Istwa Gwadloup
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[edit] La Gwadloup avan kolonisasyon la : Karukéra
- 3000 av JC : Moun té ja ka viv la (yo twouvé tras a pèp lasa lè yo fouyé tè la).
- 300 ap JC : Amérendyen Arawak ki soti bassin a lorénok, o Veneziela rivé Gwadloup. Pèp lasa pou viv té ka péché é kiltivé, é yo pa té enmé goumé.
- 8èm sièk ap JC: Amérendyen Karayib ki soti osi Veneziela débaké an Gwadloup. Yo sété on pèp ki té enmé goumé, fè lagè. Yo tchouyé tout Zarawak, mé pa sé fanm la é yo ba Gwadloup non a Karukera. Yo té ka kannibal.
[edit] Kolonizasyon la rivé : Guadalupe
- 17èm syèk: Pannyol éséyé pwan Gwadloup mé sé Karayib-la ka fou yo déwò.
- 1634 : Mésié Liénard de l'Olive é Duplessis d'Ossonville débaké Gwadloup koté la pointe Allègre. A pa ti goumé yo goumé kont sé Karayib-la jitan yo kontwolé tout il la, jou 28 jwen 1635. Yo té ka répwézanté compagnie des Îles d'Amériques-la, on owganizasyon a konmès Kawdinal Richelieu mété an plas.
- 1643/1664 : Charles Houël vini gouvènè a la Gwadloup. I ka kréyé vil a bastè é ka achté Gwadloup ba Compagnie des Îles d'Amérique-la. Louis katòr ka fè-y Marquis a la Gwadloup. Kann a sik vini prémyé biten Gwadloup té ka fè é sé pou sa yo koumansé méné esklav afwiken pas kilti a kann-la ka mandé on lo moun.
[edit] Po ko twadwi
1648 : Sé Fwansé la ka okipé sin-matin é sin-batelemi.
1664 : Colbert ka rétabli lotorité a rwa la é i ka rachté lil a Louel, apwé sa i ka bay a la "Compagnie des Indes Occidentales", é i ka mandé-y fé-y vin on bel péyi
1674 : konpani la fin, lil sé direkman ta rwa la é i touné on koloni a rwayonm la.
1685 : Proclamation du Code Noir, qui régit l'esclavage dans les colonies françaises. Au cours du siècle suivant, l'économie sucrière basée sur l'esclavage prospère.
XVIIIème siècle : Ce siècle sera marqué par les guerres avec l’Angleterre pour la conquête des îles de l'arc Antillais.
1717 : Les colons se révoltent contre l'octroi royal.
1725 : Les esclaves se soulèvent à leur tour.
1745 : Naissance de Joseph Bologne, le Chevalier de St Georges.
1756-1763 : Guerre de Sept Ans.
1759-1763 : La Guadeloupe est occupée par les Anglais, qui fondent le port de Pointe-à-Pitre.
1763 : Signature du traité de Paris qui met fin à la guerre. La Guadeloupe et la Martinique sont restituées à la France.
1775 : L'île obtient son autonomie vis-à-vis de la Martinique.
1789 : Révolution Française; la Guadeloupe envoie cinq députés à l'Assemblée constituante.
1793 : Jean Baptiste Raymond Lacrosse, mandaté par l'Assemblée législative, arrive en Guadeloupe avec le drapeau tricolore.
1794 : Les anglais, profitant du désordre provoqué par cette période révolutionaire, s'emparent de l'île. Elle est aussitôt reprise par les français. Commissaire de la Convention, Victor Hugues proclame l’abolition de l’esclavage et introduit la guillotine.
1802 : Le général Richepance rétablit l’esclavage sur l’ordre de Bonaparte, et réprime le soulèvement organisé par le chef de bataillon Louis Delgrès.
1815 : La traite négrière est interdite par le traité de Paris du 20 novembre 1815.
1843 : Le 8 Février, un tremblement de terre secoue l'île et un incendie détruit Pointe-à-Pitre, faisant environ 3 000 morts. L’ère industrielle est amorcée par la reconstruction de l'île. Les deux premières usines sucrière font leur apparition. Le maire de Canal, Faujas de Saint-Fond, rapporte que “dans l’intérieur de la campagne 28 moulins à vent ont été totalement renversés, 20 autres sont à démolir, 19 sucreries ont éprouvé le même sort et les maisons construites en pierre sont en ruines”.
(Source : Solidarité avec la Guadeloupe en 1843)
27 avril 1848 : Sur proposition de Victor Schoelcher, le décret d'abolition définitive de l'esclavage est signé et appliqué (fête célébrée le 27 mai).
1851 : La Banque Coloniale (Banque de la Guadeloupe, l’actuelle Banque des Antilles Françaises, BDAF) est créée.
1854 : Des Travailleurs Tamouls (Inde) sont engagés pour travailler dans les champs de canne à sucre.
1863 : Deuxième établissement financier : le Crédit Foncier Colonial. "Le Crédit colonial, qui octroie des prêts pour la construction de sucreries ou pour le renouvellement et l'amélioration de l'outillage, connaît un grand succès. Cependant l'objet de la société se révèle vite trop limité."
(Source : Archives nationales)
1871 : La Guadeloupe gagne sa première représentation au Parlement Français, en la personne du député Hégésippe Légitimus.
1883 : Le 1er Septembre, inauguration du lycée Carnot à Pointe-à-Pitre, "Le Lycée de la Guadeloupe".
1884 : Loi sur les municipalités.
1897 : Le 29 Avril, à 10 heures du matin, un tremblement de terre détruit partiellement Pointe-à-Pitre.
1900 : Installation au Gosier, de la première TSF, à l’entrée de la propriété Montauban. Elle transmet des informations de France et la presse du monde entier.
1907 : Aménagement, pour le passage des voitures, du pont du Gallion à Basse-Terre.
1908 : Création du service postal maritime entre Bouillante et Pointe-À-Pitre et inauguration de l’appontement en dur de Basse Terre, pour l’embarquement du café et du cacao.
1909 : Le 9 février, création du «Nouvelliste», le plus grand journal quotidien des petites Antilles, par M. Adolphe Lara, édité dans la plus grande imprimerie de la Guadeloupe.
1910 : Le 15 Février, une grève éclate aux Abymes au sujet des salaires dans l'industrie sucrière. Le gouverneur Gautret passe la nuit avec les grévistes. Le 2 Mars, suite aux grèves et à l'incendie de champs de canne à Baie-Mahault, l'intervention de la troupe fait un mort et plusieurs blessés.
1912 : Etablissement du premier service du courrier par bateau entre Pointe à Pitre et la Pointe d'Antigue/Port-louis.
1914-1918 : Mobilisation générale dans les colonies antillaises. Les mobilisés sont incorporés dans les armées de la République pour reprendre l'Alsace et le Lorraine aux allemands; plus de la moitié ne revienent pas. Néanmoins, la guerre permet à la Guadeloupe d’exporter massivement du Rhum, jusqu’en 1922.
1916 : Le 20 Février, le président et Madame Théodore Rosevelt, en visite en Guadeloupe, sont reçus à Capesterre Belle-Eau et Goyave.
1922 : Ouverture de la route de la Côte Sous-le-Vent jusqu'à Bouillante.
1924 : Inauguration de la centrale électrique de Dolé/Gourbeyre.
1927 : Le 24 Juin, installation de l'unité centrale sucrière de Gardel sur les ruine de l'usine Sainte-Marie.
1928 : Le 12 Septembre, un cyclone mémorable et meurtrier, avec au moins 1200 victimes dans la région de Pointe-à-Pitre.
1936 : Le Gouverneur Félix Eboué, est nommé en Guadeloupe par le Front Populaire. Il est le premier gouverneur de couleur.
1938 : Félix Eboué quitte la Guadeloupe, rappelé par George Mandel (Ministre de l'Intérieur).
1939 : Le 15 septembre, arrivée de l’Amiral Robert (Chef du théâtre d’opérations de l’Atlantique-ouest), sur la « Jeanne d’Arc ».
1940- 1943 : Le 30 avril, Constant Sorin est nommé en Guadeloupe par le gouvernement de la République de Vichy, dix jours avant l’offensive allemande dans les Ardennes. Les personnes qui parlent de la période 1940-1943 disent "an tan Sorin ", du nom du gouverneur (Constant SORIN) de la Guadeloupe de l'époque. C’était une période assez particulière de l'histoire de la Guadeloupe où se mêlent la dissidence, le travail, la créativité, la débrouillardise, l'autosuffisance mais aussi, le rationnement, la pénurie. "Pitit a manman, an tan sorin sété mizè" disait une grand-mère.
1941 : Le dernier moulin à vent de Marie-Galante, "la grande pierre", cesse de fonctionner. Le 29 Octobre, tous les élus sont obligé de déclarer qu'ils n'appartiennent pas à des sociétés secrètes.
1943 : Le 15 Juillet, le gouverneur SORIN est relevé de ses fonctions ainsi que l’Amiral Robert. [modifier]
La départementalisation
Jusque là colonie française, La Guadeloupe devient un Département d’Outre-Mer (DOM) par la loi du 19 mars 1946.
1960 : Le général de GAULLE effectue un séjour en Guadeloupe du 3 au 4 mai, au cours duquel il présente des décrets visant à renforcer les pouvoirs de consultation des conseils généraux des départements d’Outre-mer.
1961-1965 : Troubles indépendantistes.
1963 : Le gouvernement français crée le BUMIDOM, le Bureau des migrations des départements d'outre-mer, afin de soulager la région de l’augmentation démographique et de l’accroissement du chômage. Le départ annuel de 10 000 Antillais vers l'Hexagone, afin d’occuper des fonctions subalternes dans la fonction publique (PTT, hôpitaux, administrations diverses), a constitué une solution temporaire, sans que les problèmes de fond ne soient abordés.
1962 : Le 22 Juin à 4h 15, un Boeing 707 d'air France, le "Château de Chantilly ", s'écrase sur le dos d'Ane de caféière à Sainte-Rose, faisant 112 morts.
1963 : Naissance du mouvement nationaliste, le GONG (Groupe d'Organisation Nationale de Guadeloupe) Le mouvement indépendantiste trouve son origine au sein de la communauté estudiantine guadeloupéenne en métropole dans une époque riche en évènements internationaux : guerre d’Algérie, mouvements de décolonisation, réveil du tiers monde, révolution cubaine... .
1964 : Visite du Général de Gaulle. Le 22 Août, le cyclone "Cléo" fait 14 morts.
Mai 1967 Un rapide sondage au sein de la population révélerait que peu de personnes savent que se sont déroulés des évènements graves en mai 67 (le 27 mai 1967). En 1967, le pays se relève à peine du passage du cyclone Inès en septembre 1966 (aujourd’hui encore présent dans les mémoires des plus anciens). Au niveau social, les ouvriers du bâtiment se mettent en grève pour demander une augmentation. Les négociations qui se tiennent depuis le début mai n’aboutissent pas. Une rencontre est programmée pour le vendredi 26 mai à la chambre de commerce entre le syndicat CGTG et le patronat emmené par Brizard. Les ouvriers demandaient 2 % d’augmentation. Les négociations échouent. La situation dégénère. La foule, massée devant la CCI se révolte. Des CRS arrivènt, une émeute éclate. Coups de crosse de fusil, pierres, gaz lacrymogène, bouteilles, conques de lambi sont échangés. Les CRS tirent. L’une des 1eres victimes fut Jacques NESTOR, militant du GONG (voir plus bas), très populaire à Pointe-à-Pitre. D'autres tombent, parmi lesquels Pince-maille, Taret. Rapidement, les affrontements s’étendent à toute la ville. Jusqu’à récemment, les services officiels faisaient état de huit morts. Le nombre exact de morts resta longtemps secret. Ce n’est qu’en 1985 qu’on su que le nombre était d’au moins 87 morts. Les jours qui suivirent donnent lieu à une vague d’arrestations, notamment parmi les militants du GONG qui sont emprisonnés, inculpés, et envoyés en métropole pour atteinte à l'intégrité du territoire national.
1970 : Le premier Boeing 747 atterrit au Raizet. Le parc naturel de la Guadeloupe est créé.
1971 : L'aéroport du Raizet à Pointe-à-Pitre est inauguré.
1976 : La Soufrière gronde. 75 000 habitants de la Basse-Terre sont évacués en Grande-Terre, malgré les déclarations apaisantes d'Haroun Tazieff.
1979 : En Janvier, le sommet des chefs d'États, sous l'égide de Valery Giscard d'Estaing, avec Helmut Schmitt, Jimmy Carter, et James Callaghan se déroule à Saint-François. Le cyclone David passe au nord de la Dominique et endommage les plantations de la Basse-Terre.
1980 : Fermeture de l'usine centrale sucrière de Darboussier, implantée depuis 1866 à Pointe à Pitre, au Carénage.
1982 : La loi de décentralisation de 1982 crée la "région de la Guadeloupe".
L'adoption de la loi du 2 mars 1982, qui érige la région en collectivité territoriale, fait de la Guadeloupe l’une des 26 Régions françaises.
1983 : Création du conseil régional de la Guadeloupe.
1986-1988 : "nuits bleues", période d'activisme et d'attentats sanglants, procès d'indépendantistes. Ils seront amnistiés peu après la réélection de François Mitterrand.
1989 : Le 16 septembre, le cyclone Hugo dévaste l'île.
1993 : Lucette Michaux-Chevry, est nommée ministre délégué à l'action humanitaire.
1995 : En moins d'un mois, trois ouragans - Iris, Luis et Maryline - s'abattent sur l'archipel guadeloupéen. Saint-Martin est anéantie.
1998 : Commémoration de l'abolition de l'esclavage [modifier]
La Guadeloupe actuelle
Dans les années 90, avec 30 % de chômeurs sinon plus, la Guadeloupe voit ses tensions sociales s'aggraver et s'inquiète de son destin futur.
Le 1 décembre 1999 : Lucette Michaux-Chevry, Présidente du Conseil Régional de la Guadeloupe, Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil Régional de la Martinique et Antoine Karam, Président du Conseil Régional de la Guyane, signent à Basse-Terre, chef-lieu du département de la Guadeloupe, la "Déclaration de BasseTerre". Ils proposent au Président de la République et au Gouvernement, une modification législative voire constitutionnelle, visant à créer un statut nouveau de Région d'outremer autonome doté d'un régime fiscal et social spécial pour la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique, dans le cadre de la République Française et de l'Union Européenne (article 299-2 du Traité d'Amsterdam).
Le 18 janvier 2000 : Les conseillers régionaux réunis en séance plénière approuvent la "Déclaration de Basse Terre" par 27 voix pour et 10 voix contre et décident par une délibération d'unir leurs efforts afin de bâtir un projet de développement économique, social et culturel impliquant la prise en compte des identités propre à chaque Région et basé sur l'évidence que "la dignité procède du travail et non de l'assistanat".
Le 7 décembre 2003 : Les électeurs Guadeloupéens refusent la réforme institutionnelle, soumise par référendum.
Le 10 mai 2001 : le gouvernement adopte le texte signifiant la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité.
Le 23 mai 2004 : Victorin Lurel est élu président de la région Guadeloupe.
Décembre 2003 : Référendum sur l’avenir institutionnel : le « non » l’emporte avec 72,98 % des suffrages.
2005 : Référendum sur la Constitution Européenne : la Guadeloupe répond « oui » avec 58,6 % (faible participation de 30%).