, comme son nom l'indique, représente bien l’ensemble des fonctions rencontrées dans le monde physique. Si l’on considère, par exemple, l'électronique, les tensions aux bornes des composants ou les intensités traversant les composants sont des fonctions qui, la plupart du temps, sont continues, mais peuvent avoir des points de discontinuité. L'intensité peut avoir des points de discontinuité dans un condensateur et la tension peut avoir des points de discontinuité aux bornes d'une bobine. Lorsque l’on ferme un interrupteur à l'instant t, on fait apparaître brusquement aux bornes d'un circuit une tension non nulle à cet instant. La tension, qui était nulle avant l'instant t, devient non nulle à partir de cet instant. Nous voyons alors que cette tension peut se représenter par une fonction qui présente un point de discontinuité en t, tout en étant continue à droite en t. On considérera que les phénomènes commencent à un instant t et se poursuivent dans le futur, ce qui signifie qu'en tout point de discontinuité la fonction considérée sera continue à droite. La continuité à droite traduit donc l'écoulement du temps pour les fonctions du temps (flèche du temps). Une autre raison d'avoir introduit les fonctions physiques est de simplifier considérablement la théorie des distributions. La plupart des tracasseries que l'on rencontre en considérant la totalité de l'ensemble des fonctions réelles n'existent plus et le lecteur peut ainsi disposer d'une théorie des distributions bien suffisante dans la plupart des applications en physique. L'entrainement acquis avec cette théorie simplifiée lui permettra d'aborder plus sereinement une théorie des distributions plus complète si le besoin se fait sentir. }} == Espace des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ | contenu = Une fonction est dite "''indéfiniment dérivable sur ℝ''" si elle admet une dérivée à tout ordre sur ℝ. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ est noté <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math display="inline">\mathcal E</math> des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l’espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de la dérivation. De plus, une fonction dérivable est continue et ''a fortiori'' continue à droite. }} L'espace vectoriel <math display="inline">\mathcal E</math> nous permettra de définir, par dualité, l’espace des distributions à support compact. == Espace de Schwartz == Avant de définir l'espace de Schwartz, nous définirons un autre espace utile à cette définition : === Espace des fonctions à décroissance rapide === <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions à décroissance rapide | contenu = Une fonction est dite "''à décroissance rapide''" si son produit par n'importe quel polynôme a pour limite 0 en ±∞ ou, ce qui est équivalent : si son produit par n'importe quelle puissance de la variable est borné. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions à décroissance rapide forme un sous-espace vectoriel de ℱ. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Cet ensemble est l'intersection, sur tous les entiers naturels <math>n</math>, des sous-espaces vectoriels <math>M_n^{-1}(\mathcal F_0)</math>, où <math>\mathcal F_0</math> désigne ici le sous-espace des fonctions nulles à l'infini et <math>M_n:\mathcal F\to\mathcal F</math> l'[[Application linéaire|application (linéaire)]] de multiplication par <math>x^n</math> des fonctions de la variable <math>x</math>. }} === Définition de l'espace de Schwartz === <br> {{Définition | titre =Définition : espace de Schwartz | contenu ={{Wikipédia|Espace de Schwartz}} L'espace de Schwartz est l’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables dont les dérivées à tout ordre sont à décroissance rapide. 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La théorie complète considère la totalité des fonctions d'une variable réelle, ce qui nécessite l’introduction d’outils mathématiques plus élaborés comme la théorie de la mesure et l'intégrale de Lebesgue. Ce chapitre définit un sous-ensemble de l’ensemble des fonctions d'une variable réelle qui, tout en étant un sous-espace vectoriel de l’ensemble des fonctions, sera suffisant pour décrire la plupart des phénomènes physiques. Nous définirons ensuite quelques ensembles de fonctions qui nous seront utiles dans les chapitres suivants. Nous définirons ces ensembles dans un ordre tel que le suivant sera un sous-espace vectoriel du précédent. Tous ces ensembles de fonctions sont définis sur ℝ pour des raisons de simplification. Dans une théorie des distributions plus élaborée, on considère des espaces aux propriétés similaires décris sur un ensemble de définition différent.__TOC__ {{Clr}} == Espace des fonctions physiques == Nous donnerons une première définition : {{Définition | titre =Définition : continuité à droite en un point | contenu = Soit <math>a</math> un réel. Une [[Fonctions d'une variable réelle|fonction d'une variable réelle]] sera dite "''continue à droite en <math>a</math>''" si : <math>\quad \lim_{x \to a,\ x>a} f(x) = f(a)</math>. }} Par exemple, la [[w:Fonction de Heaviside|fonction de Heaviside]] H définie par : <math>\forall x \in \R\quad H(x)=\left\{\begin{matrix} 0 & \mathrm{si} & x < 0 \\ 1 & \mathrm{si} & x \geqslant 0. \end{matrix}\right. </math> est continue à droite en 0. En effet : <math>\lim_{x \to 0,\ x>0} H(x) = 1 =H(0)</math>. {{Définition | titre = Définition : fonctions physiques | contenu = Dans cette leçon, nous appellerons "''fonction physique''", une fonction qui vérifie les trois propriétés suivantes : *elle est définie sur l’ensemble des nombres réels ℝ ; *elle est continue à droite en tout réel ; *elle est intégrable sur tout intervalle borné [''a'', ''b'']. Dans cette leçon, nous noterons ℘ l'ensemble des fonctions physiques }} {{Encart | symbole = exemple | contenu = '''Exemple''' * Nous voyons, par exemple, que la fonction de Heaviside est une fonction physique. * La fonction ''f'' définie par ''f''(''x'') = 1/''x'' n'est pas une fonction physique (bien qu'étant continue à droite en tout point de son ensemble de définition) car elle n'est pas définie en 0. * La fonction <math>f</math> définie par :<br><math>\forall t \in \R\quad f(t)=\begin{cases}\frac1x &\text{si } & t < 0 \\ 0 & \mathrm{si} & t \geqslant 0\end{cases}</math><br>n'est pas une fonction physique (bien qu'étant définie et continue à droite en tout point) car elle n'est pas intégrable sur [–1, 1] par exemple. }} {{Encart | symbole = attention | contenu = '''Remarque''' Les fonctions physiques seront, dans notre leçon, des fonctions d'une variable réelle, mais son ensemble d'arrivée ne sera pas nécessairement l’ensemble des nombres réels. Il se peut que ce soit l’ensemble des nombres complexes. Ce sera le cas, par exemple, lorsque nous étudierons la transformée de Fourier. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble ℘ des fonctions physiques est un [[espace vectoriel]] sur ℝ. }} {{démonstration déroulante | contenu = Nous savons que l’ensemble ℱ des fonctions d'une variable réelle est un espace vectoriel sur ℝ. Il nous suffit donc de montrer que ℘ est un [[Espace vectoriel/Définitions#Sous-espace vectoriel|sous-espace vectoriel]] de ℱ. <u>'''Non-vacuité.'''</u> La fonction constante nulle est une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi interne.'''</u> Soit f et g deux fonctions de ℘. Montrons que f + g est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f et g étant des fonctions de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math> ; <math>\lim_{x\to a,\ x>a}g(x) = g(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(f+g)(x) = \lim_{x \to a,\ x>a} [f(x)+g(x)]=\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) + \lim_{x\to a,\ x>a}g(x)= f(a) + g(a) = (f+g)(a) </math>. f + g est donc une fonction de ℘. <u>'''Stabilité pour la loi externe.'''</u> Soit f un fonctions de ℘ et α un scalaire. Montrons que αf est aussi une fonction de ℘. Soit a un réel, f étant une fonction de ℘, nous avons : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = f(a)</math>. On a alors : <math>\lim_{x\to a,\ x>a}(\alpha f)(x) =\lim_{x\to a,\ x>a}\alpha f(x) = \alpha\lim_{x\to a,\ x>a}f(x) = \alpha f(a) = (\alpha f)(a) </math>. αf est donc une fonction de ℘. ℘ est donc bien un sous-espace vectoriel de ℱ et, par conséquent, c’est un espace vectoriel. }} {{Encart | largeur = mince | marge = moyen | contenu = Pourquoi avoir introduit l’ensemble ℘ ? Cet ensemble, comme son nom l'indique, représente bien l’ensemble des fonctions rencontrées dans le monde physique. Si l’on considère, par exemple, l'électronique, les tensions aux bornes des composants ou les intensités traversant les composants sont des fonctions qui, la plupart du temps, sont continues, mais peuvent avoir des points de discontinuité. L'intensité peut avoir des points de discontinuité dans un condensateur et la tension peut avoir des points de discontinuité aux bornes d'une bobine. Lorsque l’on ferme un interrupteur à l'instant t, on fait apparaître brusquement aux bornes d'un circuit une tension non nulle à cet instant. La tension, qui était nulle avant l'instant t, devient non nulle à partir de cet instant. Nous voyons alors que cette tension peut se représenter par une fonction qui présente un point de discontinuité en t, tout en étant continue à droite en t. On considérera que les phénomènes commencent à un instant t et se poursuivent dans le futur, ce qui signifie qu'en tout point de discontinuité la fonction considérée sera continue à droite. La continuité à droite traduit donc l'écoulement du temps pour les fonctions du temps (flèche du temps). Une autre raison d'avoir introduit les fonctions physiques est de simplifier considérablement la théorie des distributions. La plupart des tracasseries que l'on rencontre en considérant la totalité de l'ensemble des fonctions réelles n'existent plus et le lecteur peut ainsi disposer d'une théorie des distributions bien suffisante dans la plupart des applications en physique. L'entrainement acquis avec cette théorie simplifiée lui permettra d'aborder plus sereinement une théorie des distributions plus complète si le besoin se fait sentir. }} == Espace des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ | contenu = Une fonction est dite "''indéfiniment dérivable sur ℝ''" si elle admet une dérivée à tout ordre sur ℝ. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ est noté <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math display="inline">\mathcal E</math> des fonctions indéfiniment dérivables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l’espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de la dérivation. De plus, une fonction dérivable est continue et ''a fortiori'' continue à droite. }} L'espace vectoriel <math display="inline">\mathcal E</math> nous permettra de définir, par dualité, l’espace des distributions à support compact. == Espace de Schwartz == Avant de définir l'espace de Schwartz, nous définirons un autre espace utile à cette définition : === Espace des fonctions à décroissance rapide === <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions à décroissance rapide | contenu = Une fonction est dite "''à décroissance rapide''" si son produit par n'importe quel polynôme a pour limite 0 en ±∞ ou, ce qui est équivalent : si son produit par n'importe quelle puissance de la variable est borné. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions à décroissance rapide forme un sous-espace vectoriel de ℱ. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Cet ensemble est l'intersection, sur tous les entiers naturels <math>n</math>, des sous-espaces vectoriels <math>M_n^{-1}(\mathcal F_0)</math>, où <math>\mathcal F_0</math> désigne ici le sous-espace des fonctions nulles à l'infini et <math>M_n:\mathcal F\to\mathcal F</math> l'[[Application linéaire|application (linéaire)]] de multiplication par <math>x^n</math> des fonctions de la variable <math>x</math>. }} === Définition de l'espace de Schwartz === <br> {{Définition | titre =Définition : espace de Schwartz | contenu ={{Wikipédia|Espace de Schwartz}} L'espace de Schwartz est l’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables dont les dérivées à tout ordre sont à décroissance rapide. Cet ensemble est noté <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{Théorème | contenu = L'espace de Schwartz <math>\mathcal S</math> forme un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal E</math>. }} {{Démonstration déroulante | contenu = Notons <math>\mathcal E_{rap}</math> l'intersection de <math>\mathcal E</math> et de l'espace des fonctions à décroissance rapide. C'est donc un sous-espace vectoriel de <math>\mathcal E</math>. L'application de dérivation, <math>D:\mathcal E\to\mathcal E</math>, est linéaire, et <math>\mathcal S=\cap_{n\in\N}D^{-n}\left(\mathcal E_{rap}\right)</math>. }} == Espace des fonctions sommables == <br> {{Définition | titre = Définition : fonctions sommables sur ℝ | contenu = Une fonction physique sera dite "''sommable sur ℝ''" si [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées|son intégrale de -∞ à +∞]] converge. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble des fonctions physiques sommables sur ℝ forme un sous-espace vectoriel de l'espace ℘ des fonctions physiques. }} {{démonstration déroulante | contenu = La stabilité de la loi interne et de la loi externe proviennent de la linéarité de l'intégration sur un segment et de celle du passage à la limite (en -∞ et +∞). }} Toute fonction physique à décroissance rapide — en particulier toute fonction de Schwartz — est évidemment [[Intégration de Riemann/Intégrales généralisées#Convergence absolue|absolument sommable]]. == Espace des fonctions indéfiniment dérivables et à support compact == <br> {{Définition | titre =Définition : fonctions à support compact | contenu = Une fonction <math>f:\R\to\R</math> est dite "''à support compact''" s'il existe un intervalle réel borné <math>[a,b]</math> tel que : <math> \forall x \not\in [a,b] \quad f(x) = 0 </math>. }} {{Définition | titre = Fonctions indéfiniment dérivables à support compact | contenu = Une fonction est dite "''indéfiniment dérivable à support compact''" si elle est de classe C{{exp|∞}} et à support compact. L’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est noté <math display="inline">\mathcal D</math>. }} {{Théorème | contenu = L'ensemble <math>\mathcal D</math> des fonctions indéfiniment dérivables à support compact est un sous-espace vectoriel de <math display="inline">\mathcal S</math>. }} {{démonstration déroulante | contenu = L'ensemble des fonctions à support compact est un sous-espace vectoriel de ℱ, comme union d'une suite ''croissante'' de sous-espaces vectoriels : les espaces de fonctions définies sur <math>[-n,n]</math> et complétés par 0 en dehors. <math>\mathcal D</math> est l'intersection de ce sous-espace et de <math>\mathcal E</math>. C'est donc également un sous-espace vectoriel de ℱ. De plus, <math>\mathcal D\subset\mathcal S</math>. }} Nous montrerons en exercice que cet espace vectoriel n'est pas réduit à la fonction nulle. {{Bas de page | idfaculté = physique | précédent = [[../|Sommaire]] | suivant = [[../Introduction des distributions/]] }} rtulz25p4fcyqmco5vcjj8qkjmmv1fo Utilisateur:Ambre Troizat/Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique/François Claude de Bouillé, Gouverneur des colonies françaises des îles du vent 2 73723 881222 758116 2022-08-11T19:35:14Z Ambre Troizat 8860 /* Notes & Références */ François Claude de Bouillé wikitext text/x-wiki [[w:François Claude de Bouillé|François Claude de Bouillé, Gouverneur des colonies françaises des îles du vent]] === Critiques contre Bouillé, organisateur de la fuite à Varennes === {{Citation bloc|J'en étois là et j'allois me livrer avec quelque force à tous les développemens de mon sujet lorsque dans le fond d'une campagne bien solitaire j'appris avec certitude la nouvelle inespérée de l'évasion du Roi : mon premier soin fut d'accourrir ici et certes ce n'étoit pas pour y faire des phrases.<br>Et moi aussi je partois mais à peine avois-je eu le loisir de me tracer mon itinéraire que je fus étourdi de l'arrestation de Varennes Cette honteuse reprise s'est exécutée avec tant de grâce et de facilité que dans ce beau projet il m est bien difficile d'y voir maintenant autre chose qu'une boutade mal concertée dont le succès a été confié comme de coutume à gens également incapables d'intelligence et de résolution<ref>[https://books.google.fr/books/content?id=2ChGAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PT86&img=1&zoom=3&sig=ACfU3U31vsLgy4njSSe_SIAjriVRDzOKxw&ci=120%2C214%2C732%2C734&edge=0 Journal de M. Suleau, page 25]</ref><br>Et M de Bouillé lui-même se croit-il donc bien justifié par toutes ces bravades qu'il décoche avec tant de sécurité du fond d'une retraite inaccessible C'est à mon sens un étrange courage que celui qu'on a la bonté d'admirer dans son cartel !<br> Dans les champs de Pharsale il eût fallu l'avoir<br> Quand ''tout est perdu même l'honneur'' ne sied-il pas bien de s'escrimer en rodomontades ? quelle est donc cet charlatannerie d'usurper une attitude menaçante quand on a fui honteusement sans rendre aucun combat ?<ref>[https://books.google.fr/books/content?id=2ChGAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PT89&img=1&zoom=3&sig=ACfU3U3lCRuufrv1hy6MddSV8POiXo8DKA&ci=148%2C311%2C720%2C547&edge=0 Journal de M. Suleau, page 28]</ref>|Journal de M. Suleau<ref>Cf. Suleau in Eugène Hatin.- [https://books.google.fr/books?id=7LuBjbFRjqoC Histoire politique et littéraire de la presse en France: avec une introd. historique sur les origines du journal et la bibliographie générale des journaux depuis leur origine, Volume 7],1861</ref>, 1791, 1/4<ref>[https://books.google.fr/books?id=2ChGAAAAcAAJ Journal de M. Suleau, 1791, 1/4]</ref>.}} [[w:Élysée de Suleau|Louis-Antoine-Ange-Élysée, vicomte de Suleau]], préfet et homme politique français du XIXe siècle, naquit à Saint-Cloud (Seine-et-Oise) le 11 mars 1793. Il est décédé le 24 janvier 1871 à Aix-les-Bains. Est-il le fils du précédent ? === Critiques contre Bouillé émigré : caricature "''Bouillé dit Sacrogorgon, général de l'armée noire''" === ==== L'armée de Condé ==== [[Fichier:La Contre-révolution, 1791.png|100px|vignette|gauche|Le général [[w:Jean Thérèse de Beaumont d'Autichamp|Jean-François Thérèse Louis de Beaumont, marquis d'Autichamp, (1738-1831)]], émigré, organisateur de "l'armée de Condé", devant le "Fort de la Constitution".]] [[w:Armée_des_émigrés#Armée_de_Condé_(1791-1801)|Armée de Condé]] Description de l’estampe : [[w:fr:Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, 1736-1818]] (dit ''Son altesse contre-révolutionnaire le petit Condé''), émigré, venant de reconnaître le fort de la Constitution, commende : halte ! Le général [[w:fr:Jean Thérèse de Beaumont d'Autichamp|Jean-François Thérèse Louis de Beaumont, marquis d'Autichamp, (1738-1831)]], également émigré, organisateur de "l'armée de Condé". proposant la retraite.}} |date=1791 ==== Bouillé dit ''Sacrogorgon'', général de l'''armée noire'' ==== [[Fichier:Bouillé dit Sacrogorgon, général de l'armée noire faisant faire l'exercice à un ex conseiller au parlement.png|100 px|vignette|gauche|Bouillé dit "Sacrogorgon, général de l'armée noire"]] Cette caricature semble être une allusion au rôle de Bouillé dans l'[[w:Armée_des_émigrés#Armée_de_Condé_(1791-1801)|armée de Condé]]<ref>Analyser "''Les Condé, une famille au service des rois : le père Louis V Joseph de Bourbon-Condé''". Au service de qui peuvent-ils être à cette époque ?</ref>, [[w:Armée_des_émigrés#Armée_de_Condé_(1791-1801)|armée des émigrés]]. Bouillé en uniforme, le visage et oreilles de faune, lance un commandement à un soldat maigre qui répond : ''Eh comment diable voulez-vous que je porte mon arme : je ne puis me porter moi-même ?''<ref>Société académique du Puy et de la Haute-Loire.- Bulletin historique, scientifique, littéraire, artistique et agricole illustré, Volumes 31 à 36, 1953</ref> {{Citation bloc| Caricatures sur le [[w:François Claude de Bouillé|marquis de Bouillé]] La qualification de ''Général de l'Armée noire'' donnée au marquis de Bouillé ne voudrait-elle point dire qu il commandait à une armée fantastique dont les soldats imaginaires étaient du domaine des ombres chinoises, de ces sombres découpures inventées par M de Silhouette ?<br>Nous retrouvons à l'appui de notre interprétation le mot de ''fantoccini'' appliqué au même moment aux [[w:Émigration française (1789-1815)|émigrés de Coblentz]] sur une caricature mise au jour comme la précédente après la [[w:Fuite de Varennes|fuite de Varennes]]<ref>Fuite de Louis XVI & de sa famille des 20 et 21 juin 1791</ref> et lors de la formation de l'[[w:Armée_des_émigrés#Armée_de_Condé_(1791-1801)|armée de Condé]]<ref>Armée de Condé, 1791-1801.</ref> : ''La foire de Coblentz ou les grands fantoccini français'' (pièce coloriée). Une autre charge de la même époque reproduit encore ce mot de ''Noirs'' s'appliquant à l'émigration : ''La Contre Révolution ne serait elle qu une caricature dédiée au Cul de sac des Noirs'', eau-forte par Villenenne Le Sacrogorgon dont je ne connais point le sens ne fut point la seule protestation du crayon contre la défection de Bouillé en voici une autre ''Bouille Klinglin et Heyman brûlés en effigîe à Strasbourg'' pièce coloriée<ref>Voir également ''Catalogue d'estampes, portraits et pieces historiques, règne de Louis XVI, aérostats, revolution de 1789, composant le cabinet de M. L..., Éditeur Renou, 1858, [https://books.google.fr/books?id=RUjfr_yC6C4C Original provenant de la Bibliothèque Nationale d'Autriche]</ref>.|(Oued Medjedel{{Refnec}}), H. Viennel.- L'intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 1, 1864<ref>[https://books.google.fr/books?id=xfQwAQAAMAAJ L'intermédiaire des chercheurs et curieux], Volume 1, 1864, page 301</ref>}} == Bibliographie == [[w:François Claude de Bouillé|François Claude de Bouillé]] * Google Books : Mots clés : Mémoires de M. le Marquis de Bouillé : pendant son administration aux Isles du Vent de l'Amérique * Internet Archive : François-Claude-Amour de Bouillé * Internet Archive : Collection des mémoires relatifs à la révolution française BNF * BNF, Mots Clés : Bouillé, François-Claude-Amour de (1739-1800) * BnF : Marquis de Bouillé.- Mémoires sur la Révolution française, Londres, Cadell et Davies, 1797, {{BNF|37256157d}} ; {{BNF|30140695j}} ** [https://books.google.fr/books/about/M%C3%A9moires_sur_la_r%C3%A9volution_fran%C3%A7aise.html?id=VLYvAAAAMAAJ&redir_esc=y Marquis de Bouillé.- Mémoires sur la Révolution française, Londres, Cadell et Davies, 1797] == Notes & Références == {{Références}} ji5jhfvhdug2qmxbst7ys1bwnmiz8yy Wikiversité:Requêtes aux contributeurs/2022 4 80043 881219 877542 2022-08-11T14:21:22Z 2A04:CEC0:1101:A93E:0:4C:F38C:D601 /* Liste de capitales de l'Europe de l'est */ nouvelle section wikitext text/x-wiki <noinclude>{{Wikiversité:Requêtes aux contributeurs/En-tête}}</noinclude> == Dibor dit :il y a 10ans j'avais la moitié de l'âge que j'aurais dans 10ans. == Quel est l'âge de dibor :Bonsoir à vous aussi... Attention, les demandes de ce type ne se font pas sur cette page, mais sur la page de discussion du chapitre correspondant (ou alors, prenez contact avec un des référents de la leçon ; cf. liste en page d'accueil de cette leçon). --[[Utilisateur:Hérisson grognon|Hérisson grognon]] ([[Discussion utilisateur:Hérisson grognon/Flow|discuter]]) 4 mars 2022 à 19:21 (UTC) :Dibor a 30 ans , ce qui fait 40 ans dans 10 ans , 40 ans ans qui est la moitié de 20 , l'âge qu'il avait il y a 10 ans [[Utilisateur:Steph ak|Steph ak]] ([[Discussion utilisateur:Steph ak|discuter]]) 11 mai 2022 à 23:51 (UTC) == Recherche des livres biologique == Recherche des livres biologique == Liste de capitales de l'Europe de l'est == Il y a pas de liste de seulement les capitales de l'Europe de l'est. aa0vpkfdz3w4ut77gurljyh3msgkx8k 881221 881219 2022-08-11T16:23:18Z Crochet.david 317 /* Liste de capitales de l'Europe de l'est */ . wikitext text/x-wiki <noinclude>{{Wikiversité:Requêtes aux contributeurs/En-tête}}</noinclude> == Dibor dit :il y a 10ans j'avais la moitié de l'âge que j'aurais dans 10ans. == Quel est l'âge de dibor :Bonsoir à vous aussi... Attention, les demandes de ce type ne se font pas sur cette page, mais sur la page de discussion du chapitre correspondant (ou alors, prenez contact avec un des référents de la leçon ; cf. liste en page d'accueil de cette leçon). --[[Utilisateur:Hérisson grognon|Hérisson grognon]] ([[Discussion utilisateur:Hérisson grognon/Flow|discuter]]) 4 mars 2022 à 19:21 (UTC) :Dibor a 30 ans , ce qui fait 40 ans dans 10 ans , 40 ans ans qui est la moitié de 20 , l'âge qu'il avait il y a 10 ans [[Utilisateur:Steph ak|Steph ak]] ([[Discussion utilisateur:Steph ak|discuter]]) 11 mai 2022 à 23:51 (UTC) == Recherche des livres biologique == Recherche des livres biologique == Liste de capitales de l'Europe de l'est == Il y a pas de liste de seulement les capitales de l'Europe de l'est. {{non signé|2A04:CEC0:1101:A93E:0:4C:F38C:D601}} :Peut-être parce qu'il n'y a pas de définition unique des pays constituant l' « Europe de l'Est ». [[Utilisateur:Crochet.david|Crochet.david]] ([[Discussion utilisateur:Crochet.david|discuter]]) 11 août 2022 à 16:23 (UTC) 3tllojhtaaza0n117jvz3xf352ixyew Utilisateur:Leafournier31/Modélisation des Réseaux (M1 SIREN, 2022)/Activité E 2 80533 881220 878185 2022-08-11T15:06:49Z Solstag 13856 wikitext text/x-wiki [[Catégorie:{{#titleparts: {{PAGENAME}} | | 2 }}]] [[Fichier:ActivitéEfournier.jpg|centré|vignette]] === Votre réseau === Je m'appelle Léa Fournier. La première lettre qui apparait est la lettre "e". La dernière lettre qui apparait, en excluant le "e", est la lettre "f". J'enlève le lien sortant du noeud L1 vers "a". Je rajoute un lien sortant du noeud c vers le noeud L2. Voici le résultat. (cf. image) (modifier la flèche de L2 à c en c vers L2) === Composantes === L'ensemble du réseau est fortement connexe à l'exception du noeud L1. Les noeud "a" et "c" possèdent 4 voisins, c'est les plus centraux. Ensuite, les noeud b, d et L2 possède 3 voisins. Le noeud L1 est le moins central avec 1 unique voisin. === Vecteur propre et PageRank === II. Matrice pour le calcul de la centralité de vecteur propre par multiplication matricielle A=<math>\begin{pmatrix} 0 & 1 & 1 & 1 & 0 & 0 \\ 0 & 0 & 1 & 0 & 1 & 0 \\ 0 & 0 & 0 & 0 & 0 & 1 \\ 0 & 0 & 1 & 0 & 0 & 1 \\ 0 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 1 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0\end{pmatrix}</math> M=<math>\begin{pmatrix} 0 & 1/3 & 1/3 & 1/3 & 0 & 0 \\ 0 & 0 & 1/2 & 0 & 1/2 & 0 \\ 0 & 0 & 0 & 0 & 0 & 1 \\ 0 & 0 & 1/2 & 0 & 0 & 1/2 \\ 0 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 1 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0\end{pmatrix}</math> Mt= <math>\begin{pmatrix} 0 & 0 & 0 & 0 & 0 & 1 \\ 1/3 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 1/3 & 1/2 & 0 & 1/2 & 0 & 0 \\ 1/3 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 0 & 1/2 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 0 & 0 & 1 & 0 & 0 & 0\end{pmatrix}</math> II. Calculez une itération de PageRank avec <math>s=0,9</math> : J'initialise le vecteur de matière pour le calcul de la centralité de vecteur propre en la partageant entre tous les nœuds. J'utilise donc le vecteur V<sub>0</sub> tel que : <math>V_0 = \begin{pmatrix} 1 \\ 1 \\ 1 \\ 1 \\ 1 \\ 1 \end{pmatrix}</math> J'effectue le calcul d'une itération de la centralité de vecteur propre : <math>M^t * V_ 0 = \begin{pmatrix} 0 & 0 & 0 & 0 & 0 & 1 \\ 1/3 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 1/3 & 1/2 & 0 & 1/2 & 0 & 0 \\ 1/3 & 0 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 0 & 1/2 & 0 & 0 & 0 & 0 \\ 0 & 0 & 1 & 0 & 0 & 0\end{pmatrix}\begin{pmatrix} 1 \\ 1 \\ 1 \\ 1 \\ 1 \\ 1 \end{pmatrix} = \begin{pmatrix} 1 \\ 1/3 \\ 4/3 \\ 1/3 \\ 1/2 \\ 1\end{pmatrix}</math> Je multiplie la matière dans chaque nœud par <math>s\ (= 0,9)</math>, puis partagez également <math>1-s\ (= 0,1)</math> de la matière totale entre tous les nœuds. <math>M^tV_0 * 0,9 + 0,1 </math> Soit : <math>\begin{pmatrix} 1 \\ 1/3 \\ 4/3 \\ 1/3 \\ 1/2 \\ 1\end{pmatrix} * 0,9 + \begin{pmatrix} 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10 \end{pmatrix} = \begin{pmatrix} 9/10 \\ 3/10 \\ 6/5 \\ 3/10 \\ 9/20 \\ 9/10 \end{pmatrix} + \begin{pmatrix} 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10 \\ 1/10\end{pmatrix} = \begin{pmatrix} 1\\ 2/5 \\ 13/10 \\ 2/5 \\ 11/20 \\ 1 \end{pmatrix}</math> Vérifions que la matière totale n'a pas changé au bout des comptes. Les deux résultats donnent sensiblement la même chose, soit 9/2. A partir de cette étape ==== Note 1 : Nœuds sans issue ==== Si en enlevant le lien sortant du nœud L1 vous vous retrouvez avec un nœud sans lien sortant, la matière dans ce nœud n'aura pas de destination et par conséquence la matière totale ne sera pas constante et aura tendance à s'anéantir. Garder la matière dans le nœud ne résout pas le problème, car on perd la correspondance entre importance du nœud et circulation de matière. C'est alors un peu le même problème des graphes non fortement connexes, et la bonne solution n'est pas si différente : si un nœud n'a pas de lien sortant, on va simplement imaginer qu'il n'a pas de préférence pour verser sa matière et donc on va la repartir également entre les autres nœuds. C'est à dire, un nœud sans lien sortant doit être traité comme un nœud avec des liens sortants vers tous les autres nœuds ! == Graphe de blocs == * Pour construire un ''graphe de blocs'', on partage les nœuds du graphe original en groupes qu'on appelle ''blocs''. Chaque bloc représente alors un nœud dans le graphe de blocs, et chaque lien du graphe original devient un lien entre les blocs contenant les nœuds du graphe original participant au lien. I. Pour votre réseau '''G''', construisez en écrivant la matrice d'adjacence : * Le graphe de blocs '''H1''', ayant comme blocs B1 = {L1, plus L2, plus le premier des nœuds qui n'est pas L1 ou L2} et B2 = {les autres nœuds}. * Le graphe de blocs '''H2''', ayant comme blocs B1 = {L1, plus L2, plus le dernier des nœuds qui n'est pas L1 ou L2} et B2 = {les autres nœuds}. II. Comparez les graphes de blocs '''H1''' et '''H2''' au graphe original '''G''' pour choisir celui d'entre eux qui simplifie '''G''' de façon la plus fidèle. Argumentez votre choix : il suffit d'expliquer votre raisonnement, il n'y a pas de « bonne réponse » et aucun calcul particulier n'est requis. Bon travail ! lwl885v0qjmehvrmj6a1a3a8piekusf Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/substantifs 104 80749 881218 881160 2022-08-11T14:17:00Z Psychoslave 2753 Suffixes en -*y wikitext text/x-wiki <blockquote>🚧 À faire&nbsp;: * lister les suffixes féminin/masculin usuels, les réifier par des diacritiques * aller au-delà dans les alternatives sexuées&nbsp;: commun, mixte, non-binaire, etc. (pour les noms communs de personnes uniquement) * analyse des suffixes communs en français, cf https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&pagefrom=gate%0A-gate#mw-pages *analyser les propositions dans https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif/ *analyser l’existant de suffixes comme -us, -um, -ul -os pour former des dérivés marquant un genre manifeste (masculin, neutre…), en considérant -euse/-esse comme le modèle protypique à suivre *trouver une copie de Khaznadar, Edwige (2000) "La suffixation du masculin et du féminin dans l’alternance en genre en français : de la réalité contemporaine et de quelques vieilles lunes » *décrire la méthodologie retenue : croiser les suffixes documentés aux terminaisons phonologiques en usage pour prioriser sans limiter les morphes suffixaux envisagés sous le prisme statistique de l'existant </blockquote>L’objectif de cette section est de faire un relevé des pratiques existantes et de proposer une liste de suffixes utilisables pour exprimer de manière ostentatoire tout ou partie des catégories de genre décrites dans les sections précédentes, en limitant autant que possible les collisions conflictuels avec les usages déjà plus ou moins bien ancrés. Outre le genre, les notions connexes comme la dénomination d’un groupe indéterminant seront intégrés à la recherche. Pour le formuler par un exemple concret les cas tels que ''lectorat'' comparativement à ''lecteur'' et ''lectrice'' seront pris en compte comme prototype à calquer et étendre pour y adjoindre des formes ostantoirement marqués pour d’autres catégories de genre. Les sections précédentes ont permis d’établir que dans une majeure partie des cas, les morphologies suffixales ne suffisent pas à déterminer la valeur d'un genre flou. En prenant en compte aussi bien l’oral que l’écrit, seul ''-çonne'' et ''-sion'' fourni un ensemble de termes associés au genre ambigu. Cependant de nombreux suffixes démontrent un taux de corrélation à un genre flou, qui empiriquement est également associé à une sémantique sexuante dans le cas où ils désignent des entités vivantes. Ainsi, dans la plupart des cas, ''-euse'' et ''-esse'' permettent de rajouter le trait sémantique ''féminin'' ou ''femelle'' sur une base de genre flou, ce qui en fait un suffixe de genre quasi-complètement ostentatoire. Par exemple ''une ânesse'' porte sans conteste la supposition du trait ''femelle'', tandis qu’''un âne'' demeure équivoque tant que n’y est pas adjoint un épithète ''femelle'' ou ''mâle''. Par ailleurs, si l'usage emploi bien ''ânon'' pour désigné un représentant juvénile de l’espèce, il ne semble pas retenir ''ânanonne'' pour stipuler l'âne ''impubère femelle''. Pourtant le suffixe -onne est pleinement actif dans l'usage, et se retrouve avec cette sémantique dans des termes comme ''aiglonne'', ou ''oursonne''. Au passage le terme ''ânonne'' est usuel comme flexion du verbe ''ânonner'' : mettre bas un ânon. Il existe également ''baudet'', qui s'appuie donc sur une base lexicale totalement distinct, et qui parfois désigne plus spécifiquement le mâle, bien que au moins par extension il puisse être employé comme simple synonyme d’âne. De même pour bourrique qui s’emploie selon les contextes plutôt pour désigner spécifiquement une femelle, ou comme synonyme générique d'''âne''<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=le|prénom1=Par Damien|titre=Âne, mulet, mulet, bardot, bardote ou baudet|url=https://omnilogie.fr/O/Âne,_mulet,_mulet,_bardot,_bardote_ou_baudet|site=Omnilogie|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Même lorsqu’une base produit d'avantage de dérivés, l'usage n'est pas nécessairement uniforme. Ainsi sur à partir de ''zèbre'' les locuteurs construisent spontanément aussi bien ''zèbresse'' que ''zèbrelle'' pour désigner la femelle, zébreau, zébrion et zébron pour le membre juvénile, ''zèbrette'' ou ''zébronne'' pour la femelle juvénile<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Une nouvelle zèbrelle dans la jungle ; rouge et jaune à petits pois ...|url=https://www.zebrascrossing.net/t18706-une-nouvelle-zebrelle-dans-la-jungle-rouge-et-jaune-a-petits-pois|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref> – ''zébrionne'' connaît au moins une attestation mais pour référer à une jeune fille [[w:surdoué|haut potentiel intellectuel]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Quels sont vos rapports avec vous même ?|url=https://www.zebrascrossing.net/t30580-quels-sont-vos-rapports-avec-vous-meme|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À cela s'ajoute l’appellation de ''poulain,'' voir ''pouliche'' s'il s'agit d'une femelle – auquel il faudrait probablement ajouter l’alternative ''pouline''<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un poulain zèbre rare à pois repéré au Kenya {{!}} Mont Blanc|url=https://montblanczone.com/fr/un-poulain-zebre-rare-a-pois-repere-au-kenya/|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=par|titre=Comment appelle-t-on un bébé zèbre ? - Spiegato|url=https://spiegato.com/fr/comment-appelle-t-on-un-bebe-zebre|date=2021-06-10|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À noter que pouliche sous-entend parfois le trait ''nullipare''<ref>{{Lien web|titre=POULICHE : Définition de POULICHE|url=https://www.cnrtl.fr/lexicographie/pouliche|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Ce calque du vocabulaire épique se prolonge pour les adultes avec l’usage d’''étalon'' pour les mâles et ''juments'' pour les femelles<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on un zèbre mâle?|url=https://www.reponserapide.com/comment-appelle-t-on-un-zebre-male-15801.php|site=www.reponserapide.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Dans certains cadres, les sémantiques attachées à chaque terme basé sur ''zèbr/'' sont plus précises : par exemple ''zébreau'' désignera exclusivement le juvénile mâle, et zébrelle exclusivement la juvénile femelle<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le zèbre : description, lieu de vie, alimentation, reproduction des zèbres|url=https://www.jaitoutcompris.com/animaux/le-zebre-20.php|site=www.jaitoutcompris.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Le constat d'adoption de stratégie variées par les locuteurs vaut tout autant quand le terme de base est de genre ambigu plutôt qu'équivoque. Ainsi pour ''girafe'', il existe des emplois des termes ''taureau'' pour le mâle et ''vache'' pour la femelle<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on une girafe mâle ?|url=https://fr.411answers.com/a/comment-appelle-t-on-une-girafe-male.html|site=fr.411answers.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Pour les juvéniles, ''girafon'' et ''girafeau'' sont courants, ''tandis que girafonne'' plus rare perce parfois dans la presse quotidienne<ref>{{Lien web|langue=FR-fr|titre=Histoire. Le périple de la girafe qui remplit actuellement les salles obscures est lié à la Bourgogne.. La grande marche de Zarafa|url=https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/02/26/la-grande-marche-de-zarafa|site=www.bienpublic.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>, là où girafette relève plus de la littérature jeunesse<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Girafette va en classe|url=https://kedemoseducation.com/fr/produit/girafette-va-en-classe/|site=Kedemos Education|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Girafon et Girafette|url=https://www.ricochet-jeunes.org/livres/girafon-et-girafette|site=www.ricochet-jeunes.org|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Quand à ''girafelle'', il semble principalement employé comme pseudonyme, et relève donc plutôt de la construction particularisante<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Sculptures Buissonnières|url=https://fr-fr.facebook.com/sculpturesbuissonnieres/posts/pfbid0AGR2CFmogRE6y1sNfzzwNrPsA8ix26nrFHPabJWBkzcimap6HGK7z14JGofE2Zkgl|site=fr-fr.facebook.com|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Inc|prénom1=Depositphotos|titre=Girafelle images vectorielles, Girafelle vecteurs libres de droits|url=https://fr.depositphotos.com/vector-images/girafelle.html|site=Depositphotos|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Certains vocables des sexués peuvent être considéré à des degrés divers comme dépourvu de tout alternative lexicale en genre. Ainsi dans certains cadres ''moineau'' est considéré exempt de déclinaison en genre, bien que ''moinelle'' soit couvert dans plusieurs dictionnaires<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Barbara|prénom1=Rahma|titre=Cours de morphologie|url=https://elc.hypotheses.org/155|site=Études linguistiques|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|titre=MOINELLE : Définition de MOINELLE|url=https://www.cnrtl.fr/definition/moinelle|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=moinelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-13|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=moinelle&oldid=30376651|consulté le=2022-08-04}}</ref>. D'autres termes, comme ''mésange'', n’ont aucun pendant pour désigner spécifiquement un individu femelle ou mâle : les seuls dérivés tel ''mésangeai'' et ''mésangère'' désignent des espèces, quand à ''mésangette'' il s’emploie tout autant pour désigner une cage, une espèce qu’à une fin hypocoristique. Dans certains cas le terme usuel s’emploie aussi bien au genre flou qu’au genre équivoque. Le flou sémantique est moindre si un genre prévaut dans l’usage pour désigner l’espèce en général : ''une aigle'', ''une hippopotame'', indiquera assurément le trait femelle. Dans le cas où l'usage général hésite, comme ''orque'', le flou est maintenu si le contexte ne précise rien d’avantage. Statistiquement, sur une annexe spécifique de quelques 257 termes pour désigner des animaux, le Wiktionnaire présente 135 termes correspondant pour désigner plus spécifiquement des individus juvéniles – soit 58&nbsp;%, 81 pour désigner les femelles – soit 35&nbsp;% et 47 termes pour désigner les mâles – soit 20&nbsp;%<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Listes des noms d’animaux|url=https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24425/la-grammaire/le-nom/genre-des-noms/listes-des-noms-danimaux|site=vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Les autres collections du même genre ne semblent pas fournir de listes plus exhaustives<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Animaux communs en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-03|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Animaux_communs_en_fran%C3%A7ais&oldid=30334042|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les animaux : le mâle, la femelle, le petit et leur cri|url=https://www.espacefrancais.com/les-animaux-le-male-la-femelle-le-petit-et-leur-cri/|site=EspaceFrancais.com|date=2012-06-29|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Amandine|titre=Les animaux : le mâle, la femelle et le petit|url=http://blog.jolicours.com/les-femelles-petits-animaux-male/|site=Le blog de Jolicours.|date=2017-05-03|consulté le=2022-08-04}}</ref>. De fait, il n'existe pas de mécanisme systématique uniforme et univoque pré-existant pour la construction de lexies dérivant un nom de sexué générale vers des variantes désignant spécifiquement femelle ou mâle, encore moins conjugué aux considérations d'age, de nubilité ou d'''arithmoparité'' – nombre de mise bas déjà réalisées. Pour rappel, les formes de noms flous pour des entités sexuées, comme ''âne'', laissent évasif jusqu’à l’intention exact du locuteur qui les emploi&nbsp;: * le sexe n’est pas spécifié parce que dans la perspective du locuteur il est sans importance pour le propos&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce qu’il importe pour le locuteur de ne pas le révéler&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce que le locuteur l’ignore. {| class="wikitable" |+ ! colspan="2" |Suffixe ! colspan="4" |Nombre d’emploi correspondant dans le flou du français usuel ! rowspan="2" |Remarques |- !Graphie !Prononciation !Total !Ambigü !Équivoque !Ambigü-équivoque |- | -os |/ɔs/ |74 |4 |60 |10 |À ''hardos'' pourrait répondre ''hardesse'' qui semble sans emploi actuellement. Distinguer donc l’appairage à -esse de celui fait à -euse. En effet ''hardeuse'' répond à ''hardeur'' qui sont des termes de tout autre sens. |- | -euf | | | | | |à évaluer comme complément à -euse |- | -or | | | | | | |- | -yphe | | | | | |Voir hyphe |- | -aire | | | | | | |- | -ure | | | | | | |- | -ir | | | | | | |- | -us | | | | | | |- | -um | | | | | | |- | -öm |/øm/ | | | | | |- | -ab | | | | | | |- | -acque |/ak/ | | | | | |- | -ade | | | | | | |- | -aphe |/af/ | | | | | |- | -ague |/ag/ | | | | | |- | -age |/aʒ/ | | | | | |- | -alle |/al/ | | | | | |- | -ame | | | | | | |- | -ane |/ane/ | | | | | |- | -eux | | | | | | |- | -oïde | | | | | | |- | -erie | | | | | | |- | -eur | | | | | | |- | -ité | | | | | | |- | -tude | | | | | | |- | -isme | | | | | | |- | -tique | | | | | | |- | -esque | | | | | | |- | -vore | | | | | | |- | -phile | | | | | | |- | -âtre | | | | | | |- | -ment | | | | | | |- | -o | | | | | | |- | -voque |/vɔk/ |2 |0 |2 |0 | |- | -ura |/y.ʁa/ |14 |5 |9 |0 |Parmi les 14 noms inventoriés, 3 réfèrent à des vivants sexués : ''datura'', ''sakura'' et ''singapura''. Les deux premiers sont des végétaux et le dernier une espèce de chat – également nommé ''singapour''. Le latin emploie ''-ura'' comme suffixe de mots féminins abstraits à partir de la base du supin ou du parfait de verbes. Les termes français en -ura n'ont cependant pas une origine uniforme, par exemples ''mura'' et ''sakura'' viennent du japonais, ''datura'' et ''singapura'' du sanskrit, ''pandura'' et ''purpura'' du latin. Les dérivés français des mots latins en ''-ura'' opèrent majoritairement un glissement vers le suffixe -ure. |- | -ois |/wa/ |344 | | | |Comme pour les autres statistiques de ce tableau, ces nombres exclus les gentilés. Pour cette entrée cependant il faut noter que gentilés inclus, le répertoire passe à 11&nbsp;402 noms. |- | -y |∅ |1 |0 |1 |0 |Le terme ''salegy'', qui se prononce /sa.lɛɡ/ désigne une danse originaire de Madagascar<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=salegy|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-08-11|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=salegy&oldid=30715826|consulté le=2022-08-11}}</ref>. |- | -y |/i/ |240 |41 |195 |4 |Les noms communs pris en compte dans cet inventaire sont majoritairement des emprunts à l’anglais, mais les dérivés d’autres sources n’en sont pas négligeable pour autant, comme pour ''aby, aisy'', apy, ''crécy'', ''poly'', ''reviens-y'', ou ''zloty''. Il est également très présent dans les toponymes – non pris en compte dans cet inventaire – comme variante à -ac, -ay, -ey, et sous les formes -y, -gny, -illy. |- | -ay |/ɛj/ |5 |0 |5 |0 |Tous emprunts à l’anglais&nbsp;: ''0-day, display, inlay, onlay, pay-to-play.'' |- | -ay |/e/ |35<ref group="N">Ce sont ''attogray, bombay, centigray, charbray, décagray, décigray, exagray, femtogray, free-to-play, gameplay, garagay, gigagray, gray, hectogray, kilogray, K-way, k-way, mégagray, microgray, milligray, nanogray, nay, ojibway, Ojibway, overlay, pétagray, picogray, roleplay, saint-péray, téragray, valençay, yoctogray, yottagray, zeptogray, zettagray''.</ref> |0 |32 |3 |Seuls les vocables ''ojibway'' et ''charbray'' présentent des formes identiques. |- | -ay |/aj/ |12 |0 |12 |0 |Ce sont ''dry, extra-dry, extradry, moulay, mulay, noreply, sky, soŋay, stand-by, tokay, zāy, zay.'' Évidemment ''soŋay'' possède une graphie alternative, ''songhaï'', pour les usages hors des contextes spécialisés. |- | -ey |/ɛj/ |1 |0 |1 |0 |Il s’agit d’un emprunt à l’arabe maghrébin&nbsp;: ''khey.'' |- | -ey |/e/ |10 |0 |10 |0 |Ce sont ''aqua-poney, baloney, barley, beylerbey, cawney, estey, medley, mickey, muley, ney''. Ils dérivent pêle-mêle de l'anglais, de l’arabe et de l’occitan. |- | -oy |/oj/ |17 |0 |17 |0 |Majoritairement des emprunts à l’anglais&nbsp;: ''boy, busboy, cocoy, cow-boy, cowboy, fanboy, girevoy, goy, loverboy, Minimoy, papertoy, pimpoy, pull-buoy, stimtoy, troy, zircaloy, zyrcaloy''. |- | | | | | | | |} {| class="wikitable" |+Proposition d'équivalences suffixales coordonnées ! colspan="3" |Équivalences flous ! colspan="5" |Extensions ostentatoires ! rowspan="2" |Remarques |- !Ambigu !Équivoque !Amibgu- équivoque !Alter-sexualisant<ref group="N">Colonne construite autours de ''-iel-''.</ref> !Féminin<ref group="N">Colonne counstruite autours de la lettre ''u''. Emploi de -u- ou -û- lorsque que la prononciation donne /y/ et de ú pour /u/. Solution de repli sur -ul- en certains cas.</ref> !Générique<ref>Colonne construite autours de -a-, -al- en première solution de repli, et -ial- en seconde solution de repli par analogie avec -iel-.</ref> !Inanimé<ref group="N">Colonne construite autours de ''-o-'' en priorité, avec ogonek lorsque l'évitement d'une homographie le justifie ; puis utilisation de ''-ol-'' en première solution de repli.</ref> !Masculin<ref group="N">Construit sur -i- en priorité. Ajout d'un accent grave au besoin.</ref> |- | -oise | -ois | -ense -isque | -iel | -ière | -isaire | -ior | -ier |Le suffixe -ois dérive de l’ancien bas vieux-francique ''-isk'' ou du latin -ensis<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ois|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-15|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ois&oldid=30386049|consulté le=2022-08-07}}</ref>. En espagnol, en italien et portugais ''-ense'' permet de construire des gentilés épicènes<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ense|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-05-22|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ense&oldid=27967619|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Le suffixe -isaire se retrouvent dans garnisaire et indivisaire et leurs dérivés, tous employables de manière identique quel que soit le genre, contrairement à ''isaire'' attesté uniquement en<ref>{{Lien web|titre=*isaire - Graphies|url=https://anagrimes.toolforge.org/chercher_graphie.php?graphie=*isaire&langue=fr&type=&genre=&liste=table&liste=table#liste|site=anagrimes.toolforge.org|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Des attestations de ''villagier''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mis à part l’homme, quel est le prédateur le plus dangereux ?|url=https://fr.quora.com/Mis-à-part-l-homme-quel-est-le-prédateur-le-plus-dangereux|site=Quora|consulté le=2022-08-05}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Nicolas|prénom1=Bonnal|titre=L’exception américaine|url=https://www.les4verites.com/international/lexception-americaine|site=Les 4 Vérités Hebdo - La publication anti bourrage de crâne|date=2008-09-15|consulté le=2022-08-05}}</ref> en nom, ou villagière<ref>{{Lien web|titre=Legend (REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier)|url=https://maps.natureconservancy.ca/arcpub/rest/services/REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier/MapServer/legend|site=maps.natureconservancy.ca|consulté le=2022-08-05}}</ref> en adjectif se trouvent déjà sur la toile. |- | -aise | -ais | | | | | | | |- | -esse -euresse -euse | -eur | | -ieũr* | -ures* | -aire* | -or | -ir |Les extensions ostentatoires sont ici largement calées sur les entrées pour ''leur'' dans la section dédiée aux mots grammaticaux. |- | -trice | -teur | | | | | | | |- | colspan="8" | -voque |Si les deux substantifs connus que sont ''univoque'' et ''multivoque'' sont équivoques, l'ensemble des adjectifs en -voque, dont eux-mêmes dérivent, sont identiques pour tous les accords en genre. |} Pour aller plus loin dans l’exploration des suffixes nominaux, il sera opportun de consulter les références afférentes<ref>{{Lien web|nom1=Camus|prénom1=Laurent|titre=Suffixes|url=https://www.francaisfacile.com/cgi2/myexam/voir2.php?id=95684|site=www.francaisfacile.com|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Gaston|nom1=Zink|titre=Noms et adjectifs suffixés dans le Testament de Villon (éd. A. Longnon - L. Foulet, Paris, Champion)|périodique=L'information grammaticale|volume=56|numéro=1|date=1993|doi=10.3406/igram.1993.3170|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1993_num_56_1_3170|consulté le=2021-12-24|pages=42–45}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Catégorie:Suffixes en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2021-01-12|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&oldid=29089207|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref name=":33" /><ref name=":34">{{Article|prénom1=Edwige|nom1=Khaznadar|titre=Apport de la francophonie dans la dénomination de la femme et de l'homme|périodique=Nouvelles Études Francophones|volume=24|numéro=1|date=2009|issn=1552-3152|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/25702188|consulté le=2021-12-24|pages=100–111}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Antoine|nom1=Di-Lillo|titre=Il n’y a pas de suffixe -ateur en français. Voyons ! (I)|périodique=Meta : journal des traducteurs / Meta: Translators' Journal|volume=27|numéro=3|date=1982|issn=0026-0452|issn2=1492-1421|doi=10.7202/002569ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/meta/1982-v27-n3-meta297/002569ar/|consulté le=2021-12-24|pages=319–330}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Christian|nom1=Devos|titre=André (Jacques). Emprunts et suffixes nominaux en latin|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=56|numéro=2|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1978_num_56_2_5516_t1_0453_0000_1|consulté le=2022-08-02|pages=453–454}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Louis|nom1=Deroy|titre=E. Benveniste, Noms d'agent et noms d'action en Paris|périodique=L'Antiquité Classique|volume=19|numéro=1|date=1950|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1950_num_19_1_2914_t1_0217_0000_2|consulté le=2022-08-02|pages=217–221}}</ref><ref>{{Article|prénom1=André|nom1=Winther|titre=Un point de morpho-syntaxe : la formation des adjectifs substantivés en français|périodique=L'information grammaticale|volume=68|numéro=1|date=1996|doi=10.3406/igram.1996.3023|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1996_num_68_1_3023|consulté le=2022-08-02|pages=42–46}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Michèle|nom1=Verdelhan-Bourgade|titre=Procédés sémantiques et lexicaux en français branché|périodique=Langue française|volume=90|numéro=1|date=1991|doi=10.3406/lfr.1991.6196|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1991_num_90_1_6196|consulté le=2022-08-02|pages=65–79}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=John|nom1=Reighard|titre=Contraintes sur le changement syntaxique|périodique=Cahier de linguistique|numéro=8|date=1978|issn=0315-4025|issn2=1920-1346|doi=10.7202/800073ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/cl/1978-n8-cl3102/800073ar/|consulté le=2022-08-02|pages=407–436}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Margit|nom1=Köski|prénom2=Láslò|nom2=Garaï|prénom3=Paul|nom3=Wald|titre=Les débuts de la catégorisation sociale et les manifestations verbales : une étude longitudinale|périodique=Langage & société|volume=4|numéro=1|date=1978|doi=10.3406/lsoc.1978.1068|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1978_num_4_1_1068|consulté le=2022-08-02|pages=3–30}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Pierre|nom1=Hamblenne|titre=Vocabulaire latin (mots en ...eus) et analyse linguistique. À la recherche d'une méthode|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=67|numéro=1|date=1989|doi=10.3406/rbph.1989.3663|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1989_num_67_1_3663|consulté le=2022-08-02|pages=139–160}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Zellig Sabbettai|nom1=Harris|titre=Du morphème à l'expression|périodique=Langages|volume=3|numéro=9|date=1968|doi=10.3406/lgge.1968.2360|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1968_num_3_9_2360|consulté le=2022-08-02|pages=23–50}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Albert|nom1=Valdman|titre=Le créole : structure, statut et origine|périodique=Collection IDERIC|volume=8|numéro=1|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ierii_1764-8319_1978_mon_8_1|consulté le=2022-08-02}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Bernard|nom1=Moreux|titre=L'utilisation des méthodes quantitatives en linguistique grecque et latine|périodique=L'Antiquité Classique|volume=51|numéro=1|date=1982|doi=10.3406/antiq.1982.2077|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1982_num_51_1_2077|consulté le=2022-08-02|pages=291–338}}</ref><ref>{{Chapitre-B|prénom1=Olivier|nom1=Bonami|prénom2=Gilles|nom2=Boyé|prénom3=Françoise|nom3=Kerleroux|titre chapitre=L'allomorphie radicale et la relation flexion-construction|titre ouvrage=Aperçus de morphologie du français|éditeur=Presses universitaires de Vincennes|date=2009|lire en ligne=http://www.llf.cnrs.fr/sites/llf.cnrs.fr/files/biblio/BBK-Vincennes06.pdf|présentation en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00638488|consulté le=2022-08-03|passage=103–126}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Françoise|nom1=Bader|titre=La formation des composés nominaux du latin|périodique=Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité|volume=46|numéro=1|date=1962|doi=10.3406/ista.1962.1010|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_1962_mon_46_1|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=François|nom1=Nemo|titre=Interprétabilité ou grammaticalité ? les listèmes comme interface entre sémantique et morphologie|périodique=Revue de Sémantique et Pragmatique|volume=35-36|numéro=35-36|date=2015-03-01|issn=1285-4093|doi=10.4000/rsp.1582|lire en ligne=https://journals.openedition.org/rsp/1582|consulté le=2022-08-03|pages=105–144}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Genres confus en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-07-04|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Genres_confus_en_fran%C3%A7ais&oldid=30631742|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Liste des animaux ayant des mots différents pour le mâle et la femelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-08-09|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Liste_des_animaux_ayant_des_mots_diff%C3%A9rents_pour_le_m%C3%A2le_et_la_femelle&oldid=28279699|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Mot épicène|titre ouvrage=Wikipédia|date=2022-04-29|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mot_%C3%A9pic%C3%A8ne&oldid=193256613|consulté le=2022-08-04}}</ref>. <references group="N" /> 6pa3exnrppdpuqhz5xk5r0ewa86sibq 881228 881218 2022-08-11T21:44:55Z Psychoslave 2753 -anne wikitext text/x-wiki <blockquote>🚧 À faire&nbsp;: * lister les suffixes féminin/masculin usuels, les réifier par des diacritiques * aller au-delà dans les alternatives sexuées&nbsp;: commun, mixte, non-binaire, etc. (pour les noms communs de personnes uniquement) * analyse des suffixes communs en français, cf https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&pagefrom=gate%0A-gate#mw-pages *analyser les propositions dans https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif/ *analyser l’existant de suffixes comme -us, -um, -ul -os pour former des dérivés marquant un genre manifeste (masculin, neutre…), en considérant -euse/-esse comme le modèle protypique à suivre *trouver une copie de Khaznadar, Edwige (2000) "La suffixation du masculin et du féminin dans l’alternance en genre en français : de la réalité contemporaine et de quelques vieilles lunes » *décrire la méthodologie retenue : croiser les suffixes documentés aux terminaisons phonologiques en usage pour prioriser sans limiter les morphes suffixaux envisagés sous le prisme statistique de l'existant </blockquote>L’objectif de cette section est de faire un relevé des pratiques existantes et de proposer une liste de suffixes utilisables pour exprimer de manière ostentatoire tout ou partie des catégories de genre décrites dans les sections précédentes, en limitant autant que possible les collisions conflictuels avec les usages déjà plus ou moins bien ancrés. Outre le genre, les notions connexes comme la dénomination d’un groupe indéterminant seront intégrés à la recherche. Pour le formuler par un exemple concret les cas tels que ''lectorat'' comparativement à ''lecteur'' et ''lectrice'' seront pris en compte comme prototype à calquer et étendre pour y adjoindre des formes ostantoirement marqués pour d’autres catégories de genre. Les sections précédentes ont permis d’établir que dans une majeure partie des cas, les morphologies suffixales ne suffisent pas à déterminer la valeur d'un genre flou. En prenant en compte aussi bien l’oral que l’écrit, seul ''-çonne'' et ''-sion'' fourni un ensemble de termes associés au genre ambigu. Cependant de nombreux suffixes démontrent un taux de corrélation à un genre flou, qui empiriquement est également associé à une sémantique sexuante dans le cas où ils désignent des entités vivantes. Ainsi, dans la plupart des cas, ''-euse'' et ''-esse'' permettent de rajouter le trait sémantique ''féminin'' ou ''femelle'' sur une base de genre flou, ce qui en fait un suffixe de genre quasi-complètement ostentatoire. Par exemple ''une ânesse'' porte sans conteste la supposition du trait ''femelle'', tandis qu’''un âne'' demeure équivoque tant que n’y est pas adjoint un épithète ''femelle'' ou ''mâle''. Par ailleurs, si l'usage emploi bien ''ânon'' pour désigné un représentant juvénile de l’espèce, il ne semble pas retenir ''ânanonne'' pour stipuler l'âne ''impubère femelle''. Pourtant le suffixe -onne est pleinement actif dans l'usage, et se retrouve avec cette sémantique dans des termes comme ''aiglonne'', ou ''oursonne''. Au passage le terme ''ânonne'' est usuel comme flexion du verbe ''ânonner'' : mettre bas un ânon. Il existe également ''baudet'', qui s'appuie donc sur une base lexicale totalement distinct, et qui parfois désigne plus spécifiquement le mâle, bien que au moins par extension il puisse être employé comme simple synonyme d’âne. De même pour bourrique qui s’emploie selon les contextes plutôt pour désigner spécifiquement une femelle, ou comme synonyme générique d'''âne''<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=le|prénom1=Par Damien|titre=Âne, mulet, mulet, bardot, bardote ou baudet|url=https://omnilogie.fr/O/Âne,_mulet,_mulet,_bardot,_bardote_ou_baudet|site=Omnilogie|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Même lorsqu’une base produit d'avantage de dérivés, l'usage n'est pas nécessairement uniforme. Ainsi sur à partir de ''zèbre'' les locuteurs construisent spontanément aussi bien ''zèbresse'' que ''zèbrelle'' pour désigner la femelle, zébreau, zébrion et zébron pour le membre juvénile, ''zèbrette'' ou ''zébronne'' pour la femelle juvénile<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Une nouvelle zèbrelle dans la jungle ; rouge et jaune à petits pois ...|url=https://www.zebrascrossing.net/t18706-une-nouvelle-zebrelle-dans-la-jungle-rouge-et-jaune-a-petits-pois|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref> – ''zébrionne'' connaît au moins une attestation mais pour référer à une jeune fille [[w:surdoué|haut potentiel intellectuel]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Quels sont vos rapports avec vous même ?|url=https://www.zebrascrossing.net/t30580-quels-sont-vos-rapports-avec-vous-meme|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À cela s'ajoute l’appellation de ''poulain,'' voir ''pouliche'' s'il s'agit d'une femelle – auquel il faudrait probablement ajouter l’alternative ''pouline''<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un poulain zèbre rare à pois repéré au Kenya {{!}} Mont Blanc|url=https://montblanczone.com/fr/un-poulain-zebre-rare-a-pois-repere-au-kenya/|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=par|titre=Comment appelle-t-on un bébé zèbre ? - Spiegato|url=https://spiegato.com/fr/comment-appelle-t-on-un-bebe-zebre|date=2021-06-10|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À noter que pouliche sous-entend parfois le trait ''nullipare''<ref>{{Lien web|titre=POULICHE : Définition de POULICHE|url=https://www.cnrtl.fr/lexicographie/pouliche|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Ce calque du vocabulaire épique se prolonge pour les adultes avec l’usage d’''étalon'' pour les mâles et ''juments'' pour les femelles<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on un zèbre mâle?|url=https://www.reponserapide.com/comment-appelle-t-on-un-zebre-male-15801.php|site=www.reponserapide.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Dans certains cadres, les sémantiques attachées à chaque terme basé sur ''zèbr/'' sont plus précises : par exemple ''zébreau'' désignera exclusivement le juvénile mâle, et zébrelle exclusivement la juvénile femelle<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le zèbre : description, lieu de vie, alimentation, reproduction des zèbres|url=https://www.jaitoutcompris.com/animaux/le-zebre-20.php|site=www.jaitoutcompris.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Le constat d'adoption de stratégie variées par les locuteurs vaut tout autant quand le terme de base est de genre ambigu plutôt qu'équivoque. Ainsi pour ''girafe'', il existe des emplois des termes ''taureau'' pour le mâle et ''vache'' pour la femelle<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on une girafe mâle ?|url=https://fr.411answers.com/a/comment-appelle-t-on-une-girafe-male.html|site=fr.411answers.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Pour les juvéniles, ''girafon'' et ''girafeau'' sont courants, ''tandis que girafonne'' plus rare perce parfois dans la presse quotidienne<ref>{{Lien web|langue=FR-fr|titre=Histoire. Le périple de la girafe qui remplit actuellement les salles obscures est lié à la Bourgogne.. La grande marche de Zarafa|url=https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/02/26/la-grande-marche-de-zarafa|site=www.bienpublic.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>, là où girafette relève plus de la littérature jeunesse<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Girafette va en classe|url=https://kedemoseducation.com/fr/produit/girafette-va-en-classe/|site=Kedemos Education|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Girafon et Girafette|url=https://www.ricochet-jeunes.org/livres/girafon-et-girafette|site=www.ricochet-jeunes.org|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Quand à ''girafelle'', il semble principalement employé comme pseudonyme, et relève donc plutôt de la construction particularisante<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Sculptures Buissonnières|url=https://fr-fr.facebook.com/sculpturesbuissonnieres/posts/pfbid0AGR2CFmogRE6y1sNfzzwNrPsA8ix26nrFHPabJWBkzcimap6HGK7z14JGofE2Zkgl|site=fr-fr.facebook.com|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Inc|prénom1=Depositphotos|titre=Girafelle images vectorielles, Girafelle vecteurs libres de droits|url=https://fr.depositphotos.com/vector-images/girafelle.html|site=Depositphotos|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Certains vocables des sexués peuvent être considéré à des degrés divers comme dépourvu de tout alternative lexicale en genre. Ainsi dans certains cadres ''moineau'' est considéré exempt de déclinaison en genre, bien que ''moinelle'' soit couvert dans plusieurs dictionnaires<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Barbara|prénom1=Rahma|titre=Cours de morphologie|url=https://elc.hypotheses.org/155|site=Études linguistiques|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|titre=MOINELLE : Définition de MOINELLE|url=https://www.cnrtl.fr/definition/moinelle|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=moinelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-13|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=moinelle&oldid=30376651|consulté le=2022-08-04}}</ref>. D'autres termes, comme ''mésange'', n’ont aucun pendant pour désigner spécifiquement un individu femelle ou mâle : les seuls dérivés tel ''mésangeai'' et ''mésangère'' désignent des espèces, quand à ''mésangette'' il s’emploie tout autant pour désigner une cage, une espèce qu’à une fin hypocoristique. Dans certains cas le terme usuel s’emploie aussi bien au genre flou qu’au genre équivoque. Le flou sémantique est moindre si un genre prévaut dans l’usage pour désigner l’espèce en général : ''une aigle'', ''une hippopotame'', indiquera assurément le trait femelle. Dans le cas où l'usage général hésite, comme ''orque'', le flou est maintenu si le contexte ne précise rien d’avantage. Statistiquement, sur une annexe spécifique de quelques 257 termes pour désigner des animaux, le Wiktionnaire présente 135 termes correspondant pour désigner plus spécifiquement des individus juvéniles – soit 58&nbsp;%, 81 pour désigner les femelles – soit 35&nbsp;% et 47 termes pour désigner les mâles – soit 20&nbsp;%<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Listes des noms d’animaux|url=https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24425/la-grammaire/le-nom/genre-des-noms/listes-des-noms-danimaux|site=vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Les autres collections du même genre ne semblent pas fournir de listes plus exhaustives<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Animaux communs en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-03|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Animaux_communs_en_fran%C3%A7ais&oldid=30334042|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les animaux : le mâle, la femelle, le petit et leur cri|url=https://www.espacefrancais.com/les-animaux-le-male-la-femelle-le-petit-et-leur-cri/|site=EspaceFrancais.com|date=2012-06-29|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Amandine|titre=Les animaux : le mâle, la femelle et le petit|url=http://blog.jolicours.com/les-femelles-petits-animaux-male/|site=Le blog de Jolicours.|date=2017-05-03|consulté le=2022-08-04}}</ref>. De fait, il n'existe pas de mécanisme systématique uniforme et univoque pré-existant pour la construction de lexies dérivant un nom de sexué générale vers des variantes désignant spécifiquement femelle ou mâle, encore moins conjugué aux considérations d'age, de nubilité ou d'''arithmoparité'' – nombre de mise bas déjà réalisées. Pour rappel, les formes de noms flous pour des entités sexuées, comme ''âne'', laissent évasif jusqu’à l’intention exact du locuteur qui les emploi&nbsp;: * le sexe n’est pas spécifié parce que dans la perspective du locuteur il est sans importance pour le propos&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce qu’il importe pour le locuteur de ne pas le révéler&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce que le locuteur l’ignore. {| class="wikitable" |+ ! colspan="2" |Suffixe ! colspan="4" |Nombre d’emploi correspondant dans le flou du français usuel ! rowspan="2" |Remarques |- !Graphie !Prononciation !Total !Ambigü !Équivoque !Ambigü-équivoque |- | -anne |/an/ |48 |37 |11 |0 | |- | -anne |/ɛn/ |1 |0 |1 |0 |Il s'agit de ''farsanne'', qui peut au choix être prononcé /faʁ.san/ ou /faʁ.sɛn/. |- | -os |/ɔs/ |74 |4 |60 |10 |À ''hardos'' pourrait répondre ''hardesse'' qui semble sans emploi actuellement. Distinguer donc l’appairage à -esse de celui fait à -euse. En effet ''hardeuse'' répond à ''hardeur'' qui sont des termes de tout autre sens. |- | -euf | | | | | |à évaluer comme complément à -euse |- | -ère | | | | | | |- | -or | | | | | | |- | -yphe | | | | | |Voir hyphe |- | -aire | | | | | | |- | -ure | | | | | | |- | -ir | | | | | | |- | -us | | | | | | |- | -um | | | | | | |- | -öm |/øm/ | | | | | |- | -ab | | | | | | |- | -acque |/ak/ | | | | | |- | -ade | | | | | | |- | -aphe |/af/ | | | | | |- | -ague |/ag/ | | | | | |- | -age |/aʒ/ | | | | | |- | -alle |/al/ | | | | | |- | -ame | | | | | | |- | -ane |/ane/ | | | | | |- | -eux | | | | | | |- | -oïde | | | | | | |- | -erie | | | | | | |- | -eur | | | | | | |- | -ité | | | | | | |- | -tude | | | | | | |- | -isme | | | | | | |- | -tique | | | | | | |- | -esque | | | | | | |- | -vore | | | | | | |- | -phile | | | | | | |- | -âtre | | | | | | |- | -ment | | | | | | |- | -o | | | | | | |- | -voque |/vɔk/ |2 |0 |2 |0 | |- | -ura |/y.ʁa/ |14 |5 |9 |0 |Parmi les 14 noms inventoriés, 3 réfèrent à des vivants sexués : ''datura'', ''sakura'' et ''singapura''. Les deux premiers sont des végétaux et le dernier une espèce de chat – également nommé ''singapour''. Le latin emploie ''-ura'' comme suffixe de mots féminins abstraits à partir de la base du supin ou du parfait de verbes. Les termes français en -ura n'ont cependant pas une origine uniforme, par exemples ''mura'' et ''sakura'' viennent du japonais, ''datura'' et ''singapura'' du sanskrit, ''pandura'' et ''purpura'' du latin. Les dérivés français des mots latins en ''-ura'' opèrent majoritairement un glissement vers le suffixe -ure. |- | -ois |/wa/ |344 | | | |Comme pour les autres statistiques de ce tableau, ces nombres exclus les gentilés. Pour cette entrée cependant il faut noter que gentilés inclus, le répertoire passe à 11&nbsp;402 noms. |- | -y |∅ |1 |0 |1 |0 |Le terme ''salegy'', qui se prononce /sa.lɛɡ/ désigne une danse originaire de Madagascar<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=salegy|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-08-11|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=salegy&oldid=30715826|consulté le=2022-08-11}}</ref>. |- | -y |/i/ |240 |41 |195 |4 |Les noms communs pris en compte dans cet inventaire sont majoritairement des emprunts à l’anglais, mais les dérivés d’autres sources n’en sont pas négligeable pour autant, comme pour ''aby, aisy'', apy, ''crécy'', ''poly'', ''reviens-y'', ou ''zloty''. Il est également très présent dans les toponymes – non pris en compte dans cet inventaire – comme variante à -ac, -ay, -ey, et sous les formes -y, -gny, -illy. |- | -ay |/ɛj/ |5 |0 |5 |0 |Tous emprunts à l’anglais&nbsp;: ''0-day, display, inlay, onlay, pay-to-play.'' |- | -ay |/e/ |35<ref group="N">Ce sont ''attogray, bombay, centigray, charbray, décagray, décigray, exagray, femtogray, free-to-play, gameplay, garagay, gigagray, gray, hectogray, kilogray, K-way, k-way, mégagray, microgray, milligray, nanogray, nay, ojibway, Ojibway, overlay, pétagray, picogray, roleplay, saint-péray, téragray, valençay, yoctogray, yottagray, zeptogray, zettagray''.</ref> |0 |32 |3 |Seuls les vocables ''ojibway'' et ''charbray'' présentent des formes identiques. |- | -ay |/aj/ |12 |0 |12 |0 |Ce sont ''dry, extra-dry, extradry, moulay, mulay, noreply, sky, soŋay, stand-by, tokay, zāy, zay.'' Évidemment ''soŋay'' possède une graphie alternative, ''songhaï'', pour les usages hors des contextes spécialisés. |- | -ey |/ɛj/ |1 |0 |1 |0 |Il s’agit d’un emprunt à l’arabe maghrébin&nbsp;: ''khey.'' |- | -ey |/e/ |10 |0 |10 |0 |Ce sont ''aqua-poney, baloney, barley, beylerbey, cawney, estey, medley, mickey, muley, ney''. Ils dérivent pêle-mêle de l'anglais, de l’arabe et de l’occitan. |- | -oy |/oj/ |17 |0 |17 |0 |Majoritairement des emprunts à l’anglais&nbsp;: ''boy, busboy, cocoy, cow-boy, cowboy, fanboy, girevoy, goy, loverboy, Minimoy, papertoy, pimpoy, pull-buoy, stimtoy, troy, zircaloy, zyrcaloy''. |- | | | | | | | |} {| class="wikitable" |+Proposition d'équivalences suffixales coordonnées ! colspan="3" |Équivalences flous ! colspan="5" |Extensions ostentatoires ! rowspan="2" |Remarques |- !Ambigu !Équivoque !Amibgu- équivoque !Alter-sexualisant<ref group="N">Colonne construite autours de ''-iel-''.</ref> !Féminin<ref group="N">Colonne counstruite autours de la lettre ''u''. Emploi de -u- ou -û- lorsque que la prononciation donne /y/ et de ú pour /u/. Solution de repli sur -ul- en certains cas.</ref> !Générique<ref>Colonne construite autours de -a-, -al- en première solution de repli, et -ial- en seconde solution de repli par analogie avec -iel-.</ref> !Inanimé<ref group="N">Colonne construite autours de ''-o-'' en priorité, avec ogonek lorsque l'évitement d'une homographie le justifie ; puis utilisation de ''-ol-'' en première solution de repli.</ref> !Masculin<ref group="N">Construit sur -i- en priorité. Ajout d'un accent grave au besoin.</ref> |- | -oise | -ois | -ense -isque | -iel | -ière | -isaire | -ior | -ier |Le suffixe -ois dérive de l’ancien bas vieux-francique ''-isk'' ou du latin -ensis<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ois|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-15|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ois&oldid=30386049|consulté le=2022-08-07}}</ref>. En espagnol, en italien et portugais ''-ense'' permet de construire des gentilés épicènes<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ense|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-05-22|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ense&oldid=27967619|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Le suffixe -isaire se retrouvent dans garnisaire et indivisaire et leurs dérivés, tous employables de manière identique quel que soit le genre, contrairement à ''isaire'' attesté uniquement en<ref>{{Lien web|titre=*isaire - Graphies|url=https://anagrimes.toolforge.org/chercher_graphie.php?graphie=*isaire&langue=fr&type=&genre=&liste=table&liste=table#liste|site=anagrimes.toolforge.org|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Des attestations de ''villagier''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mis à part l’homme, quel est le prédateur le plus dangereux ?|url=https://fr.quora.com/Mis-à-part-l-homme-quel-est-le-prédateur-le-plus-dangereux|site=Quora|consulté le=2022-08-05}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Nicolas|prénom1=Bonnal|titre=L’exception américaine|url=https://www.les4verites.com/international/lexception-americaine|site=Les 4 Vérités Hebdo - La publication anti bourrage de crâne|date=2008-09-15|consulté le=2022-08-05}}</ref> en nom, ou villagière<ref>{{Lien web|titre=Legend (REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier)|url=https://maps.natureconservancy.ca/arcpub/rest/services/REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier/MapServer/legend|site=maps.natureconservancy.ca|consulté le=2022-08-05}}</ref> en adjectif se trouvent déjà sur la toile. |- | -aise | -ais | | | | | | | |- | -esse -euresse -euse | -eur | | -ieũr* | -ures* | -aire* | -or | -ir |Les extensions ostentatoires sont ici largement calées sur les entrées pour ''leur'' dans la section dédiée aux mots grammaticaux. |- | -trice | -teur | | | | | | | |- | colspan="8" | -voque |Si les deux substantifs connus que sont ''univoque'' et ''multivoque'' sont équivoques, l'ensemble des adjectifs en -voque, dont eux-mêmes dérivent, sont identiques pour tous les accords en genre. |} Pour aller plus loin dans l’exploration des suffixes nominaux, il sera opportun de consulter les références afférentes<ref>{{Lien web|nom1=Camus|prénom1=Laurent|titre=Suffixes|url=https://www.francaisfacile.com/cgi2/myexam/voir2.php?id=95684|site=www.francaisfacile.com|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Gaston|nom1=Zink|titre=Noms et adjectifs suffixés dans le Testament de Villon (éd. A. Longnon - L. Foulet, Paris, Champion)|périodique=L'information grammaticale|volume=56|numéro=1|date=1993|doi=10.3406/igram.1993.3170|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1993_num_56_1_3170|consulté le=2021-12-24|pages=42–45}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Catégorie:Suffixes en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2021-01-12|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&oldid=29089207|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref name=":33" /><ref name=":34">{{Article|prénom1=Edwige|nom1=Khaznadar|titre=Apport de la francophonie dans la dénomination de la femme et de l'homme|périodique=Nouvelles Études Francophones|volume=24|numéro=1|date=2009|issn=1552-3152|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/25702188|consulté le=2021-12-24|pages=100–111}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Antoine|nom1=Di-Lillo|titre=Il n’y a pas de suffixe -ateur en français. Voyons ! (I)|périodique=Meta : journal des traducteurs / Meta: Translators' Journal|volume=27|numéro=3|date=1982|issn=0026-0452|issn2=1492-1421|doi=10.7202/002569ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/meta/1982-v27-n3-meta297/002569ar/|consulté le=2021-12-24|pages=319–330}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Christian|nom1=Devos|titre=André (Jacques). Emprunts et suffixes nominaux en latin|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=56|numéro=2|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1978_num_56_2_5516_t1_0453_0000_1|consulté le=2022-08-02|pages=453–454}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Louis|nom1=Deroy|titre=E. Benveniste, Noms d'agent et noms d'action en Paris|périodique=L'Antiquité Classique|volume=19|numéro=1|date=1950|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1950_num_19_1_2914_t1_0217_0000_2|consulté le=2022-08-02|pages=217–221}}</ref><ref>{{Article|prénom1=André|nom1=Winther|titre=Un point de morpho-syntaxe : la formation des adjectifs substantivés en français|périodique=L'information grammaticale|volume=68|numéro=1|date=1996|doi=10.3406/igram.1996.3023|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1996_num_68_1_3023|consulté le=2022-08-02|pages=42–46}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Michèle|nom1=Verdelhan-Bourgade|titre=Procédés sémantiques et lexicaux en français branché|périodique=Langue française|volume=90|numéro=1|date=1991|doi=10.3406/lfr.1991.6196|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1991_num_90_1_6196|consulté le=2022-08-02|pages=65–79}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=John|nom1=Reighard|titre=Contraintes sur le changement syntaxique|périodique=Cahier de linguistique|numéro=8|date=1978|issn=0315-4025|issn2=1920-1346|doi=10.7202/800073ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/cl/1978-n8-cl3102/800073ar/|consulté le=2022-08-02|pages=407–436}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Margit|nom1=Köski|prénom2=Láslò|nom2=Garaï|prénom3=Paul|nom3=Wald|titre=Les débuts de la catégorisation sociale et les manifestations verbales : une étude longitudinale|périodique=Langage & société|volume=4|numéro=1|date=1978|doi=10.3406/lsoc.1978.1068|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1978_num_4_1_1068|consulté le=2022-08-02|pages=3–30}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Pierre|nom1=Hamblenne|titre=Vocabulaire latin (mots en ...eus) et analyse linguistique. À la recherche d'une méthode|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=67|numéro=1|date=1989|doi=10.3406/rbph.1989.3663|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1989_num_67_1_3663|consulté le=2022-08-02|pages=139–160}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Zellig Sabbettai|nom1=Harris|titre=Du morphème à l'expression|périodique=Langages|volume=3|numéro=9|date=1968|doi=10.3406/lgge.1968.2360|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1968_num_3_9_2360|consulté le=2022-08-02|pages=23–50}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Albert|nom1=Valdman|titre=Le créole : structure, statut et origine|périodique=Collection IDERIC|volume=8|numéro=1|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ierii_1764-8319_1978_mon_8_1|consulté le=2022-08-02}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Bernard|nom1=Moreux|titre=L'utilisation des méthodes quantitatives en linguistique grecque et latine|périodique=L'Antiquité Classique|volume=51|numéro=1|date=1982|doi=10.3406/antiq.1982.2077|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1982_num_51_1_2077|consulté le=2022-08-02|pages=291–338}}</ref><ref>{{Chapitre-B|prénom1=Olivier|nom1=Bonami|prénom2=Gilles|nom2=Boyé|prénom3=Françoise|nom3=Kerleroux|titre chapitre=L'allomorphie radicale et la relation flexion-construction|titre ouvrage=Aperçus de morphologie du français|éditeur=Presses universitaires de Vincennes|date=2009|lire en ligne=http://www.llf.cnrs.fr/sites/llf.cnrs.fr/files/biblio/BBK-Vincennes06.pdf|présentation en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00638488|consulté le=2022-08-03|passage=103–126}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Françoise|nom1=Bader|titre=La formation des composés nominaux du latin|périodique=Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité|volume=46|numéro=1|date=1962|doi=10.3406/ista.1962.1010|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_1962_mon_46_1|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=François|nom1=Nemo|titre=Interprétabilité ou grammaticalité ? les listèmes comme interface entre sémantique et morphologie|périodique=Revue de Sémantique et Pragmatique|volume=35-36|numéro=35-36|date=2015-03-01|issn=1285-4093|doi=10.4000/rsp.1582|lire en ligne=https://journals.openedition.org/rsp/1582|consulté le=2022-08-03|pages=105–144}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Genres confus en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-07-04|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Genres_confus_en_fran%C3%A7ais&oldid=30631742|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Liste des animaux ayant des mots différents pour le mâle et la femelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-08-09|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Liste_des_animaux_ayant_des_mots_diff%C3%A9rents_pour_le_m%C3%A2le_et_la_femelle&oldid=28279699|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Mot épicène|titre ouvrage=Wikipédia|date=2022-04-29|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mot_%C3%A9pic%C3%A8ne&oldid=193256613|consulté le=2022-08-04}}</ref>. <references group="N" /> 5kohchd43ehebijzsnyvg0d3p2pb32f 881229 881228 2022-08-11T21:54:41Z Psychoslave 2753 -atte wikitext text/x-wiki <blockquote>🚧 À faire&nbsp;: * lister les suffixes féminin/masculin usuels, les réifier par des diacritiques * aller au-delà dans les alternatives sexuées&nbsp;: commun, mixte, non-binaire, etc. (pour les noms communs de personnes uniquement) * analyse des suffixes communs en français, cf https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&pagefrom=gate%0A-gate#mw-pages *analyser les propositions dans https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif/ *analyser l’existant de suffixes comme -us, -um, -ul -os pour former des dérivés marquant un genre manifeste (masculin, neutre…), en considérant -euse/-esse comme le modèle protypique à suivre *trouver une copie de Khaznadar, Edwige (2000) "La suffixation du masculin et du féminin dans l’alternance en genre en français : de la réalité contemporaine et de quelques vieilles lunes » *décrire la méthodologie retenue : croiser les suffixes documentés aux terminaisons phonologiques en usage pour prioriser sans limiter les morphes suffixaux envisagés sous le prisme statistique de l'existant </blockquote>L’objectif de cette section est de faire un relevé des pratiques existantes et de proposer une liste de suffixes utilisables pour exprimer de manière ostentatoire tout ou partie des catégories de genre décrites dans les sections précédentes, en limitant autant que possible les collisions conflictuels avec les usages déjà plus ou moins bien ancrés. Outre le genre, les notions connexes comme la dénomination d’un groupe indéterminant seront intégrés à la recherche. Pour le formuler par un exemple concret les cas tels que ''lectorat'' comparativement à ''lecteur'' et ''lectrice'' seront pris en compte comme prototype à calquer et étendre pour y adjoindre des formes ostantoirement marqués pour d’autres catégories de genre. Les sections précédentes ont permis d’établir que dans une majeure partie des cas, les morphologies suffixales ne suffisent pas à déterminer la valeur d'un genre flou. En prenant en compte aussi bien l’oral que l’écrit, seul ''-çonne'' et ''-sion'' fourni un ensemble de termes associés au genre ambigu. Cependant de nombreux suffixes démontrent un taux de corrélation à un genre flou, qui empiriquement est également associé à une sémantique sexuante dans le cas où ils désignent des entités vivantes. Ainsi, dans la plupart des cas, ''-euse'' et ''-esse'' permettent de rajouter le trait sémantique ''féminin'' ou ''femelle'' sur une base de genre flou, ce qui en fait un suffixe de genre quasi-complètement ostentatoire. Par exemple ''une ânesse'' porte sans conteste la supposition du trait ''femelle'', tandis qu’''un âne'' demeure équivoque tant que n’y est pas adjoint un épithète ''femelle'' ou ''mâle''. Par ailleurs, si l'usage emploi bien ''ânon'' pour désigné un représentant juvénile de l’espèce, il ne semble pas retenir ''ânanonne'' pour stipuler l'âne ''impubère femelle''. Pourtant le suffixe -onne est pleinement actif dans l'usage, et se retrouve avec cette sémantique dans des termes comme ''aiglonne'', ou ''oursonne''. Au passage le terme ''ânonne'' est usuel comme flexion du verbe ''ânonner'' : mettre bas un ânon. Il existe également ''baudet'', qui s'appuie donc sur une base lexicale totalement distinct, et qui parfois désigne plus spécifiquement le mâle, bien que au moins par extension il puisse être employé comme simple synonyme d’âne. De même pour bourrique qui s’emploie selon les contextes plutôt pour désigner spécifiquement une femelle, ou comme synonyme générique d'''âne''<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=le|prénom1=Par Damien|titre=Âne, mulet, mulet, bardot, bardote ou baudet|url=https://omnilogie.fr/O/Âne,_mulet,_mulet,_bardot,_bardote_ou_baudet|site=Omnilogie|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Même lorsqu’une base produit d'avantage de dérivés, l'usage n'est pas nécessairement uniforme. Ainsi sur à partir de ''zèbre'' les locuteurs construisent spontanément aussi bien ''zèbresse'' que ''zèbrelle'' pour désigner la femelle, zébreau, zébrion et zébron pour le membre juvénile, ''zèbrette'' ou ''zébronne'' pour la femelle juvénile<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Une nouvelle zèbrelle dans la jungle ; rouge et jaune à petits pois ...|url=https://www.zebrascrossing.net/t18706-une-nouvelle-zebrelle-dans-la-jungle-rouge-et-jaune-a-petits-pois|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref> – ''zébrionne'' connaît au moins une attestation mais pour référer à une jeune fille [[w:surdoué|haut potentiel intellectuel]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Quels sont vos rapports avec vous même ?|url=https://www.zebrascrossing.net/t30580-quels-sont-vos-rapports-avec-vous-meme|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À cela s'ajoute l’appellation de ''poulain,'' voir ''pouliche'' s'il s'agit d'une femelle – auquel il faudrait probablement ajouter l’alternative ''pouline''<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un poulain zèbre rare à pois repéré au Kenya {{!}} Mont Blanc|url=https://montblanczone.com/fr/un-poulain-zebre-rare-a-pois-repere-au-kenya/|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=par|titre=Comment appelle-t-on un bébé zèbre ? - Spiegato|url=https://spiegato.com/fr/comment-appelle-t-on-un-bebe-zebre|date=2021-06-10|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À noter que pouliche sous-entend parfois le trait ''nullipare''<ref>{{Lien web|titre=POULICHE : Définition de POULICHE|url=https://www.cnrtl.fr/lexicographie/pouliche|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Ce calque du vocabulaire épique se prolonge pour les adultes avec l’usage d’''étalon'' pour les mâles et ''juments'' pour les femelles<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on un zèbre mâle?|url=https://www.reponserapide.com/comment-appelle-t-on-un-zebre-male-15801.php|site=www.reponserapide.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Dans certains cadres, les sémantiques attachées à chaque terme basé sur ''zèbr/'' sont plus précises : par exemple ''zébreau'' désignera exclusivement le juvénile mâle, et zébrelle exclusivement la juvénile femelle<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le zèbre : description, lieu de vie, alimentation, reproduction des zèbres|url=https://www.jaitoutcompris.com/animaux/le-zebre-20.php|site=www.jaitoutcompris.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Le constat d'adoption de stratégie variées par les locuteurs vaut tout autant quand le terme de base est de genre ambigu plutôt qu'équivoque. Ainsi pour ''girafe'', il existe des emplois des termes ''taureau'' pour le mâle et ''vache'' pour la femelle<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on une girafe mâle ?|url=https://fr.411answers.com/a/comment-appelle-t-on-une-girafe-male.html|site=fr.411answers.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Pour les juvéniles, ''girafon'' et ''girafeau'' sont courants, ''tandis que girafonne'' plus rare perce parfois dans la presse quotidienne<ref>{{Lien web|langue=FR-fr|titre=Histoire. Le périple de la girafe qui remplit actuellement les salles obscures est lié à la Bourgogne.. La grande marche de Zarafa|url=https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/02/26/la-grande-marche-de-zarafa|site=www.bienpublic.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>, là où girafette relève plus de la littérature jeunesse<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Girafette va en classe|url=https://kedemoseducation.com/fr/produit/girafette-va-en-classe/|site=Kedemos Education|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Girafon et Girafette|url=https://www.ricochet-jeunes.org/livres/girafon-et-girafette|site=www.ricochet-jeunes.org|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Quand à ''girafelle'', il semble principalement employé comme pseudonyme, et relève donc plutôt de la construction particularisante<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Sculptures Buissonnières|url=https://fr-fr.facebook.com/sculpturesbuissonnieres/posts/pfbid0AGR2CFmogRE6y1sNfzzwNrPsA8ix26nrFHPabJWBkzcimap6HGK7z14JGofE2Zkgl|site=fr-fr.facebook.com|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Inc|prénom1=Depositphotos|titre=Girafelle images vectorielles, Girafelle vecteurs libres de droits|url=https://fr.depositphotos.com/vector-images/girafelle.html|site=Depositphotos|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Certains vocables des sexués peuvent être considéré à des degrés divers comme dépourvu de tout alternative lexicale en genre. Ainsi dans certains cadres ''moineau'' est considéré exempt de déclinaison en genre, bien que ''moinelle'' soit couvert dans plusieurs dictionnaires<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Barbara|prénom1=Rahma|titre=Cours de morphologie|url=https://elc.hypotheses.org/155|site=Études linguistiques|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|titre=MOINELLE : Définition de MOINELLE|url=https://www.cnrtl.fr/definition/moinelle|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=moinelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-13|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=moinelle&oldid=30376651|consulté le=2022-08-04}}</ref>. D'autres termes, comme ''mésange'', n’ont aucun pendant pour désigner spécifiquement un individu femelle ou mâle : les seuls dérivés tel ''mésangeai'' et ''mésangère'' désignent des espèces, quand à ''mésangette'' il s’emploie tout autant pour désigner une cage, une espèce qu’à une fin hypocoristique. Dans certains cas le terme usuel s’emploie aussi bien au genre flou qu’au genre équivoque. Le flou sémantique est moindre si un genre prévaut dans l’usage pour désigner l’espèce en général : ''une aigle'', ''une hippopotame'', indiquera assurément le trait femelle. Dans le cas où l'usage général hésite, comme ''orque'', le flou est maintenu si le contexte ne précise rien d’avantage. Statistiquement, sur une annexe spécifique de quelques 257 termes pour désigner des animaux, le Wiktionnaire présente 135 termes correspondant pour désigner plus spécifiquement des individus juvéniles – soit 58&nbsp;%, 81 pour désigner les femelles – soit 35&nbsp;% et 47 termes pour désigner les mâles – soit 20&nbsp;%<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Listes des noms d’animaux|url=https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24425/la-grammaire/le-nom/genre-des-noms/listes-des-noms-danimaux|site=vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Les autres collections du même genre ne semblent pas fournir de listes plus exhaustives<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Animaux communs en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-03|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Animaux_communs_en_fran%C3%A7ais&oldid=30334042|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les animaux : le mâle, la femelle, le petit et leur cri|url=https://www.espacefrancais.com/les-animaux-le-male-la-femelle-le-petit-et-leur-cri/|site=EspaceFrancais.com|date=2012-06-29|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Amandine|titre=Les animaux : le mâle, la femelle et le petit|url=http://blog.jolicours.com/les-femelles-petits-animaux-male/|site=Le blog de Jolicours.|date=2017-05-03|consulté le=2022-08-04}}</ref>. De fait, il n'existe pas de mécanisme systématique uniforme et univoque pré-existant pour la construction de lexies dérivant un nom de sexué générale vers des variantes désignant spécifiquement femelle ou mâle, encore moins conjugué aux considérations d'age, de nubilité ou d'''arithmoparité'' – nombre de mise bas déjà réalisées. Pour rappel, les formes de noms flous pour des entités sexuées, comme ''âne'', laissent évasif jusqu’à l’intention exact du locuteur qui les emploi&nbsp;: * le sexe n’est pas spécifié parce que dans la perspective du locuteur il est sans importance pour le propos&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce qu’il importe pour le locuteur de ne pas le révéler&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce que le locuteur l’ignore. {| class="wikitable" |+ ! colspan="2" |Suffixe ! colspan="4" |Nombre d’emploi correspondant dans le flou du français usuel ! rowspan="2" |Remarques |- !Graphie !Prononciation !Total !Ambigü !Équivoque !Ambigü-équivoque |- | -anne |/an/ |48 |37 |11 |0 | |- | -anne |/ɛn/ |1 |0 |1 |0 |Il s'agit de ''farsanne'', qui peut au choix être prononcé /faʁ.san/ ou /faʁ.sɛn/. |- | -atte |/at/ |60 |40 |16 |4 | |- | -atte |/ate/ |2 |0 |2 |0 |Ce sont ''latte'' et ''matte''. |- | -os |/ɔs/ |74 |4 |60 |10 |À ''hardos'' pourrait répondre ''hardesse'' qui semble sans emploi actuellement. Distinguer donc l’appairage à -esse de celui fait à -euse. En effet ''hardeuse'' répond à ''hardeur'' qui sont des termes de tout autre sens. |- | -euf | | | | | |à évaluer comme complément à -euse |- | -ère | | | | | | |- | -or | | | | | | |- | -yphe | | | | | |Voir hyphe |- | -aire | | | | | | |- | -ure | | | | | | |- | -ir | | | | | | |- | -us | | | | | | |- | -um | | | | | | |- | -öm |/øm/ | | | | | |- | -ab | | | | | | |- | -acque |/ak/ | | | | | |- | -ade | | | | | | |- | -aphe |/af/ | | | | | |- | -ague |/ag/ | | | | | |- | -age |/aʒ/ | | | | | |- | -alle |/al/ | | | | | |- | -ame | | | | | | |- | -ane |/ane/ | | | | | |- | -eux | | | | | | |- | -oïde | | | | | | |- | -erie | | | | | | |- | -eur | | | | | | |- | -ité | | | | | | |- | -tude | | | | | | |- | -isme | | | | | | |- | -tique | | | | | | |- | -esque | | | | | | |- | -vore | | | | | | |- | -phile | | | | | | |- | -âtre | | | | | | |- | -ment | | | | | | |- | -o | | | | | | |- | -voque |/vɔk/ |2 |0 |2 |0 | |- | -ura |/y.ʁa/ |14 |5 |9 |0 |Parmi les 14 noms inventoriés, 3 réfèrent à des vivants sexués : ''datura'', ''sakura'' et ''singapura''. Les deux premiers sont des végétaux et le dernier une espèce de chat – également nommé ''singapour''. Le latin emploie ''-ura'' comme suffixe de mots féminins abstraits à partir de la base du supin ou du parfait de verbes. Les termes français en -ura n'ont cependant pas une origine uniforme, par exemples ''mura'' et ''sakura'' viennent du japonais, ''datura'' et ''singapura'' du sanskrit, ''pandura'' et ''purpura'' du latin. Les dérivés français des mots latins en ''-ura'' opèrent majoritairement un glissement vers le suffixe -ure. |- | -ois |/wa/ |344 | | | |Comme pour les autres statistiques de ce tableau, ces nombres exclus les gentilés. Pour cette entrée cependant il faut noter que gentilés inclus, le répertoire passe à 11&nbsp;402 noms. |- | -y |∅ |1 |0 |1 |0 |Le terme ''salegy'', qui se prononce /sa.lɛɡ/ désigne une danse originaire de Madagascar<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=salegy|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-08-11|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=salegy&oldid=30715826|consulté le=2022-08-11}}</ref>. |- | -y |/i/ |240 |41 |195 |4 |Les noms communs pris en compte dans cet inventaire sont majoritairement des emprunts à l’anglais, mais les dérivés d’autres sources n’en sont pas négligeable pour autant, comme pour ''aby, aisy'', apy, ''crécy'', ''poly'', ''reviens-y'', ou ''zloty''. Il est également très présent dans les toponymes – non pris en compte dans cet inventaire – comme variante à -ac, -ay, -ey, et sous les formes -y, -gny, -illy. |- | -ay |/ɛj/ |5 |0 |5 |0 |Tous emprunts à l’anglais&nbsp;: ''0-day, display, inlay, onlay, pay-to-play.'' |- | -ay |/e/ |35<ref group="N">Ce sont ''attogray, bombay, centigray, charbray, décagray, décigray, exagray, femtogray, free-to-play, gameplay, garagay, gigagray, gray, hectogray, kilogray, K-way, k-way, mégagray, microgray, milligray, nanogray, nay, ojibway, Ojibway, overlay, pétagray, picogray, roleplay, saint-péray, téragray, valençay, yoctogray, yottagray, zeptogray, zettagray''.</ref> |0 |32 |3 |Seuls les vocables ''ojibway'' et ''charbray'' présentent des formes identiques. |- | -ay |/aj/ |12 |0 |12 |0 |Ce sont ''dry, extra-dry, extradry, moulay, mulay, noreply, sky, soŋay, stand-by, tokay, zāy, zay.'' Évidemment ''soŋay'' possède une graphie alternative, ''songhaï'', pour les usages hors des contextes spécialisés. |- | -ey |/ɛj/ |1 |0 |1 |0 |Il s’agit d’un emprunt à l’arabe maghrébin&nbsp;: ''khey.'' |- | -ey |/e/ |10 |0 |10 |0 |Ce sont ''aqua-poney, baloney, barley, beylerbey, cawney, estey, medley, mickey, muley, ney''. Ils dérivent pêle-mêle de l'anglais, de l’arabe et de l’occitan. |- | -oy |/oj/ |17 |0 |17 |0 |Majoritairement des emprunts à l’anglais&nbsp;: ''boy, busboy, cocoy, cow-boy, cowboy, fanboy, girevoy, goy, loverboy, Minimoy, papertoy, pimpoy, pull-buoy, stimtoy, troy, zircaloy, zyrcaloy''. |- | | | | | | | |} {| class="wikitable" |+Proposition d'équivalences suffixales coordonnées ! colspan="3" |Équivalences flous ! colspan="5" |Extensions ostentatoires ! rowspan="2" |Remarques |- !Ambigu !Équivoque !Amibgu- équivoque !Alter-sexualisant<ref group="N">Colonne construite autours de ''-iel-''.</ref> !Féminin<ref group="N">Colonne counstruite autours de la lettre ''u''. Emploi de -u- ou -û- lorsque que la prononciation donne /y/ et de ú pour /u/. Solution de repli sur -ul- en certains cas.</ref> !Générique<ref>Colonne construite autours de -a-, -al- en première solution de repli, et -ial- en seconde solution de repli par analogie avec -iel-.</ref> !Inanimé<ref group="N">Colonne construite autours de ''-o-'' en priorité, avec ogonek lorsque l'évitement d'une homographie le justifie ; puis utilisation de ''-ol-'' en première solution de repli.</ref> !Masculin<ref group="N">Construit sur -i- en priorité. Ajout d'un accent grave au besoin.</ref> |- | -oise | -ois | -ense -isque | -iel | -ière | -isaire | -ior | -ier |Le suffixe -ois dérive de l’ancien bas vieux-francique ''-isk'' ou du latin -ensis<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ois|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-15|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ois&oldid=30386049|consulté le=2022-08-07}}</ref>. En espagnol, en italien et portugais ''-ense'' permet de construire des gentilés épicènes<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ense|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-05-22|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ense&oldid=27967619|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Le suffixe -isaire se retrouvent dans garnisaire et indivisaire et leurs dérivés, tous employables de manière identique quel que soit le genre, contrairement à ''isaire'' attesté uniquement en<ref>{{Lien web|titre=*isaire - Graphies|url=https://anagrimes.toolforge.org/chercher_graphie.php?graphie=*isaire&langue=fr&type=&genre=&liste=table&liste=table#liste|site=anagrimes.toolforge.org|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Des attestations de ''villagier''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mis à part l’homme, quel est le prédateur le plus dangereux ?|url=https://fr.quora.com/Mis-à-part-l-homme-quel-est-le-prédateur-le-plus-dangereux|site=Quora|consulté le=2022-08-05}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Nicolas|prénom1=Bonnal|titre=L’exception américaine|url=https://www.les4verites.com/international/lexception-americaine|site=Les 4 Vérités Hebdo - La publication anti bourrage de crâne|date=2008-09-15|consulté le=2022-08-05}}</ref> en nom, ou villagière<ref>{{Lien web|titre=Legend (REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier)|url=https://maps.natureconservancy.ca/arcpub/rest/services/REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier/MapServer/legend|site=maps.natureconservancy.ca|consulté le=2022-08-05}}</ref> en adjectif se trouvent déjà sur la toile. |- | -aise | -ais | | | | | | | |- | -esse -euresse -euse | -eur | | -ieũr* | -ures* | -aire* | -or | -ir |Les extensions ostentatoires sont ici largement calées sur les entrées pour ''leur'' dans la section dédiée aux mots grammaticaux. |- | -trice | -teur | | | | | | | |- | colspan="8" | -voque |Si les deux substantifs connus que sont ''univoque'' et ''multivoque'' sont équivoques, l'ensemble des adjectifs en -voque, dont eux-mêmes dérivent, sont identiques pour tous les accords en genre. |} Pour aller plus loin dans l’exploration des suffixes nominaux, il sera opportun de consulter les références afférentes<ref>{{Lien web|nom1=Camus|prénom1=Laurent|titre=Suffixes|url=https://www.francaisfacile.com/cgi2/myexam/voir2.php?id=95684|site=www.francaisfacile.com|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Gaston|nom1=Zink|titre=Noms et adjectifs suffixés dans le Testament de Villon (éd. A. Longnon - L. Foulet, Paris, Champion)|périodique=L'information grammaticale|volume=56|numéro=1|date=1993|doi=10.3406/igram.1993.3170|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1993_num_56_1_3170|consulté le=2021-12-24|pages=42–45}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Catégorie:Suffixes en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2021-01-12|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&oldid=29089207|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref name=":33" /><ref name=":34">{{Article|prénom1=Edwige|nom1=Khaznadar|titre=Apport de la francophonie dans la dénomination de la femme et de l'homme|périodique=Nouvelles Études Francophones|volume=24|numéro=1|date=2009|issn=1552-3152|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/25702188|consulté le=2021-12-24|pages=100–111}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Antoine|nom1=Di-Lillo|titre=Il n’y a pas de suffixe -ateur en français. Voyons ! (I)|périodique=Meta : journal des traducteurs / Meta: Translators' Journal|volume=27|numéro=3|date=1982|issn=0026-0452|issn2=1492-1421|doi=10.7202/002569ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/meta/1982-v27-n3-meta297/002569ar/|consulté le=2021-12-24|pages=319–330}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Christian|nom1=Devos|titre=André (Jacques). Emprunts et suffixes nominaux en latin|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=56|numéro=2|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1978_num_56_2_5516_t1_0453_0000_1|consulté le=2022-08-02|pages=453–454}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Louis|nom1=Deroy|titre=E. Benveniste, Noms d'agent et noms d'action en Paris|périodique=L'Antiquité Classique|volume=19|numéro=1|date=1950|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1950_num_19_1_2914_t1_0217_0000_2|consulté le=2022-08-02|pages=217–221}}</ref><ref>{{Article|prénom1=André|nom1=Winther|titre=Un point de morpho-syntaxe : la formation des adjectifs substantivés en français|périodique=L'information grammaticale|volume=68|numéro=1|date=1996|doi=10.3406/igram.1996.3023|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1996_num_68_1_3023|consulté le=2022-08-02|pages=42–46}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Michèle|nom1=Verdelhan-Bourgade|titre=Procédés sémantiques et lexicaux en français branché|périodique=Langue française|volume=90|numéro=1|date=1991|doi=10.3406/lfr.1991.6196|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1991_num_90_1_6196|consulté le=2022-08-02|pages=65–79}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=John|nom1=Reighard|titre=Contraintes sur le changement syntaxique|périodique=Cahier de linguistique|numéro=8|date=1978|issn=0315-4025|issn2=1920-1346|doi=10.7202/800073ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/cl/1978-n8-cl3102/800073ar/|consulté le=2022-08-02|pages=407–436}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Margit|nom1=Köski|prénom2=Láslò|nom2=Garaï|prénom3=Paul|nom3=Wald|titre=Les débuts de la catégorisation sociale et les manifestations verbales : une étude longitudinale|périodique=Langage & société|volume=4|numéro=1|date=1978|doi=10.3406/lsoc.1978.1068|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1978_num_4_1_1068|consulté le=2022-08-02|pages=3–30}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Pierre|nom1=Hamblenne|titre=Vocabulaire latin (mots en ...eus) et analyse linguistique. À la recherche d'une méthode|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=67|numéro=1|date=1989|doi=10.3406/rbph.1989.3663|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1989_num_67_1_3663|consulté le=2022-08-02|pages=139–160}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Zellig Sabbettai|nom1=Harris|titre=Du morphème à l'expression|périodique=Langages|volume=3|numéro=9|date=1968|doi=10.3406/lgge.1968.2360|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1968_num_3_9_2360|consulté le=2022-08-02|pages=23–50}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Albert|nom1=Valdman|titre=Le créole : structure, statut et origine|périodique=Collection IDERIC|volume=8|numéro=1|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ierii_1764-8319_1978_mon_8_1|consulté le=2022-08-02}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Bernard|nom1=Moreux|titre=L'utilisation des méthodes quantitatives en linguistique grecque et latine|périodique=L'Antiquité Classique|volume=51|numéro=1|date=1982|doi=10.3406/antiq.1982.2077|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1982_num_51_1_2077|consulté le=2022-08-02|pages=291–338}}</ref><ref>{{Chapitre-B|prénom1=Olivier|nom1=Bonami|prénom2=Gilles|nom2=Boyé|prénom3=Françoise|nom3=Kerleroux|titre chapitre=L'allomorphie radicale et la relation flexion-construction|titre ouvrage=Aperçus de morphologie du français|éditeur=Presses universitaires de Vincennes|date=2009|lire en ligne=http://www.llf.cnrs.fr/sites/llf.cnrs.fr/files/biblio/BBK-Vincennes06.pdf|présentation en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00638488|consulté le=2022-08-03|passage=103–126}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Françoise|nom1=Bader|titre=La formation des composés nominaux du latin|périodique=Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité|volume=46|numéro=1|date=1962|doi=10.3406/ista.1962.1010|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_1962_mon_46_1|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=François|nom1=Nemo|titre=Interprétabilité ou grammaticalité ? les listèmes comme interface entre sémantique et morphologie|périodique=Revue de Sémantique et Pragmatique|volume=35-36|numéro=35-36|date=2015-03-01|issn=1285-4093|doi=10.4000/rsp.1582|lire en ligne=https://journals.openedition.org/rsp/1582|consulté le=2022-08-03|pages=105–144}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Genres confus en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-07-04|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Genres_confus_en_fran%C3%A7ais&oldid=30631742|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Liste des animaux ayant des mots différents pour le mâle et la femelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-08-09|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Liste_des_animaux_ayant_des_mots_diff%C3%A9rents_pour_le_m%C3%A2le_et_la_femelle&oldid=28279699|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Mot épicène|titre ouvrage=Wikipédia|date=2022-04-29|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mot_%C3%A9pic%C3%A8ne&oldid=193256613|consulté le=2022-08-04}}</ref>. <references group="N" /> o94r9tn7bfzz7wippwk9d15u2bnl0lr 881230 881229 2022-08-11T23:45:03Z Psychoslave 2753 -ouse wikitext text/x-wiki <blockquote>🚧 À faire&nbsp;: * lister les suffixes féminin/masculin usuels, les réifier par des diacritiques * aller au-delà dans les alternatives sexuées&nbsp;: commun, mixte, non-binaire, etc. (pour les noms communs de personnes uniquement) * analyse des suffixes communs en français, cf https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&pagefrom=gate%0A-gate#mw-pages *analyser les propositions dans https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif/ *analyser l’existant de suffixes comme -us, -um, -ul -os pour former des dérivés marquant un genre manifeste (masculin, neutre…), en considérant -euse/-esse comme le modèle protypique à suivre *trouver une copie de Khaznadar, Edwige (2000) "La suffixation du masculin et du féminin dans l’alternance en genre en français : de la réalité contemporaine et de quelques vieilles lunes » *décrire la méthodologie retenue : croiser les suffixes documentés aux terminaisons phonologiques en usage pour prioriser sans limiter les morphes suffixaux envisagés sous le prisme statistique de l'existant </blockquote>L’objectif de cette section est de faire un relevé des pratiques existantes et de proposer une liste de suffixes utilisables pour exprimer de manière ostentatoire tout ou partie des catégories de genre décrites dans les sections précédentes, en limitant autant que possible les collisions conflictuels avec les usages déjà plus ou moins bien ancrés. Outre le genre, les notions connexes comme la dénomination d’un groupe indéterminant seront intégrés à la recherche. Pour le formuler par un exemple concret les cas tels que ''lectorat'' comparativement à ''lecteur'' et ''lectrice'' seront pris en compte comme prototype à calquer et étendre pour y adjoindre des formes ostantoirement marqués pour d’autres catégories de genre. Les sections précédentes ont permis d’établir que dans une majeure partie des cas, les morphologies suffixales ne suffisent pas à déterminer la valeur d'un genre flou. En prenant en compte aussi bien l’oral que l’écrit, seul ''-çonne'' et ''-sion'' fourni un ensemble de termes associés au genre ambigu. Cependant de nombreux suffixes démontrent un taux de corrélation à un genre flou, qui empiriquement est également associé à une sémantique sexuante dans le cas où ils désignent des entités vivantes. Ainsi, dans la plupart des cas, ''-euse'' et ''-esse'' permettent de rajouter le trait sémantique ''féminin'' ou ''femelle'' sur une base de genre flou, ce qui en fait un suffixe de genre quasi-complètement ostentatoire. Par exemple ''une ânesse'' porte sans conteste la supposition du trait ''femelle'', tandis qu’''un âne'' demeure équivoque tant que n’y est pas adjoint un épithète ''femelle'' ou ''mâle''. Par ailleurs, si l'usage emploi bien ''ânon'' pour désigné un représentant juvénile de l’espèce, il ne semble pas retenir ''ânanonne'' pour stipuler l'âne ''impubère femelle''. Pourtant le suffixe -onne est pleinement actif dans l'usage, et se retrouve avec cette sémantique dans des termes comme ''aiglonne'', ou ''oursonne''. Au passage le terme ''ânonne'' est usuel comme flexion du verbe ''ânonner'' : mettre bas un ânon. Il existe également ''baudet'', qui s'appuie donc sur une base lexicale totalement distinct, et qui parfois désigne plus spécifiquement le mâle, bien que au moins par extension il puisse être employé comme simple synonyme d’âne. De même pour bourrique qui s’emploie selon les contextes plutôt pour désigner spécifiquement une femelle, ou comme synonyme générique d'''âne''<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=le|prénom1=Par Damien|titre=Âne, mulet, mulet, bardot, bardote ou baudet|url=https://omnilogie.fr/O/Âne,_mulet,_mulet,_bardot,_bardote_ou_baudet|site=Omnilogie|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Même lorsqu’une base produit d'avantage de dérivés, l'usage n'est pas nécessairement uniforme. Ainsi sur à partir de ''zèbre'' les locuteurs construisent spontanément aussi bien ''zèbresse'' que ''zèbrelle'' pour désigner la femelle, zébreau, zébrion et zébron pour le membre juvénile, ''zèbrette'' ou ''zébronne'' pour la femelle juvénile<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Une nouvelle zèbrelle dans la jungle ; rouge et jaune à petits pois ...|url=https://www.zebrascrossing.net/t18706-une-nouvelle-zebrelle-dans-la-jungle-rouge-et-jaune-a-petits-pois|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref> – ''zébrionne'' connaît au moins une attestation mais pour référer à une jeune fille [[w:surdoué|haut potentiel intellectuel]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Quels sont vos rapports avec vous même ?|url=https://www.zebrascrossing.net/t30580-quels-sont-vos-rapports-avec-vous-meme|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À cela s'ajoute l’appellation de ''poulain,'' voir ''pouliche'' s'il s'agit d'une femelle – auquel il faudrait probablement ajouter l’alternative ''pouline''<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un poulain zèbre rare à pois repéré au Kenya {{!}} Mont Blanc|url=https://montblanczone.com/fr/un-poulain-zebre-rare-a-pois-repere-au-kenya/|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=par|titre=Comment appelle-t-on un bébé zèbre ? - Spiegato|url=https://spiegato.com/fr/comment-appelle-t-on-un-bebe-zebre|date=2021-06-10|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À noter que pouliche sous-entend parfois le trait ''nullipare''<ref>{{Lien web|titre=POULICHE : Définition de POULICHE|url=https://www.cnrtl.fr/lexicographie/pouliche|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Ce calque du vocabulaire épique se prolonge pour les adultes avec l’usage d’''étalon'' pour les mâles et ''juments'' pour les femelles<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on un zèbre mâle?|url=https://www.reponserapide.com/comment-appelle-t-on-un-zebre-male-15801.php|site=www.reponserapide.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Dans certains cadres, les sémantiques attachées à chaque terme basé sur ''zèbr/'' sont plus précises : par exemple ''zébreau'' désignera exclusivement le juvénile mâle, et zébrelle exclusivement la juvénile femelle<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le zèbre : description, lieu de vie, alimentation, reproduction des zèbres|url=https://www.jaitoutcompris.com/animaux/le-zebre-20.php|site=www.jaitoutcompris.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Le constat d'adoption de stratégie variées par les locuteurs vaut tout autant quand le terme de base est de genre ambigu plutôt qu'équivoque. Ainsi pour ''girafe'', il existe des emplois des termes ''taureau'' pour le mâle et ''vache'' pour la femelle<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on une girafe mâle ?|url=https://fr.411answers.com/a/comment-appelle-t-on-une-girafe-male.html|site=fr.411answers.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Pour les juvéniles, ''girafon'' et ''girafeau'' sont courants, ''tandis que girafonne'' plus rare perce parfois dans la presse quotidienne<ref>{{Lien web|langue=FR-fr|titre=Histoire. Le périple de la girafe qui remplit actuellement les salles obscures est lié à la Bourgogne.. La grande marche de Zarafa|url=https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/02/26/la-grande-marche-de-zarafa|site=www.bienpublic.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>, là où girafette relève plus de la littérature jeunesse<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Girafette va en classe|url=https://kedemoseducation.com/fr/produit/girafette-va-en-classe/|site=Kedemos Education|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Girafon et Girafette|url=https://www.ricochet-jeunes.org/livres/girafon-et-girafette|site=www.ricochet-jeunes.org|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Quand à ''girafelle'', il semble principalement employé comme pseudonyme, et relève donc plutôt de la construction particularisante<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Sculptures Buissonnières|url=https://fr-fr.facebook.com/sculpturesbuissonnieres/posts/pfbid0AGR2CFmogRE6y1sNfzzwNrPsA8ix26nrFHPabJWBkzcimap6HGK7z14JGofE2Zkgl|site=fr-fr.facebook.com|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Inc|prénom1=Depositphotos|titre=Girafelle images vectorielles, Girafelle vecteurs libres de droits|url=https://fr.depositphotos.com/vector-images/girafelle.html|site=Depositphotos|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Certains vocables des sexués peuvent être considéré à des degrés divers comme dépourvu de tout alternative lexicale en genre. Ainsi dans certains cadres ''moineau'' est considéré exempt de déclinaison en genre, bien que ''moinelle'' soit couvert dans plusieurs dictionnaires<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Barbara|prénom1=Rahma|titre=Cours de morphologie|url=https://elc.hypotheses.org/155|site=Études linguistiques|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|titre=MOINELLE : Définition de MOINELLE|url=https://www.cnrtl.fr/definition/moinelle|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=moinelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-13|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=moinelle&oldid=30376651|consulté le=2022-08-04}}</ref>. D'autres termes, comme ''mésange'', n’ont aucun pendant pour désigner spécifiquement un individu femelle ou mâle : les seuls dérivés tel ''mésangeai'' et ''mésangère'' désignent des espèces, quand à ''mésangette'' il s’emploie tout autant pour désigner une cage, une espèce qu’à une fin hypocoristique. Dans certains cas le terme usuel s’emploie aussi bien au genre flou qu’au genre équivoque. Le flou sémantique est moindre si un genre prévaut dans l’usage pour désigner l’espèce en général : ''une aigle'', ''une hippopotame'', indiquera assurément le trait femelle. Dans le cas où l'usage général hésite, comme ''orque'', le flou est maintenu si le contexte ne précise rien d’avantage. Statistiquement, sur une annexe spécifique de quelques 257 termes pour désigner des animaux, le Wiktionnaire présente 135 termes correspondant pour désigner plus spécifiquement des individus juvéniles – soit 58&nbsp;%, 81 pour désigner les femelles – soit 35&nbsp;% et 47 termes pour désigner les mâles – soit 20&nbsp;%<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Listes des noms d’animaux|url=https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24425/la-grammaire/le-nom/genre-des-noms/listes-des-noms-danimaux|site=vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Les autres collections du même genre ne semblent pas fournir de listes plus exhaustives<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Animaux communs en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-03|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Animaux_communs_en_fran%C3%A7ais&oldid=30334042|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les animaux : le mâle, la femelle, le petit et leur cri|url=https://www.espacefrancais.com/les-animaux-le-male-la-femelle-le-petit-et-leur-cri/|site=EspaceFrancais.com|date=2012-06-29|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Amandine|titre=Les animaux : le mâle, la femelle et le petit|url=http://blog.jolicours.com/les-femelles-petits-animaux-male/|site=Le blog de Jolicours.|date=2017-05-03|consulté le=2022-08-04}}</ref>. De fait, il n'existe pas de mécanisme systématique uniforme et univoque pré-existant pour la construction de lexies dérivant un nom de sexué générale vers des variantes désignant spécifiquement femelle ou mâle, encore moins conjugué aux considérations d'age, de nubilité ou d'''arithmoparité'' – nombre de mise bas déjà réalisées. Pour rappel, les formes de noms flous pour des entités sexuées, comme ''âne'', laissent évasif jusqu’à l’intention exact du locuteur qui les emploi&nbsp;: * le sexe n’est pas spécifié parce que dans la perspective du locuteur il est sans importance pour le propos&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce qu’il importe pour le locuteur de ne pas le révéler&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce que le locuteur l’ignore. {| class="wikitable" |+ ! colspan="2" |Suffixe ! colspan="4" |Nombre d’emploi correspondant dans le flou du français usuel ! rowspan="2" |Remarques |- !Graphie !Prononciation !Total !Ambigü !Équivoque !Ambigü-équivoque |- | -anne |/an/ |48 |37 |11 |0 | |- | -anne |/ɛn/ |1 |0 |1 |0 |Il s'agit de ''farsanne'', qui peut au choix être prononcé /faʁ.san/ ou /faʁ.sɛn/. |- | -atte |/at/ |60 |40 |16 |4 | |- | -atte |/ate/ |2 |0 |2 |0 |Ce sont ''latte'' et ''matte''. |- | -os |/ɔs/ |74 |4 |60 |10 |À ''hardos'' pourrait répondre ''hardesse'' qui semble sans emploi actuellement. Distinguer donc l’appairage à -esse de celui fait à -euse. En effet ''hardeuse'' répond à ''hardeur'' qui sont des termes de tout autre sens. |- | -ouse |/uz/ |54 |48 |6 |0 |Dans certains cas, le suffixe est allographe de ''-ouze''. Dans de rares cas, il s'emploie au genre ambigu comme alternance au genre équivoque en -oux : ''coépouse, jalouse, épouse, siouse''. Il alterne même parfois ''-ou'', comme dans ''guenillouse,'' mais pour le guenilloux – espèce d’âne<ref>{{Lien web|nom1=Usito|titre=Usito|url=https://usito.usherbrooke.ca/définitions/guenillou|site=Usito|consulté le=2022-08-11}}</ref>. Par contre c’est ''rousse'' qui alterne ''roux'', bien que rouse soit inusité&nbsp;; et ''douce'' qui alterne ''doux.'' Certains noms en ''-oux'' désignant des humains, comme ''chiaoux'', semblent dénués de toute alternative attesté. De même pour des vivants sexués comme ''caribou –'' qui se graphie aussi ''cariboux –'' ou encore comme le ''bourrailloux''. |- | -ouse |/aws/ |9 |1 |8 |0 |Ce sont uniquement des emprunts à l'anglais terminant par ''house''&nbsp;: club-house, datawarehouse, deck-house, fouillouse, loghouse, merenhouse, microhouse, penthouse, poolhouse. |- | -euf | | | | | |à évaluer comme complément à -euse |- | -ère | | | | | | |- | -or | | | | | | |- | -yphe | | | | | |Voir hyphe |- | -aire | | | | | | |- | -ure | | | | | | |- | -ir | | | | | | |- | -us | | | | | | |- | -um | | | | | | |- | -öm |/øm/ | | | | | |- | -ab | | | | | | |- | -acque |/ak/ | | | | | |- | -ade | | | | | | |- | -aphe |/af/ | | | | | |- | -ague |/ag/ | | | | | |- | -age |/aʒ/ | | | | | |- | -alle |/al/ | | | | | |- | -ame | | | | | | |- | -ane |/ane/ | | | | | |- | -eux | | | | | | |- | -oïde | | | | | | |- | -erie | | | | | | |- | -eur | | | | | | |- | -ité | | | | | | |- | -tude | | | | | | |- | -isme | | | | | | |- | -tique | | | | | | |- | -esque | | | | | | |- | -vore | | | | | | |- | -phile | | | | | | |- | -âtre | | | | | | |- | -ment | | | | | | |- | -o | | | | | | |- | -voque |/vɔk/ |2 |0 |2 |0 | |- | -ura |/y.ʁa/ |14 |5 |9 |0 |Parmi les 14 noms inventoriés, 3 réfèrent à des vivants sexués : ''datura'', ''sakura'' et ''singapura''. Les deux premiers sont des végétaux et le dernier une espèce de chat – également nommé ''singapour''. Le latin emploie ''-ura'' comme suffixe de mots féminins abstraits à partir de la base du supin ou du parfait de verbes. Les termes français en -ura n'ont cependant pas une origine uniforme, par exemples ''mura'' et ''sakura'' viennent du japonais, ''datura'' et ''singapura'' du sanskrit, ''pandura'' et ''purpura'' du latin. Les dérivés français des mots latins en ''-ura'' opèrent majoritairement un glissement vers le suffixe -ure. |- | -ois |/wa/ |344 | | | |Comme pour les autres statistiques de ce tableau, ces nombres exclus les gentilés. Pour cette entrée cependant il faut noter que gentilés inclus, le répertoire passe à 11&nbsp;402 noms. |- | -y |∅ |1 |0 |1 |0 |Le terme ''salegy'', qui se prononce /sa.lɛɡ/ désigne une danse originaire de Madagascar<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=salegy|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-08-11|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=salegy&oldid=30715826|consulté le=2022-08-11}}</ref>. |- | -y |/i/ |240 |41 |195 |4 |Les noms communs pris en compte dans cet inventaire sont majoritairement des emprunts à l’anglais, mais les dérivés d’autres sources n’en sont pas négligeable pour autant, comme pour ''aby, aisy'', apy, ''crécy'', ''poly'', ''reviens-y'', ou ''zloty''. Il est également très présent dans les toponymes – non pris en compte dans cet inventaire – comme variante à -ac, -ay, -ey, et sous les formes -y, -gny, -illy. |- | -ay |/ɛj/ |5 |0 |5 |0 |Tous emprunts à l’anglais&nbsp;: ''0-day, display, inlay, onlay, pay-to-play.'' |- | -ay |/e/ |35<ref group="N">Ce sont ''attogray, bombay, centigray, charbray, décagray, décigray, exagray, femtogray, free-to-play, gameplay, garagay, gigagray, gray, hectogray, kilogray, K-way, k-way, mégagray, microgray, milligray, nanogray, nay, ojibway, Ojibway, overlay, pétagray, picogray, roleplay, saint-péray, téragray, valençay, yoctogray, yottagray, zeptogray, zettagray''.</ref> |0 |32 |3 |Seuls les vocables ''ojibway'' et ''charbray'' présentent des formes identiques. |- | -ay |/aj/ |12 |0 |12 |0 |Ce sont ''dry, extra-dry, extradry, moulay, mulay, noreply, sky, soŋay, stand-by, tokay, zāy, zay.'' Évidemment ''soŋay'' possède une graphie alternative, ''songhaï'', pour les usages hors des contextes spécialisés. |- | -ey |/ɛj/ |1 |0 |1 |0 |Il s’agit d’un emprunt à l’arabe maghrébin&nbsp;: ''khey.'' |- | -ey |/e/ |10 |0 |10 |0 |Ce sont ''aqua-poney, baloney, barley, beylerbey, cawney, estey, medley, mickey, muley, ney''. Ils dérivent pêle-mêle de l'anglais, de l’arabe et de l’occitan. |- | -oy |/oj/ |17 |0 |17 |0 |Majoritairement des emprunts à l’anglais&nbsp;: ''boy, busboy, cocoy, cow-boy, cowboy, fanboy, girevoy, goy, loverboy, Minimoy, papertoy, pimpoy, pull-buoy, stimtoy, troy, zircaloy, zyrcaloy''. |- | | | | | | | |} {| class="wikitable" |+Proposition d'équivalences suffixales coordonnées ! colspan="3" |Équivalences flous ! colspan="5" |Extensions ostentatoires ! rowspan="2" |Remarques |- !Ambigu !Équivoque !Amibgu- équivoque !Alter-sexualisant<ref group="N">Colonne construite autours de ''-iel-''.</ref> !Féminin<ref group="N">Colonne counstruite autours de la lettre ''u''. Emploi de -u- ou -û- lorsque que la prononciation donne /y/ et de ú pour /u/. Solution de repli sur -ul- en certains cas.</ref> !Générique<ref>Colonne construite autours de -a-, -al- en première solution de repli, et -ial- en seconde solution de repli par analogie avec -iel-.</ref> !Inanimé<ref group="N">Colonne construite autours de ''-o-'' en priorité, avec ogonek lorsque l'évitement d'une homographie le justifie ; puis utilisation de ''-ol-'' en première solution de repli.</ref> !Masculin<ref group="N">Construit sur -i- en priorité. Ajout d'un accent grave au besoin.</ref> |- | -oise | -ois | -ense -isque | -iel | -ière | -isaire | -ior | -ier |Le suffixe -ois dérive de l’ancien bas vieux-francique ''-isk'' ou du latin -ensis<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ois|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-15|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ois&oldid=30386049|consulté le=2022-08-07}}</ref>. En espagnol, en italien et portugais ''-ense'' permet de construire des gentilés épicènes<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ense|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-05-22|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ense&oldid=27967619|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Le suffixe -isaire se retrouvent dans garnisaire et indivisaire et leurs dérivés, tous employables de manière identique quel que soit le genre, contrairement à ''isaire'' attesté uniquement en<ref>{{Lien web|titre=*isaire - Graphies|url=https://anagrimes.toolforge.org/chercher_graphie.php?graphie=*isaire&langue=fr&type=&genre=&liste=table&liste=table#liste|site=anagrimes.toolforge.org|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Des attestations de ''villagier''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mis à part l’homme, quel est le prédateur le plus dangereux ?|url=https://fr.quora.com/Mis-à-part-l-homme-quel-est-le-prédateur-le-plus-dangereux|site=Quora|consulté le=2022-08-05}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Nicolas|prénom1=Bonnal|titre=L’exception américaine|url=https://www.les4verites.com/international/lexception-americaine|site=Les 4 Vérités Hebdo - La publication anti bourrage de crâne|date=2008-09-15|consulté le=2022-08-05}}</ref> en nom, ou villagière<ref>{{Lien web|titre=Legend (REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier)|url=https://maps.natureconservancy.ca/arcpub/rest/services/REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier/MapServer/legend|site=maps.natureconservancy.ca|consulté le=2022-08-05}}</ref> en adjectif se trouvent déjà sur la toile. |- | -aise | -ais | | | | | | | |- | -esse -euresse -euse | -eur | | -ieũr* | -ures* | -aire* | -or | -ir |Les extensions ostentatoires sont ici largement calées sur les entrées pour ''leur'' dans la section dédiée aux mots grammaticaux. |- | -trice | -teur | | | | | | | |- | colspan="8" | -voque |Si les deux substantifs connus que sont ''univoque'' et ''multivoque'' sont équivoques, l'ensemble des adjectifs en -voque, dont eux-mêmes dérivent, sont identiques pour tous les accords en genre. |} Pour aller plus loin dans l’exploration des suffixes nominaux, il sera opportun de consulter les références afférentes<ref>{{Lien web|nom1=Camus|prénom1=Laurent|titre=Suffixes|url=https://www.francaisfacile.com/cgi2/myexam/voir2.php?id=95684|site=www.francaisfacile.com|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Gaston|nom1=Zink|titre=Noms et adjectifs suffixés dans le Testament de Villon (éd. A. Longnon - L. Foulet, Paris, Champion)|périodique=L'information grammaticale|volume=56|numéro=1|date=1993|doi=10.3406/igram.1993.3170|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1993_num_56_1_3170|consulté le=2021-12-24|pages=42–45}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Catégorie:Suffixes en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2021-01-12|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&oldid=29089207|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref name=":33" /><ref name=":34">{{Article|prénom1=Edwige|nom1=Khaznadar|titre=Apport de la francophonie dans la dénomination de la femme et de l'homme|périodique=Nouvelles Études Francophones|volume=24|numéro=1|date=2009|issn=1552-3152|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/25702188|consulté le=2021-12-24|pages=100–111}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Antoine|nom1=Di-Lillo|titre=Il n’y a pas de suffixe -ateur en français. Voyons ! (I)|périodique=Meta : journal des traducteurs / Meta: Translators' Journal|volume=27|numéro=3|date=1982|issn=0026-0452|issn2=1492-1421|doi=10.7202/002569ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/meta/1982-v27-n3-meta297/002569ar/|consulté le=2021-12-24|pages=319–330}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Christian|nom1=Devos|titre=André (Jacques). Emprunts et suffixes nominaux en latin|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=56|numéro=2|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1978_num_56_2_5516_t1_0453_0000_1|consulté le=2022-08-02|pages=453–454}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Louis|nom1=Deroy|titre=E. Benveniste, Noms d'agent et noms d'action en Paris|périodique=L'Antiquité Classique|volume=19|numéro=1|date=1950|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1950_num_19_1_2914_t1_0217_0000_2|consulté le=2022-08-02|pages=217–221}}</ref><ref>{{Article|prénom1=André|nom1=Winther|titre=Un point de morpho-syntaxe : la formation des adjectifs substantivés en français|périodique=L'information grammaticale|volume=68|numéro=1|date=1996|doi=10.3406/igram.1996.3023|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1996_num_68_1_3023|consulté le=2022-08-02|pages=42–46}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Michèle|nom1=Verdelhan-Bourgade|titre=Procédés sémantiques et lexicaux en français branché|périodique=Langue française|volume=90|numéro=1|date=1991|doi=10.3406/lfr.1991.6196|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1991_num_90_1_6196|consulté le=2022-08-02|pages=65–79}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=John|nom1=Reighard|titre=Contraintes sur le changement syntaxique|périodique=Cahier de linguistique|numéro=8|date=1978|issn=0315-4025|issn2=1920-1346|doi=10.7202/800073ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/cl/1978-n8-cl3102/800073ar/|consulté le=2022-08-02|pages=407–436}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Margit|nom1=Köski|prénom2=Láslò|nom2=Garaï|prénom3=Paul|nom3=Wald|titre=Les débuts de la catégorisation sociale et les manifestations verbales : une étude longitudinale|périodique=Langage & société|volume=4|numéro=1|date=1978|doi=10.3406/lsoc.1978.1068|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1978_num_4_1_1068|consulté le=2022-08-02|pages=3–30}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Pierre|nom1=Hamblenne|titre=Vocabulaire latin (mots en ...eus) et analyse linguistique. À la recherche d'une méthode|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=67|numéro=1|date=1989|doi=10.3406/rbph.1989.3663|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1989_num_67_1_3663|consulté le=2022-08-02|pages=139–160}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Zellig Sabbettai|nom1=Harris|titre=Du morphème à l'expression|périodique=Langages|volume=3|numéro=9|date=1968|doi=10.3406/lgge.1968.2360|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1968_num_3_9_2360|consulté le=2022-08-02|pages=23–50}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Albert|nom1=Valdman|titre=Le créole : structure, statut et origine|périodique=Collection IDERIC|volume=8|numéro=1|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ierii_1764-8319_1978_mon_8_1|consulté le=2022-08-02}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Bernard|nom1=Moreux|titre=L'utilisation des méthodes quantitatives en linguistique grecque et latine|périodique=L'Antiquité Classique|volume=51|numéro=1|date=1982|doi=10.3406/antiq.1982.2077|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1982_num_51_1_2077|consulté le=2022-08-02|pages=291–338}}</ref><ref>{{Chapitre-B|prénom1=Olivier|nom1=Bonami|prénom2=Gilles|nom2=Boyé|prénom3=Françoise|nom3=Kerleroux|titre chapitre=L'allomorphie radicale et la relation flexion-construction|titre ouvrage=Aperçus de morphologie du français|éditeur=Presses universitaires de Vincennes|date=2009|lire en ligne=http://www.llf.cnrs.fr/sites/llf.cnrs.fr/files/biblio/BBK-Vincennes06.pdf|présentation en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00638488|consulté le=2022-08-03|passage=103–126}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Françoise|nom1=Bader|titre=La formation des composés nominaux du latin|périodique=Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité|volume=46|numéro=1|date=1962|doi=10.3406/ista.1962.1010|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_1962_mon_46_1|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=François|nom1=Nemo|titre=Interprétabilité ou grammaticalité ? les listèmes comme interface entre sémantique et morphologie|périodique=Revue de Sémantique et Pragmatique|volume=35-36|numéro=35-36|date=2015-03-01|issn=1285-4093|doi=10.4000/rsp.1582|lire en ligne=https://journals.openedition.org/rsp/1582|consulté le=2022-08-03|pages=105–144}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Genres confus en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-07-04|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Genres_confus_en_fran%C3%A7ais&oldid=30631742|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Liste des animaux ayant des mots différents pour le mâle et la femelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-08-09|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Liste_des_animaux_ayant_des_mots_diff%C3%A9rents_pour_le_m%C3%A2le_et_la_femelle&oldid=28279699|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Mot épicène|titre ouvrage=Wikipédia|date=2022-04-29|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mot_%C3%A9pic%C3%A8ne&oldid=193256613|consulté le=2022-08-04}}</ref>. <references group="N" /> nwdivlq6knx6nqgorusdqruc0sszkpr 881234 881230 2022-08-12T07:10:22Z Psychoslave 2753 -u wikitext text/x-wiki <blockquote>🚧 À faire&nbsp;: * lister les suffixes féminin/masculin usuels, les réifier par des diacritiques * aller au-delà dans les alternatives sexuées&nbsp;: commun, mixte, non-binaire, etc. (pour les noms communs de personnes uniquement) * analyse des suffixes communs en français, cf https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&pagefrom=gate%0A-gate#mw-pages *analyser les propositions dans https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif/ *analyser l’existant de suffixes comme -us, -um, -ul -os pour former des dérivés marquant un genre manifeste (masculin, neutre…), en considérant -euse/-esse comme le modèle protypique à suivre *trouver une copie de Khaznadar, Edwige (2000) "La suffixation du masculin et du féminin dans l’alternance en genre en français : de la réalité contemporaine et de quelques vieilles lunes » *décrire la méthodologie retenue : croiser les suffixes documentés aux terminaisons phonologiques en usage pour prioriser sans limiter les morphes suffixaux envisagés sous le prisme statistique de l'existant </blockquote>L’objectif de cette section est de faire un relevé des pratiques existantes et de proposer une liste de suffixes utilisables pour exprimer de manière ostentatoire tout ou partie des catégories de genre décrites dans les sections précédentes, en limitant autant que possible les collisions conflictuels avec les usages déjà plus ou moins bien ancrés. Outre le genre, les notions connexes comme la dénomination d’un groupe indéterminant seront intégrés à la recherche. Pour le formuler par un exemple concret les cas tels que ''lectorat'' comparativement à ''lecteur'' et ''lectrice'' seront pris en compte comme prototype à calquer et étendre pour y adjoindre des formes ostantoirement marqués pour d’autres catégories de genre. Les sections précédentes ont permis d’établir que dans une majeure partie des cas, les morphologies suffixales ne suffisent pas à déterminer la valeur d'un genre flou. En prenant en compte aussi bien l’oral que l’écrit, seul ''-çonne'' et ''-sion'' fourni un ensemble de termes associés au genre ambigu. Cependant de nombreux suffixes démontrent un taux de corrélation à un genre flou, qui empiriquement est également associé à une sémantique sexuante dans le cas où ils désignent des entités vivantes. Ainsi, dans la plupart des cas, ''-euse'' et ''-esse'' permettent de rajouter le trait sémantique ''féminin'' ou ''femelle'' sur une base de genre flou, ce qui en fait un suffixe de genre quasi-complètement ostentatoire. Par exemple ''une ânesse'' porte sans conteste la supposition du trait ''femelle'', tandis qu’''un âne'' demeure équivoque tant que n’y est pas adjoint un épithète ''femelle'' ou ''mâle''. Par ailleurs, si l'usage emploi bien ''ânon'' pour désigné un représentant juvénile de l’espèce, il ne semble pas retenir ''ânanonne'' pour stipuler l'âne ''impubère femelle''. Pourtant le suffixe -onne est pleinement actif dans l'usage, et se retrouve avec cette sémantique dans des termes comme ''aiglonne'', ou ''oursonne''. Au passage le terme ''ânonne'' est usuel comme flexion du verbe ''ânonner'' : mettre bas un ânon. Il existe également ''baudet'', qui s'appuie donc sur une base lexicale totalement distinct, et qui parfois désigne plus spécifiquement le mâle, bien que au moins par extension il puisse être employé comme simple synonyme d’âne. De même pour bourrique qui s’emploie selon les contextes plutôt pour désigner spécifiquement une femelle, ou comme synonyme générique d'''âne''<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=le|prénom1=Par Damien|titre=Âne, mulet, mulet, bardot, bardote ou baudet|url=https://omnilogie.fr/O/Âne,_mulet,_mulet,_bardot,_bardote_ou_baudet|site=Omnilogie|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Même lorsqu’une base produit d'avantage de dérivés, l'usage n'est pas nécessairement uniforme. Ainsi sur à partir de ''zèbre'' les locuteurs construisent spontanément aussi bien ''zèbresse'' que ''zèbrelle'' pour désigner la femelle, zébreau, zébrion et zébron pour le membre juvénile, ''zèbrette'' ou ''zébronne'' pour la femelle juvénile<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Une nouvelle zèbrelle dans la jungle ; rouge et jaune à petits pois ...|url=https://www.zebrascrossing.net/t18706-une-nouvelle-zebrelle-dans-la-jungle-rouge-et-jaune-a-petits-pois|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref> – ''zébrionne'' connaît au moins une attestation mais pour référer à une jeune fille [[w:surdoué|haut potentiel intellectuel]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Quels sont vos rapports avec vous même ?|url=https://www.zebrascrossing.net/t30580-quels-sont-vos-rapports-avec-vous-meme|site=www.zebrascrossing.net|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À cela s'ajoute l’appellation de ''poulain,'' voir ''pouliche'' s'il s'agit d'une femelle – auquel il faudrait probablement ajouter l’alternative ''pouline''<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un poulain zèbre rare à pois repéré au Kenya {{!}} Mont Blanc|url=https://montblanczone.com/fr/un-poulain-zebre-rare-a-pois-repere-au-kenya/|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=par|titre=Comment appelle-t-on un bébé zèbre ? - Spiegato|url=https://spiegato.com/fr/comment-appelle-t-on-un-bebe-zebre|date=2021-06-10|consulté le=2022-08-03}}</ref>. À noter que pouliche sous-entend parfois le trait ''nullipare''<ref>{{Lien web|titre=POULICHE : Définition de POULICHE|url=https://www.cnrtl.fr/lexicographie/pouliche|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Ce calque du vocabulaire épique se prolonge pour les adultes avec l’usage d’''étalon'' pour les mâles et ''juments'' pour les femelles<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on un zèbre mâle?|url=https://www.reponserapide.com/comment-appelle-t-on-un-zebre-male-15801.php|site=www.reponserapide.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Dans certains cadres, les sémantiques attachées à chaque terme basé sur ''zèbr/'' sont plus précises : par exemple ''zébreau'' désignera exclusivement le juvénile mâle, et zébrelle exclusivement la juvénile femelle<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le zèbre : description, lieu de vie, alimentation, reproduction des zèbres|url=https://www.jaitoutcompris.com/animaux/le-zebre-20.php|site=www.jaitoutcompris.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Le constat d'adoption de stratégie variées par les locuteurs vaut tout autant quand le terme de base est de genre ambigu plutôt qu'équivoque. Ainsi pour ''girafe'', il existe des emplois des termes ''taureau'' pour le mâle et ''vache'' pour la femelle<ref>{{Lien web|titre=Comment appelle-t-on une girafe mâle ?|url=https://fr.411answers.com/a/comment-appelle-t-on-une-girafe-male.html|site=fr.411answers.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Pour les juvéniles, ''girafon'' et ''girafeau'' sont courants, ''tandis que girafonne'' plus rare perce parfois dans la presse quotidienne<ref>{{Lien web|langue=FR-fr|titre=Histoire. Le périple de la girafe qui remplit actuellement les salles obscures est lié à la Bourgogne.. La grande marche de Zarafa|url=https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/02/26/la-grande-marche-de-zarafa|site=www.bienpublic.com|consulté le=2022-08-03}}</ref>, là où girafette relève plus de la littérature jeunesse<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Girafette va en classe|url=https://kedemoseducation.com/fr/produit/girafette-va-en-classe/|site=Kedemos Education|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Girafon et Girafette|url=https://www.ricochet-jeunes.org/livres/girafon-et-girafette|site=www.ricochet-jeunes.org|consulté le=2022-08-03}}</ref>. Quand à ''girafelle'', il semble principalement employé comme pseudonyme, et relève donc plutôt de la construction particularisante<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Sculptures Buissonnières|url=https://fr-fr.facebook.com/sculpturesbuissonnieres/posts/pfbid0AGR2CFmogRE6y1sNfzzwNrPsA8ix26nrFHPabJWBkzcimap6HGK7z14JGofE2Zkgl|site=fr-fr.facebook.com|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Inc|prénom1=Depositphotos|titre=Girafelle images vectorielles, Girafelle vecteurs libres de droits|url=https://fr.depositphotos.com/vector-images/girafelle.html|site=Depositphotos|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Certains vocables des sexués peuvent être considéré à des degrés divers comme dépourvu de tout alternative lexicale en genre. Ainsi dans certains cadres ''moineau'' est considéré exempt de déclinaison en genre, bien que ''moinelle'' soit couvert dans plusieurs dictionnaires<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Barbara|prénom1=Rahma|titre=Cours de morphologie|url=https://elc.hypotheses.org/155|site=Études linguistiques|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Lien web|titre=MOINELLE : Définition de MOINELLE|url=https://www.cnrtl.fr/definition/moinelle|site=www.cnrtl.fr|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=moinelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-13|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=moinelle&oldid=30376651|consulté le=2022-08-04}}</ref>. D'autres termes, comme ''mésange'', n’ont aucun pendant pour désigner spécifiquement un individu femelle ou mâle : les seuls dérivés tel ''mésangeai'' et ''mésangère'' désignent des espèces, quand à ''mésangette'' il s’emploie tout autant pour désigner une cage, une espèce qu’à une fin hypocoristique. Dans certains cas le terme usuel s’emploie aussi bien au genre flou qu’au genre équivoque. Le flou sémantique est moindre si un genre prévaut dans l’usage pour désigner l’espèce en général : ''une aigle'', ''une hippopotame'', indiquera assurément le trait femelle. Dans le cas où l'usage général hésite, comme ''orque'', le flou est maintenu si le contexte ne précise rien d’avantage. Statistiquement, sur une annexe spécifique de quelques 257 termes pour désigner des animaux, le Wiktionnaire présente 135 termes correspondant pour désigner plus spécifiquement des individus juvéniles – soit 58&nbsp;%, 81 pour désigner les femelles – soit 35&nbsp;% et 47 termes pour désigner les mâles – soit 20&nbsp;%<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Listes des noms d’animaux|url=https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24425/la-grammaire/le-nom/genre-des-noms/listes-des-noms-danimaux|site=vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca|consulté le=2022-08-04}}</ref>. Les autres collections du même genre ne semblent pas fournir de listes plus exhaustives<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Animaux communs en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-03|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Animaux_communs_en_fran%C3%A7ais&oldid=30334042|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les animaux : le mâle, la femelle, le petit et leur cri|url=https://www.espacefrancais.com/les-animaux-le-male-la-femelle-le-petit-et-leur-cri/|site=EspaceFrancais.com|date=2012-06-29|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Amandine|titre=Les animaux : le mâle, la femelle et le petit|url=http://blog.jolicours.com/les-femelles-petits-animaux-male/|site=Le blog de Jolicours.|date=2017-05-03|consulté le=2022-08-04}}</ref>. De fait, il n'existe pas de mécanisme systématique uniforme et univoque pré-existant pour la construction de lexies dérivant un nom de sexué générale vers des variantes désignant spécifiquement femelle ou mâle, encore moins conjugué aux considérations d'age, de nubilité ou d'''arithmoparité'' – nombre de mise bas déjà réalisées. Pour rappel, les formes de noms flous pour des entités sexuées, comme ''âne'', laissent évasif jusqu’à l’intention exact du locuteur qui les emploi&nbsp;: * le sexe n’est pas spécifié parce que dans la perspective du locuteur il est sans importance pour le propos&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce qu’il importe pour le locuteur de ne pas le révéler&nbsp;; * le sexe n’est pas spécifié parce que le locuteur l’ignore. {| class="wikitable" |+ ! colspan="2" |Suffixe ! colspan="4" |Nombre d’emploi correspondant dans le flou du français usuel ! rowspan="2" |Remarques |- !Graphie !Prononciation !Total !Ambigü !Équivoque !Ambigü-équivoque |- | -anne |/an/ |48 |37 |11 |0 | |- | -anne |/ɛn/ |1 |0 |1 |0 |Il s'agit de ''farsanne'', qui peut au choix être prononcé /faʁ.san/ ou /faʁ.sɛn/. |- | -atte |/at/ |60 |40 |16 |4 | |- | -atte |/ate/ |2 |0 |2 |0 |Ce sont ''latte'' et ''matte''. |- | -os |/ɔs/ |74 |4 |60 |10 |À ''hardos'' pourrait répondre ''hardesse'' qui semble sans emploi actuellement. Distinguer donc l’appairage à -esse de celui fait à -euse. En effet ''hardeuse'' répond à ''hardeur'' qui sont des termes de tout autre sens. |- | -ouse |/uz/ |54 |48 |6 |0 |Dans certains cas, le suffixe est allographe de ''-ouze''. Dans de rares cas, il s'emploie au genre ambigu comme alternance au genre équivoque en -oux : ''coépouse, jalouse, épouse, siouse''. Il alterne même parfois ''-ou'', comme dans ''guenillouse,'' mais pour le guenilloux – espèce d’âne<ref>{{Lien web|nom1=Usito|titre=Usito|url=https://usito.usherbrooke.ca/définitions/guenillou|site=Usito|consulté le=2022-08-11}}</ref>. Par contre c’est ''rousse'' qui alterne ''roux'', bien que rouse soit inusité&nbsp;; et ''douce'' qui alterne ''doux.'' Certains noms en ''-oux'' désignant des humains, comme ''chiaoux'', semblent dénués de toute alternative attesté. De même pour des vivants sexués comme ''caribou –'' qui se graphie aussi ''cariboux –'' ou encore comme le ''bourrailloux''. |- | -ouse |/aws/ |9 |1 |8 |0 |Ce sont uniquement des emprunts à l'anglais terminant par ''house''&nbsp;: club-house, datawarehouse, deck-house, fouillouse, loghouse, merenhouse, microhouse, penthouse, poolhouse. |- | -euf | | | | | |à évaluer comme complément à -euse |- | -ère | | | | | | |- | -or | | | | | | |- | -yphe | | | | | |Voir hyphe |- | -aire | | | | | | |- | -ure | | | | | | |- | -ir | | | | | | |- | -us | | | | | | |- | -um | | | | | | |- | -öm |/øm/ | | | | | |- | -ab | | | | | | |- | -acque |/ak/ | | | | | |- | -ade | | | | | | |- | -aphe |/af/ | | | | | |- | -ague |/ag/ | | | | | |- | -age |/aʒ/ | | | | | |- | -alle |/al/ | | | | | |- | -ame | | | | | | |- | -ane |/ane/ | | | | | |- | -eux | | | | | | |- | -oïde | | | | | | |- | -erie | | | | | | |- | -eur | | | | | | |- | -ité | | | | | | |- | -tude | | | | | | |- | -isme | | | | | | |- | -tique | | | | | | |- | -esque | | | | | | |- | -vore | | | | | | |- | -phile | | | | | | |- | -âtre | | | | | | |- | -ment | | | | | | |- | -o | | | | | | |- | -voque |/vɔk/ |2 |0 |2 |0 | |- | -ura |/y.ʁa/ |14 |5 |9 |0 |Parmi les 14 noms inventoriés, 3 réfèrent à des vivants sexués : ''datura'', ''sakura'' et ''singapura''. Les deux premiers sont des végétaux et le dernier une espèce de chat – également nommé ''singapour''. Le latin emploie ''-ura'' comme suffixe de mots féminins abstraits à partir de la base du supin ou du parfait de verbes. Les termes français en -ura n'ont cependant pas une origine uniforme, par exemples ''mura'' et ''sakura'' viennent du japonais, ''datura'' et ''singapura'' du sanskrit, ''pandura'' et ''purpura'' du latin. Les dérivés français des mots latins en ''-ura'' opèrent majoritairement un glissement vers le suffixe -ure. |- | -ois |/wa/ |344 | | | |Comme pour les autres statistiques de ce tableau, ces nombres exclus les gentilés. Pour cette entrée cependant il faut noter que gentilés inclus, le répertoire passe à 11&nbsp;402 noms. |- | -y |∅ |1 |0 |1 |0 |Le terme ''salegy'', qui se prononce /sa.lɛɡ/ désigne une danse originaire de Madagascar<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=salegy|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-08-11|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=salegy&oldid=30715826|consulté le=2022-08-11}}</ref>. |- | -y |/i/ |240 |41 |195 |4 |Les noms communs pris en compte dans cet inventaire sont majoritairement des emprunts à l’anglais, mais les dérivés d’autres sources n’en sont pas négligeable pour autant, comme pour ''aby, aisy'', apy, ''crécy'', ''poly'', ''reviens-y'', ou ''zloty''. Il est également très présent dans les toponymes – non pris en compte dans cet inventaire – comme variante à -ac, -ay, -ey, et sous les formes -y, -gny, -illy. |- | -ay |/ɛj/ |5 |0 |5 |0 |Tous emprunts à l’anglais&nbsp;: ''0-day, display, inlay, onlay, pay-to-play.'' |- | -ay |/e/ |35<ref group="N">Ce sont ''attogray, bombay, centigray, charbray, décagray, décigray, exagray, femtogray, free-to-play, gameplay, garagay, gigagray, gray, hectogray, kilogray, K-way, k-way, mégagray, microgray, milligray, nanogray, nay, ojibway, Ojibway, overlay, pétagray, picogray, roleplay, saint-péray, téragray, valençay, yoctogray, yottagray, zeptogray, zettagray''.</ref> |0 |32 |3 |Seuls les vocables ''ojibway'' et ''charbray'' présentent des formes identiques. |- | -ay |/aj/ |12 |0 |12 |0 |Ce sont ''dry, extra-dry, extradry, moulay, mulay, noreply, sky, soŋay, stand-by, tokay, zāy, zay.'' Évidemment ''soŋay'' possède une graphie alternative, ''songhaï'', pour les usages hors des contextes spécialisés. |- | -ey |/ɛj/ |1 |0 |1 |0 |Il s’agit d’un emprunt à l’arabe maghrébin&nbsp;: ''khey.'' |- | -ey |/e/ |10 |0 |10 |0 |Ce sont ''aqua-poney, baloney, barley, beylerbey, cawney, estey, medley, mickey, muley, ney''. Ils dérivent pêle-mêle de l'anglais, de l’arabe et de l’occitan. |- | -oy |/oj/ |17 |0 |17 |0 |Majoritairement des emprunts à l’anglais&nbsp;: ''boy, busboy, cocoy, cow-boy, cowboy, fanboy, girevoy, goy, loverboy, Minimoy, papertoy, pimpoy, pull-buoy, stimtoy, troy, zircaloy, zyrcaloy''. |- | -u |/y/ |421 |381 |30 |10 |Les termes féminins sont souvent des apocopes&nbsp;: ''actu, exclu, réu, simu, visu'', ou formés par du verlan : ''tepu, zicmu''. Ça n'en fait pas un cas général&nbsp;: bru, tribu ou vertu ce sont formés par adoption de termes de langues sources. |- | -u |/u/ |109 |103 |0 |6 | |} {| class="wikitable" |+Proposition d'équivalences suffixales coordonnées ! colspan="3" |Équivalences flous ! colspan="5" |Extensions ostentatoires ! rowspan="2" |Remarques |- !Ambigu !Équivoque !Amibgu- équivoque !Alter-sexualisant<ref group="N">Colonne construite autours de ''-iel-''.</ref> !Féminin<ref group="N">Colonne counstruite autours de la lettre ''u''. Emploi de -u- ou -û- lorsque que la prononciation donne /y/ et de ú pour /u/. Solution de repli sur -ul- en certains cas.</ref> !Générique<ref>Colonne construite autours de -a-, -al- en première solution de repli, et -ial- en seconde solution de repli par analogie avec -iel-.</ref> !Inanimé<ref group="N">Colonne construite autours de ''-o-'' en priorité, avec ogonek lorsque l'évitement d'une homographie le justifie ; puis utilisation de ''-ol-'' en première solution de repli.</ref> !Masculin<ref group="N">Construit sur -i- en priorité. Ajout d'un accent grave au besoin.</ref> |- | -oise | -ois | -ense -isque | -iel | -ière | -isaire | -ior | -ier |Le suffixe -ois dérive de l’ancien bas vieux-francique ''-isk'' ou du latin -ensis<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ois|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-04-15|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ois&oldid=30386049|consulté le=2022-08-07}}</ref>. En espagnol, en italien et portugais ''-ense'' permet de construire des gentilés épicènes<ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=-ense|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-05-22|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=-ense&oldid=27967619|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Le suffixe -isaire se retrouvent dans garnisaire et indivisaire et leurs dérivés, tous employables de manière identique quel que soit le genre, contrairement à ''isaire'' attesté uniquement en<ref>{{Lien web|titre=*isaire - Graphies|url=https://anagrimes.toolforge.org/chercher_graphie.php?graphie=*isaire&langue=fr&type=&genre=&liste=table&liste=table#liste|site=anagrimes.toolforge.org|consulté le=2022-08-07}}</ref>. Des attestations de ''villagier''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mis à part l’homme, quel est le prédateur le plus dangereux ?|url=https://fr.quora.com/Mis-à-part-l-homme-quel-est-le-prédateur-le-plus-dangereux|site=Quora|consulté le=2022-08-05}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Nicolas|prénom1=Bonnal|titre=L’exception américaine|url=https://www.les4verites.com/international/lexception-americaine|site=Les 4 Vérités Hebdo - La publication anti bourrage de crâne|date=2008-09-15|consulté le=2022-08-05}}</ref> en nom, ou villagière<ref>{{Lien web|titre=Legend (REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier)|url=https://maps.natureconservancy.ca/arcpub/rest/services/REG_QC/PRMHH_MRC_Jacques_Cartier/MapServer/legend|site=maps.natureconservancy.ca|consulté le=2022-08-05}}</ref> en adjectif se trouvent déjà sur la toile. |- | -aise | -ais | | | | | | | |- | -esse -euresse -euse | -eur | | -ieũr* | -ures* | -aire* | -or | -ir |Les extensions ostentatoires sont ici largement calées sur les entrées pour ''leur'' dans la section dédiée aux mots grammaticaux. |- | -trice | -teur | | | | | | | |- | colspan="8" | -voque |Si les deux substantifs connus que sont ''univoque'' et ''multivoque'' sont équivoques, l'ensemble des adjectifs en -voque, dont eux-mêmes dérivent, sont identiques pour tous les accords en genre. |} Pour aller plus loin dans l’exploration des suffixes nominaux, il sera opportun de consulter les références afférentes<ref>{{Lien web|nom1=Camus|prénom1=Laurent|titre=Suffixes|url=https://www.francaisfacile.com/cgi2/myexam/voir2.php?id=95684|site=www.francaisfacile.com|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Gaston|nom1=Zink|titre=Noms et adjectifs suffixés dans le Testament de Villon (éd. A. Longnon - L. Foulet, Paris, Champion)|périodique=L'information grammaticale|volume=56|numéro=1|date=1993|doi=10.3406/igram.1993.3170|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1993_num_56_1_3170|consulté le=2021-12-24|pages=42–45}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Catégorie:Suffixes en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2021-01-12|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&oldid=29089207|consulté le=2021-12-24}}</ref><ref name=":33" /><ref name=":34">{{Article|prénom1=Edwige|nom1=Khaznadar|titre=Apport de la francophonie dans la dénomination de la femme et de l'homme|périodique=Nouvelles Études Francophones|volume=24|numéro=1|date=2009|issn=1552-3152|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/25702188|consulté le=2021-12-24|pages=100–111}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Antoine|nom1=Di-Lillo|titre=Il n’y a pas de suffixe -ateur en français. Voyons ! (I)|périodique=Meta : journal des traducteurs / Meta: Translators' Journal|volume=27|numéro=3|date=1982|issn=0026-0452|issn2=1492-1421|doi=10.7202/002569ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/meta/1982-v27-n3-meta297/002569ar/|consulté le=2021-12-24|pages=319–330}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Christian|nom1=Devos|titre=André (Jacques). Emprunts et suffixes nominaux en latin|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=56|numéro=2|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1978_num_56_2_5516_t1_0453_0000_1|consulté le=2022-08-02|pages=453–454}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Louis|nom1=Deroy|titre=E. Benveniste, Noms d'agent et noms d'action en Paris|périodique=L'Antiquité Classique|volume=19|numéro=1|date=1950|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1950_num_19_1_2914_t1_0217_0000_2|consulté le=2022-08-02|pages=217–221}}</ref><ref>{{Article|prénom1=André|nom1=Winther|titre=Un point de morpho-syntaxe : la formation des adjectifs substantivés en français|périodique=L'information grammaticale|volume=68|numéro=1|date=1996|doi=10.3406/igram.1996.3023|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1996_num_68_1_3023|consulté le=2022-08-02|pages=42–46}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Michèle|nom1=Verdelhan-Bourgade|titre=Procédés sémantiques et lexicaux en français branché|périodique=Langue française|volume=90|numéro=1|date=1991|doi=10.3406/lfr.1991.6196|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1991_num_90_1_6196|consulté le=2022-08-02|pages=65–79}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=John|nom1=Reighard|titre=Contraintes sur le changement syntaxique|périodique=Cahier de linguistique|numéro=8|date=1978|issn=0315-4025|issn2=1920-1346|doi=10.7202/800073ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/cl/1978-n8-cl3102/800073ar/|consulté le=2022-08-02|pages=407–436}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Margit|nom1=Köski|prénom2=Láslò|nom2=Garaï|prénom3=Paul|nom3=Wald|titre=Les débuts de la catégorisation sociale et les manifestations verbales : une étude longitudinale|périodique=Langage & société|volume=4|numéro=1|date=1978|doi=10.3406/lsoc.1978.1068|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1978_num_4_1_1068|consulté le=2022-08-02|pages=3–30}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Pierre|nom1=Hamblenne|titre=Vocabulaire latin (mots en ...eus) et analyse linguistique. À la recherche d'une méthode|périodique=Revue belge de Philologie et d'Histoire|volume=67|numéro=1|date=1989|doi=10.3406/rbph.1989.3663|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1989_num_67_1_3663|consulté le=2022-08-02|pages=139–160}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Zellig Sabbettai|nom1=Harris|titre=Du morphème à l'expression|périodique=Langages|volume=3|numéro=9|date=1968|doi=10.3406/lgge.1968.2360|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1968_num_3_9_2360|consulté le=2022-08-02|pages=23–50}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Albert|nom1=Valdman|titre=Le créole : structure, statut et origine|périodique=Collection IDERIC|volume=8|numéro=1|date=1978|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ierii_1764-8319_1978_mon_8_1|consulté le=2022-08-02}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Bernard|nom1=Moreux|titre=L'utilisation des méthodes quantitatives en linguistique grecque et latine|périodique=L'Antiquité Classique|volume=51|numéro=1|date=1982|doi=10.3406/antiq.1982.2077|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1982_num_51_1_2077|consulté le=2022-08-02|pages=291–338}}</ref><ref>{{Chapitre-B|prénom1=Olivier|nom1=Bonami|prénom2=Gilles|nom2=Boyé|prénom3=Françoise|nom3=Kerleroux|titre chapitre=L'allomorphie radicale et la relation flexion-construction|titre ouvrage=Aperçus de morphologie du français|éditeur=Presses universitaires de Vincennes|date=2009|lire en ligne=http://www.llf.cnrs.fr/sites/llf.cnrs.fr/files/biblio/BBK-Vincennes06.pdf|présentation en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00638488|consulté le=2022-08-03|passage=103–126}}</ref><ref>{{Article|prénom1=Françoise|nom1=Bader|titre=La formation des composés nominaux du latin|périodique=Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité|volume=46|numéro=1|date=1962|doi=10.3406/ista.1962.1010|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_1962_mon_46_1|consulté le=2022-08-03}}</ref><ref>{{Article|langue=fr|prénom1=François|nom1=Nemo|titre=Interprétabilité ou grammaticalité ? les listèmes comme interface entre sémantique et morphologie|périodique=Revue de Sémantique et Pragmatique|volume=35-36|numéro=35-36|date=2015-03-01|issn=1285-4093|doi=10.4000/rsp.1582|lire en ligne=https://journals.openedition.org/rsp/1582|consulté le=2022-08-03|pages=105–144}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Genres confus en français|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2022-07-04|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Genres_confus_en_fran%C3%A7ais&oldid=30631742|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Annexe:Liste des animaux ayant des mots différents pour le mâle et la femelle|titre ouvrage=Wiktionnaire|date=2020-08-09|lire en ligne=https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Annexe:Liste_des_animaux_ayant_des_mots_diff%C3%A9rents_pour_le_m%C3%A2le_et_la_femelle&oldid=28279699|consulté le=2022-08-04}}</ref><ref>{{Chapitre-B|langue=fr|titre chapitre=Mot épicène|titre ouvrage=Wikipédia|date=2022-04-29|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mot_%C3%A9pic%C3%A8ne&oldid=193256613|consulté le=2022-08-04}}</ref>. <references group="N" /> 4u0da46df6ztptoyov75udjryfgbfs3 Tension électrique/Conventions d'orientation de la tension 0 80766 881223 2022-08-11T21:00:46Z 78.115.16.110 Apport de connaissance et précisions sur les convention électriques officielles wikitext text/x-wiki == Convention "générateur" == <br> === Définition littérale === <br> La convention "générateur" est une convention appliquée à un dipôle lorsqu’il est un générateur de tension. La tension '''''u''''' et le courant '''''i''''' sont représentés et orientés dans le même sens sur le schéma électrique. <br> <br> == Convention "récepteur" == <br> === Définition littérale === <br> La convention "récepteur" est une convention appliquée à un dipôle lorsqu’il est un récepteur de tension/courant (il ne produit pas d’électricité). La tension '''''u''''' et le courant '''''i''''' sont représentés et orientés dans les sens opposés sur le schéma électrique. flm6ctmh6qm9dkvfdefym2ib47q9t8p Tension électrique/Référents 0 80767 881224 2022-08-11T21:01:52Z 78.115.16.110 Page créée avec « Loïc FABIOU » wikitext text/x-wiki Loïc FABIOU cqyvcwxvqkxt0div0t38m9kekfw1f7l 881225 881224 2022-08-11T21:06:42Z 78.115.16.110 wikitext text/x-wiki LOIC FABIOU 8hicdcv5x1m34oqtex8yojn9pulce3c Intensité du courant/Référents 0 80768 881226 2022-08-11T21:10:21Z 78.115.16.110 Page créée avec « LOIC FABIOU » wikitext text/x-wiki LOIC FABIOU 8hicdcv5x1m34oqtex8yojn9pulce3c 881227 881226 2022-08-11T21:10:38Z 78.115.16.110 wikitext text/x-wiki Loïc FABIOU cqyvcwxvqkxt0div0t38m9kekfw1f7l